Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? Cilian n’a peur que pour sa famille. Il n’hésitera pas à user de tous les moyens pour protéger ceux qu’il aime, même à tuer s’il le faut. Il s’en fiche de savoir qui a raison ou tort, on est en guerre. Lui, son camp, c’est sa famille et il les défendra.  

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? la pureté du sang, il s’en fiche. Il croit sincèrement à la liberté pour tous, quelle que soit leurs origines, leurs sangs, leurs couleurs. Mais dans deux mondes séparés. Il pense que les deux mondes doivent vivre chacun de leur côté mais libre.  

Caractère loyal – introverti – pudique – parfois borderline si on emmerde trop sa famille – poli - intègre - courageux - réfléchi - ambitieux – intransigeant  

Il est d’une loyauté sans faille. Sa famille est ce qu’il y a de plus précieux à ses yeux, et ferait tout pour elle. Il donnerait sa vie pour sauver l’un des siens. Tuer pour protéger ne lui fait absolument pas peur. Pourtant, c’est quelqu’un de pudique et d’introverti qui n’aime pas parler de lui, très peu bavard, il en dit le minimum. N’aimant pas s’étaler sur ce qu’il est, les autres n’ont pas besoin de savoir. Les seuls qui peuvent prétendre le connaitre réellement sont son frère, sa sœur, et son compagnon. Toujours poli et respectueux, il peut devenir un dragon si l’on touche à sa famille. On pourrait le qualifier de borderline, car à ce moment plus rien ne l’arrête et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, n’hésitant pas à user de sortilèges peu recommandables.  

Malgré ça, il reste intègre, et ne vit que pour la justice.  Il est capable de mettre un ami sous les verrous parce qu’il ne respecte pas la loi. Il respecte le Ministère, même si parfois il est un peu déviant des lois qu’on lui a fixées. Ambitieux, il veut devenir chef des aurors. Et ce n’est qu’avec le travail qu’il réussira. Plutôt courageux et réfléchi, il n’hésite pourtant pas à accepter des missions pour l’Ordre dangereuses. Il n’est pas là pour faire de la figuration. Intransigeant et intraitable, il parvient toujours à ses fins, il est dur en affaire, mais si le sujet amitié, famille arrive dans la conversation, il est capable d’accepter le pire pour les protéger.  

Juste pour eux.

Mon enfance ne fut pas malheureuse, loin de là. On avait juste un père un peu trop sévère et colérique. Etant l’ainé de la fratrie, j’ai pris mon rôle de premier très au sérieux, protégeant ma sœur et mon frère des coups de notre géniteur un peu trop abusif. Mais je n’ai pas été malheureux. On passait de bons moments tous les quatre. Ma mère nous apprenait tant de choses sur les sorciers, mais aussi sur les moldus qui habitaient sur cette terre. J’ai lu une bonne partie de la littérature moldue, tous les genres sont passés entre mes mains mais Dracula fut mon livre préféré et il l’est toujours d’ailleurs. J’avais l’impression que les moldus tentaient d’approcher un peu trop notre monde avec ce livre, comme s’ils se doutaient de quelque chose qu’ils n’arrivaient pas à atteindre. C’est mon père qui évoquera le premier la notion de famille. Tout pour elle, telle était sa devise qui est devenue la même par ricochet. Je ferais tout pour eux, et plus les années passaient plus je suis devenu – peut-être - un peu trop protecteur vis-à-vis d’eux. Mais ils l’acceptent. Je crois. De toute façon, ils n’ont pas le choix. Eux avant tout. Mon frère et ma sœur ont toujours été mes confidents, et ce sont peut-être les seuls à pouvoir prétendre me connaitre parfaitement. Ma mère m’a toujours inculqué que la valeur du sang n’avait aucune importance, qu’on avait tous, le droit de vivre sur cette planète. Il faudrait, pourtant, que les autres s’en souviennent. Mais quand on voit la guerre qui se profile, je suis le premier à en douter. J’ai donc grandi ainsi, heureux entouré des miens. J’ai été fier quand mes pouvoirs se sont déclarés à l’âge de six ans. Juste parce que je n’arrivais pas à récupérer la tablette de chocolat posé sur le meuble de la cuisine, elle est venue à moi comme par enchantement. Je me souviens que je ne l’avais pas dit à mes parents, parce que je ne voulais pas qu’ils me retirent la tablette, que j’ai englouti dans ma chambre le jour-même. Mon père ne m’a jamais fait peur mais je n’aimais pas ses manières de s’en prendre à nous. Ses colères pouvaient être violentes, et mon instinct de grand frère se déclenchait à chaque fois qu’il passait le pas de la porte, pour rentrer. C’est lui, pourtant, qui m’avait inculqué ses valeurs, tout faire pour protéger sa famille. Pourquoi, ne tenait-il pas ses paroles ? Je ne l’ai jamais compris mais au moins mes cadets n’ont pas eu à trop subir ses foudres.  

Ma lettre pour Poudlard est arrivée si tard à la maison, que j’ai bien cru que je n’irais jamais. Dure loi que d’être né à la fin du mois d’aout. Ma seule crainte à aller à Poudlard, c’était d’abandonner mes cadets. Certes, ils me rejoindraient bientôt mais en attendant qui allait s’occuper d’eux et qui allait les protéger face à notre paternel ? Je ne suis pas du genre à aller vers les autres, je n’aime pas me mettre en avant, j’ai donc cherché le seul compartiment vide du train. Malheureusement, ou heureusement, Lucian Putman s’est installé face à moi. Ce fut le début d’une belle amitié entre nous qui n’a eu de cesse de grandir au fils des années. Serpentard fut ma maison, tout comme Lucian. Fidèle à ma famille, je suis fidèle à ma maison. Serpentard est devenue ma seconde famille, et je défendrais les couleurs des verts et argents jusqu’à la fin. Je ne suis pas du genre bagarreur, mais je peux le devenir si on emmerde ma famille ou mes amis. Ce fut le cas, certaines fois lorsque l’on s’en prenait à l’un d’eux. On les attaque je réagis. Que ce soit pour ma sœur, mon frère, Lucian et les autres qui font partis de ma vie. Pour canaliser, mes ardeurs, je suis entré au club d’échec. Juste parce que ça me plait, qu’il faut être un fin stratège et que c’est un sport où le calme est de mise. Pourtant, en strict opposé et si identique, le club de duel m’a aussi accueilli dans son antre. Bon défouloir, j’ai appris beaucoup sur ma technique, les sortilèges, et si je devais décider de quand mon avenir s’est profilé, cela serait sûrement à ce moment-là. Mais même si ma scolarité s’est déroulée plutôt sans accro, des petites ombres au tableau que j’ai caché, parce qu’il était heureux, et que je ne voulais sans doute pas perdre son amitié, je suis tombé amoureux de Lucian. Meilleur ami devenu amour secret. Il voyait quelqu’un d’autre, et parce qu’il semblait si heureux, j’ai ravalé ma jalousie mais ça fait mal. Et j’ai continué à être l’élève modèle à Poudlard, sauf quand on s’en prenait à ma famille. Et parfois, à d’autres personnes qui n’en faisait pas parti. J’admets, je ne sais pas pourquoi je l’ai défendu ce jour-là, peut-être parce qu’il était plus petit que son agresseur, qu’ils étaient tous les deux dans mon champ de vision, et que je n’aime pas qu’on s’en prenne aux autres pour de mauvaises raisons. Je ne sais pas. On est devenu amis. Où il m’a tellement scotché que je me suis rapproché de lui ? Je ne sais pas. Enfin, je l’aime bien Aaron. Dommage qu’il ne jure que par le Quidditch.  Je crois n’être allé voir qu’un seul match dans ma vie. En première année, et j’ai trouvé ça tellement... barbare. Les joueurs sont complètement barges, et sans cervelle. Non vraiment. J’ai eu mes Buses haut-la-main, et je n’en suis pas peu fier. Il n’y a pas de secret, pour réussir il faut travailler. J’ai bossé dur pour en arriver là. Parce que je savais ce que je voulais faire. Faire respecter la justice, et permettre l’égalité pour tous. Et tout aurait pu si bien continuer s’il n’y avait pas eu cette ombre au-dessus de nos têtes. Mon paternel est mort lors de ma septième année, suivi de près par ma mère et en moins de deux moins, je me retrouvais orphelin, et tuteur de deux ados. Ça m’a fait un choc, j’admets mais j’aurais tout fait pour eux et j’ai pris ce rôle très au sérieux. Un peu de trop, même selon ma sœur, mais que voulez-vous, ma famille c’est ma vie. Et même si n’on avait été très proches pendant les trois ans où l’on s’est côtoyé, je l’ai perdu de vue en entrant à l’institut de formation pour devenir auror. Lucian, lui m’a suivi. Encore et toujours. Mes sentiments pour lui étaient demeurés inchangés. J’aurais voulu lui dire pourtant, mais chaque fois quelque chose me faisait renoncer et le jour où j’avais enfin pris mon courage à deux mains, il voyait déjà quelqu’un d’autre. Et ça n’aurait pu tomber pire que celui pour lequel il était amoureux. Ce prétentieux de Lestrange. Et si je pouvais l’éclater, lui, je le ferais. Lucian et moi, on était comme les deux doigts de la main et on se comprenait d’un seul regard, on était fait pour être coéquipier. Ensembles, on en a fait des missions. Je ne vis que pour mon boulot et ma famille, préférant ne pas penser à ce que je ressentais pour mon meilleur ami et à la jalousie qui m’envahissait. J’ai suivi Lucian à l’Ordre du Phénix. Par loyauté ? Par amour ? Par envie ? Par besoin ? Je n’en sais trop rien. Je sais juste qu’ils ont les mêmes convictions que moi. Et puis, cela me faisait du bien d’être avec Lui.  

J’ai retrouvé Aaron à l’Ordre du Phénix quand il y est entré à son tour. Même si cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas vu, notre amitié n’avait pas faibli. J’ignore pourquoi j’ai accepté de le voir. Peut-être parce que j’avais besoin de voir quelqu’un, penser à quelque chose d’autre que lui, parce que Lucian ne me voyait que comme un ami - à mon grand malheur mais je ne pouvais rien y faire, c’était ainsi - mais j’y suis allé à son rendez-vous. Je n’aurais jamais pensé entendre les mots qu’il m’a dit. On peut aimer deux personnes en même temps ? Oh bien sûr, aujourd’hui il n’y a que lui qui compte mais je ne pourrais jamais oublier mon meilleur ami, c’est impossible. Je ne sais pas si j’ai été très réceptif à ses paroles, mais je savais que je tenais à lui un peu plus que les autres. Dire que j’en étais amoureux ? Au début, je ne sais pas. Sûrement.  Ou pas. J’aimais Lucian depuis longtemps, et le fait de savoir que tout serait impossible entre nous, m’a peut-être permis de répondre aux sentiments d’Aaron. Je n’en sais rien, en réalité. A vrai dire, je ne suis pas quelqu’un qui s’étend sur sa vie privée, et oui, dire à tout le monde que je sortais avec un mec - même si je n’avais caché mes préférences - était de trop. Je suis pudique, je n’aime pas me mettre en avant sauf qu’avec la star de Quidditch - ça a bien fait marrer mes cadets ça - la réserve il ne connait pas. C’est dur d’aimer quelqu’un d’autre alors que mon cœur n’allait que pour Lucian. C’est dur de se dire qu’on l’oublie parce que justement on s’attache à quelqu’un d’autre, mais ça je ne pouvais pas lui dire à Aaron. Il n’aurait sans doute pas compris, d’ailleurs il ne le comprend toujours pas. Le prénom de Lucian est interdit dans la maison, j’avoue j’aime ma tranquillité. Quand on s’est engueulé - pour une histoire de présentation d’ami et pas de petit-ami, des futilités en somme – j'ai cru qu’on allait se séparer, et franchement c’en était pas loin. Lucian est aussi entré dans la dispute, comme souvent d’ailleurs. Oui, j’aime Lucian mais oui, j’aime aussi Aaron. Mais là, ça en devenait presque lourd entre nous. Je n’aime pas ses crises de jalousies, surtout lorsqu’elles concernent Lucian.  Et même si j’ai envie de tuer tous ceux qui s’en sont pris à lui, je ne peux que les remercier. Parce que sans eux, je ne serais plus avec lui. La mission devait être simple pourtant. Elle ne le fut pas. Une embuscade très bien menée par les mangemorts.  On sait que les missions pour l’Ordre peuvent être périlleuses mais celle-là personne ne s’y attendait. Une journée entière à ne pas comprendre pourquoi il n’y avait aucune nouvelle, ni de lui, ni de son coéquipier. Je ne sais plus si Dumbledore avait autorisé la mission – ou c’est notre Chef des aurors - mais avec un membre de l’ordre et auror - Matt Ripper – on est parti tous les deux sans trop se poser de question, avec un autre binôme d’auror, je crois. Et de toute façon, je n’allais certainement pas laisser mon mec tout seul dans la nature. On ignorait ce qu’on allait trouver là-bas. Et je crois que je ne m’en serais jamais remis si je n’y étais pas allé. C’est là où j’ai su que oui, je l’aimais. Plus que moi, même. Et que non, je ne voulais pas le quitter.  

Je l’ai ramené chez moi, sa fille et lui. Il était hors de question qu’il reste tout seul chez lui et il avait besoin de repos, et de soins, et surtout la gosse ne pouvait pas vivre seule avec un fantôme, parce que c’est ce qu’il était durant ces longs mois avant qu’il ne daigne ressortir à nouveau. Même pour jouer au Quidditch. Si je les retrouve ses deux connards, je leur fais la peau. Sans détour. Et peu importe si cela doit ruiner ma carrière. On ne s’en prend pas à ma famille.  Et puis, il y a eu ce jour terrible. J’aimerais vraiment le virer de mon esprit mais c’est impossible. Une mission qui a mal tournée, et j’aurais tout donné pour revenir en arrière, y aller avec lui, le protéger. En une fraction de seconde je perdais mon coéquipier et meilleur ami. Trop jeune pour ça. Si je retrouve ceux qui l’ont tué, je les massacre. Malheureux pour une des premières fois de ma vie. Lucian n’était plus là, et je crois qu’une partie de moi est partie aussi. Mais sa mort nous a permis à Aaron et moi de conforter notre couple. Il a toujours détesté Lucian mais il m’a soutenu dans sa perte. C’est la seule fois où je pouvais parler de lui sans qu’il saute au plafond. J’ai fini par lui proposer d’emménager définitivement à la maison. Je ne voulais pas le laisser seul, surprotecteur encore et toujours, et puis j’avoue que sa présence me plait, et je n’aurais pas supporter qu’il reparte chez lui, avec sa fille. Il est devenu Capitaine de son équipe. Je suis allé voir ses matchs, même si je déteste ça. Juste pour lui faire plaisir. Je lui dois bien ça, je crois. N’empêche que ça me pompe le Quidditch. Bon, je ne lui avouerais jamais ça m’est déjà arrivé de lire un livre pendant qu’il jouait. Le temps passe plus vite, et ça m’évite de penser qu’il pourrait s’écraser au sol, se prendre un Cognard, parce que même si c’est lui qui a la batte - oui je sais qu’il est Batteur quand même - il n'est pas à l’abri de s’en prendre un. L’attaque de Pré-au-Lard et du Chemin de Traverse a mis le bureau des aurors sans dessus-dessous et nous n’avons jamais eu autant de boulot que depuis janvier. Mais j’aime ça, chasser les mages noirs et les chasseurs – pour moi c’est du pareil au même, chasseurs, mangemorts, tous morts à l’arrivée. Une chose est sûre c’est que les Chasseurs qui ont attaqué Poudlard, j’espère pour eux qu’ils ne croiseront jamais mon chemin. S’en prendre à des mômes, un scandale. Et la situation n’est pas près de s’améliorer.

JE SUIS BEAUCOUP TROP HEUREUX DE TE VOIR CICI

encore rebienvenue. Ta fiche est parfaite et Cilian envoie du paté.
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