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 Princesse charmante ♦ Price

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Garance MacMillan
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Garance MacMillan
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MessageSujet: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptySam 8 Jan - 3:24

TW : Agression sexuelle

Princesse charmante
Juin 1980

       
@Pristina Sahatçiu & Garance MacMillan


Besoin d'air. Sa coupe de champagne à la main, Garance salue d'un geste ses interlocuteurs puis se retire discrètement, sans se départir de son sourire si policé – si faux. Besoin d'air. Ses pas la guident tout naturellement vers l'extérieur, là où elle sera tranquille, loin des piaillements incessants et des discussions qui tournent en rond. Le mariage d'un tel, la grossesse d'une telle, le jeune héritier d'un tel – c'est tout ce dont ils aiment parler ici. Ça lui rappelle incessamment qu'elle ne coche aucune de ces cases que ses parents estiment tant. Chaque fois. C'est épuisant, et pourtant elle préfère ça aux moments qu'elle passe avec ses parents et tous ces hommes qu'ils voient comme de potentiels fiancés. Elle n'en peut plus, d'être présentée comme la parfaite demoiselle à marier, d'accepter de faire connaissance avec chacun d'eux, de devoir sourire alors que son bide se tord en s'imaginant aux bras d'un homme. Ça fait longtemps pourtant, mais c'est toujours si difficile de se faire à l'idée. Besoin d'air. À mesure qu'elle se rapproche de l'entrée, elle sent son cœur s'alléger. Elle a l'impression de sentir un regard connu sur elle en avançant dans le hall, ses doigts serrant un peu plus fort son verre même si elle décide de ne pas s'arrêter. Elle n'en a rien à faire, elle veut juste sortir d'ici.  

Elle passe la sécurité dans le sens inverse sans avoir à s'arrêter, descend les quelques marches qui lui reste et, perchée sur ses talons qu'elle aimerait vraiment enlever, contourne la façade avant du manoir pour rejoindre celle du côté droit. Elle a envie d'un peu tranquillité, pas de croiser toutes les personnes qui vont et viennent à l'entrée. Son regard se perd doucement parmi les haies taillées et les statues, et petit à petit son cœur reprend un rythme plus normal. Elle appuie son dos contre le mur après avoir glissé sa veste sur ses épaules pour être sûre de ne pas abîmer sa robe. Si le manoir des Parkinson est immense, le domaine qui l'entoure n'a pas à en pâtir. Des jardins somptueux, entretenus avec soin, desquels rien ne dépasse – sûrement le travail de tout un tas d'elfes de maison ou de sorciers que les maîtres de maison regardent de travers si tout n'est pas parfait. Ils sont beaux, c'est indéniable, mais Garance trouve qu'ils manquent de fleurs. Peut-être que c'est sa passion à elle, ces beautés qui s'ouvrent et se ferment au rythme des saisons, voire d'une seule journée. Chez ses parents, il y en a toujours plein, parce qu'elle y veille au grain. C'est sa petite fierté personnelle, le jardin de leur demeure, et sûrement son seul accomplissement de sang-pur si ce n'est son diplôme.

Elle pourrait bien parler du travail qu'elle a décroché, mais elle n'en a pas parlé à grand monde. Toujours l'angoisse que ça ne plaise pas à ses parents, la même angoisse qui la dévore depuis toujours. Elvira lui a répété que ça irait, qu'ils accepteraient parce qu'ils l'aiment, mais si elle savait. Si elle savait tout ce que sa filleule voudrait qu'ils acceptent... « Que fait ma future femme seule dehors ? » Complètement perdue dans ses pensées, la MacMillan n'a pas entendu des pas s'approcher à sa droite. Elle tourne la tête, les sourcils légèrement froncés, et le reconnaît aussitôt. Avery. Qu'est-ce qu'il fait là ? Ils n'ont pas assez discuté tout à l'heure, en présence de ses parents qui le voyaient déjà comme un parfait beau-fils ? « Qu'est-ce que tu racontes ? » Oh Freya, qu'ont fait ses parents ? « Personne n'a dit qu'on allait se marier. » Elle esquisse un demi-sourire, comme amusée. Elle essaie d'avoir l'air détachée, de cacher tout le dégoût que lui inspire cette idée. Et elle y arrive, parce qu'elle a l'habitude, parce que c'est le même cirque à chaque réunion de sangs-purs à laquelle elle se doit d'assister. « Pourtant tes parents ont déjà l'air emballés. » Il faut dire que les parents de la belle s'emballent à chaque fois qu'un jeune sang-pur célibataire apparaît à l'une de ces maudites réceptions, parce qu'ils voient tout de suite un homme qui pourra lui passer la bague au doigt. « Mes parents ont seulement dit qu'on pourrait faire connaissance. » Même si elle a bien compris la finalité qu'ils espéraient. Un beau mariage, quoi d'autre ? Ah, oui, pardon : de beaux héritiers. Comment oublier ? Merlin, Freya, Morgan, elle voudrait tellement que ce manège cesse. « Alors faisons connaissance. » Si la proposition mot pour mot pourrait sembler douce si le ton était moins autoritaire, les doigts qui enserrent le poignet de la sang-pur le sont bien moins. Qu'est-ce que- « S'il te plaît, lâche-moi. » Elle tente de récupérer son bras mais ça ne sert à rien, il n'a visiblement pas envie de la laisser tranquille. Il doit se dire qu'il est dans son bon droit, allez savoir pour quelle raison. Parce qu'il est un Avery, qu'elle est une femme, que ses parents veulent déjà qu'il la prenne pour épouse alors pourquoi s'embêter avec les formalités ? Il est parfaitement à son aise, se moque bien de la terreur qui naît dans le ventre de Garance. Et son palpitant à elle s'emballe aussitôt. « Allez viens, on va juste faire connaissance, » qu'il répète, n'ayant pas à mettre beaucoup de force pour la tirer vers lui. « Non, laisse-moi tranquille. » Elle tente à nouveau de se libérer, agite vainement le bras mais obtient l'effet inverse de celui souhaité : elle sent la grippe du sang-pur qui se resserre, ses doigts marquant sûrement sa peau si blanche. Mais qu'est-ce qu'elle peut faire face à sa poigne, ou face à sa carrure ? Elle n'est pas bien grande, Garance, et pas bien forte non plus. Elle a été élevée comme une gamine de son rang, disciplinée et sage comme une image. Ce n'est pas à ces gosses qu'on apprend à se battre. Non, ces filles-là on veut en faire de parfaites petites sang-pur inoffensives – bonnes à mariée, encore que Garance ne l'est pas vraiment. « Lâche-moi, lâche-moi. » Elle ne parvient pas à dire autre chose, pas plus qu'à crier. Elle a la bouche sèche alors qu'elle sent sa main dans son dos. Mais elle continue de lui répéter de la lâcher, se disant naïvement qu'il va comprendre qu'il lui fait peur et se calmer. Elle plaque sa main sur son torse et tente de l'éloigner, mais elle a juste l'air ridicule. Il la tient trop fermement, elle n'arrive pas à le repousser, il est de plus en plus proche. Et son cœur bat si vite qu'il lui fait mal. Elle a envie de pleurer, mais lui ne veut toujours pas la lâcher. Elle manque d'air mais prie encore Freya, comme si un miracle pouvait arriver maintenant.

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But I come back to the water,
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See the line where the sky meets the sea? It calls me. And no one knows how far it goes. If the wind in my sail on the sea stays behind me, one day I'll know. If I go there's just no telling how far I'll go.


Dernière édition par Garance MacMillan le Mer 17 Avr - 3:45, édité 1 fois
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Pristina Sahatçiu
Ordre du Phénix
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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyVen 21 Jan - 16:40


Princesse charmante
@Garance MacMillan @"Sahatçiu Pristina"
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Occupée à faire éclater une nouvelle bulle de son chewing-gum au goût fraise, avec un intérêt somme toute manifeste, la Lionne demeurait aux aguets. Attentive à chaque mouvement, aussi minimes soient-ils, de la cohorte d’invités qui se trouvaient dans cet immense Manoir. Le lieu de la réception était à la hauteur de la famille qui y résidait, et la garde du corps avait sifflé d’admiration devant pareille vision. Bien que sa demeure familiale n’avait pas à rougir devant tant de faste. L’Ambassadeur moldu de la Serbie au Royaume-Uni possédait un domaine à la hauteur de ses exigences, d’homme expatrié. Sa fille unique, elle, rechignera toujours à être née avec une cuillère en argent dans la bouche, refusant par extension toute autorité paternelle. Bien que son cher et tendre père, puisse lui flanquer une frousse bleue, s’il s’y mettait. L’homme, possédait un certain panache, illustré par des années à étudier auprès de précepteurs exigeants. Les mêmes, voulus pour sa fille unique. La Lionne, aux prédispositions magiques.

L’ancienne Rouge et Or, qui avait embrassé cette carrière de protéger son prochain dans un idéal de Justice. Autant dans une protection rapprochée que dans une autre, bien plus en adéquation avec la magie. Bien que sa baguette, elle ne l’utilisait que très rarement. Préférant ses poings à des sorts, qui pouvaient rater leur cible, si leur intention n’était pas de mise. Alors, qu’en boxant, il y avait toujours une forte dose d’impact positif. Même si sa mère, lui avait toujours dit que la violence ne résolvait rien, Pristina Sahatçiu n’était étrangement pas de cet avis. La violence, parvenait à calmer certains différends. Comme lorsque dans la filière ‘Norma’ à l’UME où elle y avait fait ses études. S’offrant un duel armé, avec Isaac Wellington son adversaire de toujours. Celui, qu’elle parvenait à détester au plus haut point. Rugissante quand il s’agissait de filer une trempe bien sentie, à l’odieux ex-Serpentard. Star de Quidditch, qui plus était. Et, lorsqu’elle le voyait à la Une de la Gazette, la Serbe avait envie de lui arracher les yeux. Déformation, -purement et simplement-, professionnelle.

D’un geste machinal, elle remettait en place son nœud papillon à la couleur de son ancienne Maison, accroché au col de sa chemise blanche. Seule note de couleur, dans son uniforme de bodyguard. Un costume, qu’elle avait voulu ample pour se donner de la marge, si jamais elle devait partir au front. N’ayant retroussé que les manches noires de son veston sur ses coudes, laissant entrevoir ses différents tatouages. Aux pieds, ses éternelles Dr. Martens, achetées dans une boutique moldue à Camden Town. Et, pour discipliner sa crinière blonde, un chignon. Coiffé. Mais plus décoiffé, connaissant les aptitudes de l’ancienne Gryffondor dans les coiffures féminines. Mains dans les poches de son pantalon large, son regard brun foncé alternait entre son collègue qui venait de s’allumer une cigarette, -instant de pause-, et une silhouette gracile et éthérée qui tentait de fuir les convenances. Mûe par un instinct propre, la Serbe ne la quittait pas des yeux. Même lorsque celle-ci disparut à sa vue.

Contraignant la Lionne à partir en chasse. Sautillant, les mains toujours dans les poches, ses grosses bottines noires aux pieds. Marchant d’un pas rapide, sur le long chemin de graviers, il ne faut que quelques minutes au membre de l’Ordre du Phénix, pour assister à une scène qui ne lui plait guère. La même jeune femme, qu’elle a entraperçu quelques instants plus tôt, en proie avec un jeune homme insistant, aux manières plus que discutables. La jolie demoiselle a peur, la terreur se lit sur son visage. Tandis que lui, continue à être pétri d’une impolitesse folle et démesurée, qui met la garde du corps dans une rage incendiaire. Il ne faut que quelques secondes pour que la Serbe rapplique. Quelques secondes de plus, pour lui administrer un coup de poing dans l’abdomen, laissant le jeune homme prit de court et essoufflé. Ce dernier se tient le ventre, grimaçant. L’ancienne Gryffondor, aurait pu lui éclater les pommettes, la mâchoire ou les dents, mais elle s’en est abstenue. Sauf, s’il insiste. Là, elle ne prendra plus de gants. Autant au sens propre comme au figuré.

- Allez, retourne jouer avec ce qui te sert de service trois pièces. Avant que je te l’arrache à mains nues. Ou que tu ailles à Sainte-Mangouste, pour te le faire repousser ainsi que tes dents ! Grogna la Lionne à l’attention de ce type qui était sûrement un Sang-Pur et qui se croyait tout permis. Levant le poing vers lui, la bodyguard avait une flamme incandescente dans le regard. Elle ne plaisantait pas.

Pas du tout.
L’invité, -elle était sûre de l’avoir vu trainer auprès des jeunes demoiselles-, regarda la jeune femme qu’il avait embêté et la femme qui l’avait empêché d’aller bien plus loin. Et qui, furieuse, ne bougeait pas d’un iota. Toujours avec cette forme de défi dans les prunelles. Une botte noire crissa sur les graviers, la Lionne faisant mine de s’approcher. Et l’homme après quelques nano-secondes d’hésitation s’éclipsa en bougonnant, furieux d’avoir été ainsi ‘éconduit’. Il allait en référer à ceux qui organisaient cette soirée. Qu’il faudrait virer la folle, qui l’avait menacé. Chaque chose en son temps, Pristina Sahatçiu, lui bottera le cul bien assez tôt. Il n’avait pas à se tracasser pour ça.

- Ça va ? Je veux dire, il ne vous a pas … touchée, ce gros abruti ? Lentement, la Serbe s’approcha précautionneusement de la jeune femme, lui tendant sa main. Pour s’assurer qu’elle n’avait rien, et pour se présenter. Pristina Sahatçiu, vous n’avez plus rien à craindre avec moi. Je veille, sur vous. Un sourire tendre malgré cet accent qui trahissait ses origines qui n’étaient pas britanniques, attendant que la jolie princesse en détresse se présente à son tour.
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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyVen 3 Juin - 3:05

Princesse charmante
Juin 1980

       
@Pristina Sahatçiu & Garance MacMillan


Garance a l'impression d'être en plein cauchemar, pourtant la main ferme qui glisse dans son dos et celle qui enserre son poignet lui rappelle que tout ceci est bien réel. La peur qui lui noue le ventre, aussi, a quelque chose de bien réel. C'est la même qui luit dans ses yeux écarquillés. Pourtant, ça ne semble absolument pas déranger Avery qui garde la jeune femme contre lui, refusant absolument qu'elle le repousse. Il a clairement en tête le déroulé futur de la soirée, et qu'importe que ça ne convienne pas à la MacMillan. Il se moque complètement de ce qu'elle ressent, ça se voit à son attitude rustre et au manque total d'empathie dont il fait preuve lorsqu'elle lui demande de le lâcher. Il n'en a rien à faire, qu'importe qu'elle en soit à le supplier d'une petite voix. Dans ce pseudo-couple inventé par les parents MacMillan, c'est lui l'homme, alors pourquoi devrait-il l'écouter et encore plus lui obéir ?

Ce qui interrompt le cauchemar de Garance, c'est une tornade blonde qui fait se plier en deux son agresseur. Encore sous le choc, la sang-pur n'est même pas capable de bouger, ses yeux étant les seuls capables de se mettre en action. Et encore, ils ne font rien de plus que fixer alternativement la personne qui est intervenue – une femme en costume chic – et le sang-pur blessé et furieux. Interdite et immobile, elle assiste simplement à la confrontation entre Avery et l'inconnue qui n'hésite pas à le menacer de faire pire. « Allez, retourne jouer avec ce qui te sert de service trois pièces. Avant que je te l’arrache à mains nues. Ou que tu ailles à Sainte-Mangouste, pour te le faire repousser ainsi que tes dents ! » La MacMillan se dit qu'elle est courageuse, de s'en prendre ainsi à un homme au nom puissant dans la communauté sang-pur. Et aussi qu'elle est si vulgaire que sa mère en aurait les cheveux dressés sur la tête, si elle l'entendait.

La brune ne sait pas vraiment combien de temps a duré cette scène, mais elle l'a ressentie comme une éternité. Il faut dire qu'une partie d'elle avait terriblement peur qu'Avery se jette à nouveau sur elle, pourtant elle ne parvenait quand même pas à bouger pour s'éloigner de lui. Finalement, le jeune homme finit par fuir, non sans pester à voix basse. Mais Garance n'entend pas ce qu'il marmonne, trop perturbée par toutes les émotions qui fusent dans son cerveau et agitent terriblement son palpitant qui bat encore trop vite. Elle est soulagée qu'il soit parti, bien sûr, mais ça ne semble pas supprimer la peur qui l'étreint et le choc de ce qu'il vient de se passer. « Ça va ? Je veux dire, il ne vous a pas … touchée, ce gros abruti ? » Après un mouvement de recul qu'elle ne parvient pas à réfréner lorsque l'inconnue s'approche – pourtant doucement – d'elle, la jeune sang-pur secoue la tête de droite à gauche, pourtant elle sent encore la main d'Avery descendre dans son dos. Y repenser la fait frissonner, comme si subsistait au fond d'elle, en plus du dégoût, la peur qu'il revienne et recommence voire fasse pire. Un peu pour se rassurer sans doute, pour se prouver qu'elle n'est pas seule et n'a pas rêvé cette intervention miraculeuse, elle attrape la main qui lui est tendue. « Pristina Sahatçiu, vous n’avez plus rien à craindre avec moi. Je veille, sur vous. » « Merci, » souffle la brune d'une petite voix, la gorge encore serrée. Ça a quelque chose d'indéniablement rassurant, d'être avec une femme si courageuse qu'elle n'a pas hésité à frapper un sang-pur pour la protéger. « Vous pouvez... rester avec moi ? Je...Je me sens pas très bien. » Elle a besoin de se justifier parce qu'elle se sent ridicule d'être comme ça. Faible, bien sûr, mais plus concrètement elle est aussi tremblante et encore plus frêle que d'habitude.

Sans parler du fait qu'elle a terriblement envie de pleurer. Mais comme d'habitude, elle a pour réflexe de s'en empêcher. Des années à étouffer ses émotions en public, pour ne pas attirer les regards avec des larmes ou des sanglots et risquer de couvrir les MacMillan de honte, ça donne ça. Une jeune femme de vingt-trois ans profondément choquée mais qui n'ose pas pleurer pour relâcher ne serait-ce qu'un dixième de ce qu'elle ressent. Ce serait ridicule, n'est-ce pas ? Maman lui dirait sans doute qu'elle exagère, qu'Avery ne lui voulait pas de mal, qu'il était seulement ravi d'avoir trouvé une belle femme qu'il pourrait épouser. Garance s'en serait bien passé, comme de tous ces hommes à qui ses parents la vendent comme si elle n'était rien de plus qu'une future épouse et porteuse d'enfants. Il faudrait qu'elle se fasse à cette idée, pourtant, car aux yeux de ces sangs-purs c'est tout ce qu'elle est. C'est sûrement ce que pensait Avery, d'ailleurs. Une femme qui appartient aux autres, qui écoute et obéit, c'est ce qu'elle doit être. Pas comme la blonde à ses côtés, qui brille par une indépendance rugissante qu'elle jalouse un peu. Mais elle, elle n'est pas assez forte pour être comme ça, c'est certain. « Pourquoi vous êtes ici ? » Elle n'arrive pas à formuler d'une meilleure façon sa question qui pourrait paraître offensante. Mais la jeune MacMillan est simplement curieuse de savoir comment sa sauveuse est arrivée à une telle réception. Elle ne porte pas de robe, n'a pas l'allure d'une femme de sang-pur, et ici le service des coupes de champagne est assuré par des elfes de maison, pas par des sorcières et sorciers. Et la sécurité... Ce ne sont que des hommes, non ?

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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptySam 27 Aoû - 22:00


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La Lionne avait toujours haï ces hommes qui se croyaient toujours tout permis. Et encore plus lorsque ceux-ci étaient issus des familles respectables des Sang-Pur. Parce que ce sang, qui coulait dans leurs veines depuis des générations sans en être souillé, leur donnait tous les droits. Mais ça, la Serbe ne le supportait pas. Ne parvenait pas à l’imprimer dans sa tête blonde. Ça lui était pratiquement impossible. Et, pourquoi de telles manières rustres envers une jeune femme aussi délicate, que l’ancienne Rouge et Or venait de sauver ? Que se serait-il passé, si la garde-du-corps n’était pas intervenu à temps ? Si celle-ci n’avait pas menacé l’autre connard d’Avery qui s’était octroyé toutes les envies, qu’on ne lui refusait jamais ? Malgré que Pristina Sahatçiu fût tout de même née confortablement, cette dernière n’était pas une Pure. Et, toutes ces manières, cela la rendait malade.

Surtout lorsqu’une telle jeune femme avait été prise à parti. Que celle-ci aurait pu vivre les plus vils des émois. Dans son for intérieur, l’ancienne Gryffondor était soulagée. Que son interlocutrice n’ait rien de dommageable, et que son prétendu agresseur reparte la queue entre les jambes et les espoirs en mille morceaux. Espoirs, d’avoir voulu plus que la toucher, sûrement. Avec une grimace de pur dégoût qui n’était nullement feinte, la Lionne faisait en sorte de s’enquérir de la santé de la demoiselle auparavant en détresse. Encore sous le choc d’une telle rencontre et cela était pleinement compréhensible. Et, de la rassurer en se présentant avec un air des plus avenants et des plus sincères pour en récolter un « merci » soufflé d’une toute petite voix. Si charmante, qu’elle paraissait aussi légère qu’une plume.

- Ne me remerciez pas. C’est mon travail. Il a fait le con, j’ai sévi. C’était factuel. C’était aussi simple que ça. Aussi familier que le surnom que lui offrait sa meilleure amie, Mayra Alushi. Et de s’apercevoir que la santé de la jolie demoiselle, n’était pas au beau fixe. Qu’il y avait des peurs et des ombres. Bien sûr, je reste. Je ne vais nulle part. Je ne vous laisse pas seule. En aucun cas. Un tendre sourire, empli de bienveillance. Dites-moi, votre prénom. Vu que je vais rester un petit temps avec vous, autant sympathiser non ?

Tout en souriant, la Lionne lui offrait un refuge. Qui se matérialisait par l’un des bancs en fer forgé, non loin d’elles. Sans la brusquer, évidemment, la blonde lui désigna une potentielle assise, si jamais, elle voulait y prendre place afin de commencer à parler. En attendant que son interlocutrice se décide quant à sa proposition, la Rouge et Or se mit à esquisser un large sourire suite à l’interrogation somme toute assez légitime de sa vis-à-vis. Pourquoi, était-elle ici ? Au milieu de personnes qui étaient souvent des représentants de la gente masculine, étant donné ce métier de sécurité rapprochée. Un nouveau rire, mains présentes dans les poches de son pantalon de costume sombre.

Elle avait toujours adoré ça, l’ancienne Gryffondor : botter des culs. Mais, elle se voyait mal le dire à la demoiselle en de tels termes. Parce qu’elle était aussi précieuse et jolie qu’un diamant brut, cette jeune femme. Non, elle allait ménager ses propos la fille unique de l’Ambassadeur de Serbie au Royaume-Uni. Si sa métisse adorée ou lui-même avaient été dans les parages à cet instant, ils se seraient permis d’écarquiller les yeux de surprise. Parce que la Lionne, telle qu’ils la connaissaient, elle ne ferait jamais ça, non. Jamais.

- Je suis ici, parce que c’est mon travail. Je suis dans la sécurité rapprochée et on m’a mandatée sur cette réception. Je suis là, pour canaliser les mauvais garçons qui se comportent très mal, avec les jolies demoiselles qui n’ont demandé qu’à passer une soirée correcte. À nouveau, un sourire tendre et un regard brun foncé où perce un intérêt soudain. Assorti d’un questionnement doux. Cette réception … elle n’a pas l’air de vous plaire. Est-ce que je fais fausse route en vous disant ça ?



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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyLun 31 Oct - 0:12

Princesse charmante
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Encore sous le choc d'une telle altercation, Garance a la gorge nouée lorsqu'elle remercie celle qui est venue à sa rescousse. Elle n'ose pas imaginer ce qu'il serait advenu si elle n'avait pas été là. Jusqu'à quels extrêmes Avery aurait été capable d'aller ? La jeune femme n'a pas envie d'y penser, ayant déjà du mal à se défaire de la sensation de sa main descendant dans son dos. Raison pour laquelle, malgré le départ du sang-pur, elle ne se sent toujours pas bien. Il a déguerpi à la vitesse d'un hippogriffe enragé lorsqu'il s'est retrouvé confronté à plus fort que lui, mais il a laissé planer derrière lui une peur qui la fait encore trembler. « Ne me remerciez pas. C’est mon travail. Il a fait le con, j’ai sévi. » L'assurance de Pristina a quelque chose de rassurant, car même si elle en parle comme si ce n'était rien, elle a tout d'une héroïne aux yeux de son interlocutrice. La MacMillan ne sait pas ce qu'elle aurait fait sans elle – si, elle n'aurait rien fait, et c'est justement ça le problème. Elle a envie de pleurer, mélange de dégoût et de peur qu'elle étouffe pourtant car elle n'a pas le droit de pleurer. Elle se sent si faible et vulnérable à cet instant précis qu'elle parvient à faire taire la voix de sa mère dans sa tête qui lui dit de passer à autre chose. Pas de là à verser ne serait-ce qu'une petite larme, mais elle ose demander à la jeune femme de rester à ses côtés, comme une présence protectrice qui l'aidera à se calmer le temps qu'elle reprenne ses esprits et cesse de trembler. Elle espère que ce n'est pas déplacé. Elle espère que cette femme comprendra. « Bien sûr, je reste. Je ne vais nulle part. Je ne vous laisse pas seule. En aucun cas. » La brune sent son cœur s'alléger un peu en entendant cette phrase, indéniablement rassurée à cette idée même si pour l'instant l'inquiétude tire toujours ses traits délicats. Au contraire de ceux de Pristina, éclairé par un sourire doux. « Merci, » murmure-t-elle de nouveau, dans un souffle timide. « Dites-moi, votre prénom. Vu que je vais rester un petit temps avec vous, autant sympathiser non ? » « Garance, » répond simplement la jeune femme, préférant ne pas y ajouter son patronyme car ce soir elle aimerait s'en détacher. Ne serait-ce qu'un instant, ne pas être une MacMillan dont les parents réclament à tout prix un bon mariage et des héritiers. Elle souhaite simplement être Garance ce soir – à défaut d'avoir le courage pour l'être toute sa vie.

Lorsque sa sauveuse désigne un banc métallique derrière elle, Garance esquisse un sourire reconnaissant puis va s'y installer. Elle se sent un peu mieux une fois assise, ses jambes tremblantes n'ayant alors plus à supporter son corps qui lui semble si lourd. Cependant, son esprit est toujours encombré par des pensées étouffantes qui tournent en boucle, dont certaines lui font froid dans le dos. Si bien que sa langue se délie pour briser le silence qui les entoure et, peut-être, parvenir à songer à autre chose qu'à ce qu'il vient de se produire. Elle s'accroche à quelque chose qui l'intrigue chez Pristina – outre son assurance qu'elle trouve admirable –, à savoir la raison de sa présence au manoir Parkinson ce soir. Sa tenue lui fait un peu penser à Ally et ses habits moldus, ce qui est bien la preuve qu'elle n'est pas ici en tant que sang-pur participant à la réception. Soit elle s'occupe du jardin à la place des elfes de maison, soit elle fait partie des personnes veillant à la sécurité de cette soirée... Coincée dans les clichés qui la bercent depuis qu'elle est haute comme trois pommes, Garance a du mal à croire à la deuxième possibilité, bien que ça semble cohérent avec l'allure charismatique de la blonde et la violence dont elle a su faire preuve face à Avery. « Je suis ici, parce que c’est mon travail. Je suis dans la sécurité rapprochée et on m’a mandatée sur cette réception. Je suis là, pour canaliser les mauvais garçons qui se comportent très mal, avec les jolies demoiselles qui n’ont demandé qu’à passer une soirée correcte. » Le sourire de Pristina assorti des mots jolies demoiselles suffisent à embarrasser un peu la MacMillan dont les joues rougissent contre son gré – au moins ça lui redonne quelques couleurs. Elle porte une main à son visage pour en dégager une mèche de cheveux qu'elle vient coincer derrière son oreille, et ce surtout dans le but, pour être honnête, de s'occuper les mains. « Vous faites bien votre travail alors, » répond-elle doucement, comme une nouvelle façon de la remercier pour son sauvetage. N'importe qui la connaissant un minimum sait qu'elle peut passer des heures à remercier quelqu'un qui l'a aidée, alors envers la femme qui l'a sauvée des griffes d'Avery... Sa reconnaissance durera sûrement de longs mois encore tant l'incident l'a terrorisée. « Cette réception … elle n’a pas l’air de vous plaire. Est-ce que je fais fausse route en vous disant ça ? » La question est douce, sans accusation, pourtant Garance ne sait pas tout de suite comment y répondre. Il est vrai qu'elle n'a pas l'aisance de sa sœur aînée durant ces réceptions, mais à côté de Camelia elle a sans doute tout de la sang-pur parfaite lorsqu'elle s'y présente. Il faut dire que sa cadette, outre son langage souvent cru, ne manque pas d'opportunité pour se faire remarquer, entre sa maladresse, son caractère bruyant et sa tendance à ne jamais mettre sa robe parfaitement comme Mère le souhaite. Sa petite sœur les détestait, ces soirées de la haute, les appelant même des réunions de péteux. Par rapport à elle, l'ancienne Serdaigle n'avait sans doute pas à se plaindre de devoir y assister, les acceptant bien plus facilement dans son quotidien. « D'habitude elles ne me déplaisent pas à ce point, » admet-elle finalement. Une partie d'elle s'est toujours dit que c'était sa place, un des endroits où elle apparaît sous son meilleur jour aux yeux des autres – qu'importe qu'elle ait à jouer la comédie pour cela. Mais elle est discrète, Garance. Trop sans doute. Trop effacée, trop timide, trop réservée. Trop vulnérable, ne peut-elle s'empêcher de penser alors qu'elle sent encore la prise d'Avery sur son poignet. « J-Je... » Sa voix tremble de nouveau tandis que la désagréable impression d'être ridicule envahit son esprit. C'est ce que sa mère dirait à n'en douter si elle la voyait, affirmant qu'elle ne devrait pas se mettre dans un tel état pour si peu, qu'elle exagérait. Pourtant la peur et la honte qui lui tordent les tripes l'empêchent de nier qu'elle a vraiment mal vécu cette situation. « Je ne sais pas pourquoi il a fait ça. » Ou plutôt, elle ne veut pas le reconnaître. Parce qu'être perçue comme un trophée à conquérir par tous ces hommes, année après année, sous prétexte qu'à 23 ans elle n'a pas toujours pas de fiancé, c'est d'une violence inouïe. Et que cette réalité elle a bien du mal à la fuir désormais, parce que ce qu'il s'est passé n'en est qu'un rappel brutal.

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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyMar 7 Fév - 16:45


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Cette charmante demoiselle avait failli subir les débordements d’un homme de Sang-Pur. Un de ceux, dont il se croyait tout puissant, à cause de son sexe et de la pureté de son sang. Pristina Sahatçiu avait toujours détesté cet état de fait à Poudlard, rugissant quand cela s’avérait nécessaire. Fille d’Ambassadeur mais née-Moldue, elle savait ce qu’était le racisme et cette primauté dûe à ceux et celles issus des beaux rangs. Même si elle n’était pas à proprement parler sans le sou, au vu de la condition privilégiée de son cher et tendre paternel, il y avait Mayra Alushi. Celle qui était sa meilleure amie devant l’éternel, celle avec qui, il avait été si aisé de se lier d’amitié pour faire les quatre cents coups, dans le tout Poudlard. N’en déplaise à tous ces satanés puristes, envers lesquels la Serbe faisait un charmant doigt d’honneur.

Mais, cette jeune femme qui en tremblait encore, elle, elle avait besoin d’être protégée. Que l’ancienne Gryffondor lui octroie une épaule, sur laquelle s’appuyer. Car rien ne prétendait échapper aux prunelles brun foncé de la Lionne : l’épisode avait été traumatique. Et par Godric, heureusement qu’elle était arrivée à ce moment précis ! L’autre jeune homme qui n’avait point demandé son reste, n’aurait jamais entendu un ‘non’. Ne se serait jamais arrêté. Pire, il aurait potentiellement apprécié cela, dégoûtant au possible l’ancienne Rouge et Or, qui détestait à raison ce genre de personnes. Surtout, quand ces dernières pensaient avec ce qui leur servait de service trois pièces. Tout un charmant programme.

- Ne me remerciez pas. Un tendre sourire à l’égard de cette jeune femme au prénom encore inconnu mais qui se dévoilait finalement. Et, un très joli prénom, ceci étant dit. Garance ? Votre prénom est doux à l’écoute et sensiblement poétique. Il vous correspond, je trouve. Des compliments qui n’étaient point voilés. Et … à quoi bon, de toute manière ? Et de sourire encore plus, quand la jeune demoiselle accepte de venir prendre place sur un banc en fer forgé.

Garance, de son joli prénom, semblait peu à peu se détendre en compagnie de la Lionne. Pristina Sahatçiu, laissait à ses comparses le soin d’assurer le restant de la sécurité de cette réception. Afin de rester avec celle, qu’elle avait sauvé d’un affreux coup du sort. Les mimiques étaient somme toute attendrissantes et emplies de légèreté, comme ce prénom qui glissait sur la langue, quand la Serbe voulait se l’énoncer. Avant un rire fugace, aux dires de sa protégée. Car oui, il n’y avait nul doute à ce sujet : elle faisait bien son travail. On ne lui avait jamais reproché. Botter des culs, elle adorait ça, l’ancienne Rouge et Or. Quitte à s’en faire un véritable leitmotiv et un travail des plus prenants.

- Je me dis qu’en ayant collé la frousse à ce petit connard, c’est que j’ai bien fait mon boulot. Et, qu’on ne pourra pas me le reprocher. Un tendre sourire, parce qu’il y avait des vérités à énoncer et à entendre. Notamment à propos de la tournure de cette réception, qui aurait presque fini en drame passionnel et abject, par ailleurs. Il suffit d’un moment tel que celui-ci pour vous faire relativiser, Garance. Et, c’est tout à fait compréhensible. Un silence, qui n’avait rien de pesant au contraire. Alors que la garde-du-corps, s’autorisait un geste fugace : à savoir poser une main chaleureuse sur l’une appartenant à la jeune femme. Il a fait ça, parce que vous êtes jolie. Très jolie même. Que vous semblez douce et qu’il était certain que vous ne lui refuseriez rien. Et vous n’êtes peut-être pas mariée ou fiancée … ce qui a suffi pour attirer les convoitises et les gros cons. Un rire flûté. Pardonnez mon langage, mais il n’avait rien d’un gentilhomme de bonne famille, cet idiot qui ne pensait pas avec son cerveau …




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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyJeu 16 Fév - 20:22

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Ô par Freya, si Mère la voyait. C'est l'une des pensées qui obstruent constamment l'esprit de Garance lorsqu'elle a l'impression de faire quelque chose de mal. Et c'est le cas ce soir, où elle est si faible qu'elle a besoin d'être secourue par une femme heureusement bien plus intrépide qu'elle. Elle peut presque entendre sa mère lu dire de se montrer plus digne, d'être plus forte – elle déteste cette impression que sa voix ne la quitte jamais, à l'image de la pression qu'elle fait peser sur ses épaules. Pourtant, elle se sent si mal que, pour une fois, elle parvient à s'en défaire. À l'ignorer, juste un instant, celui qu'elle prend pour demander à sa sauveuse de rester auprès d'elle. Elle ne veut pas rester seule. Elle ne peut pas rester seule. Et lorsque Pristina accepte, la MacMillan la remercie encore. « Ne me remerciez pas, » dit encore la blonde, toujours un doux sourire aux lèvres. Pourtant Garance pourrait le faire indéfiniment, de simples mots ne pouvant témoigner de toute la gratitude qu'elle ressent.

C'est sans mal qu'elle donne son prénom à celle qui l'a sauvée, ayant conscience que ne pas le faire serait terriblement injuste mais aussi peu pratique maintenant qu'elle a accepté de rester à ses côtés. « Garance ? Votre prénom est doux à l’écoute et sensiblement poétique. Il vous correspond, je trouve. » La brune esquisse un sourire gênée, baissant les yeux tandis que joues prennent une teinte légèrement rosée. Par Freya, pourquoi les compliments lui font toujours beaucoup trop d'effet lorsqu'ils proviennent de la gente féminine ?

Tentant d'ignorer la chaleur émanant de ses joues à la couleur réhaussée, Garance prend place sur le banc que lui suggère la charmante blonde. Par réflexe, elle veille à ne pas froisser sa robe de couturier, sachant combien Mère détesterait cela. Ce devrait sans doute être la dernière de ses préoccupations, pourtant la jeune femme est tellement conditionnée à devoir être parfaite que ça en devient instinctif chez elle. Elle a sûrement l'air ridicule, mais c'est trop tard à présent, et puis Pristina l'a aperçue dans un tel moment de faiblesse que ça ne pourra jamais être pire. Comme elle le dit, elle n'a fait que son travail – mais, aussi simple que puisse lui paraître cette tâche, elle a sauvé la vie de la MacMillan en le faisant. C'est un signe qu'elle le fait bien, n'est-ce pas ? « Je me dis qu’en ayant collé la frousse à ce petit connard, c’est que j’ai bien fait mon boulot. Et, qu’on ne pourra pas me le reprocher. » D'un simple et discret hochement de la tête, Garance fait savoir qu'elle est d'accord avec les dires de la garde du corps : personne ne pourrait lui reprocher un travail si bien fait. Bien que, sans surprise, elle ne saurait être aussi vulgaire que l'a été son interlocutrice – Mère lui a toujours dit qu'une telle bassesse de langage était indigne de leur statut.

Pourtant aujourd'hui, son statut ne lui a apporté que de mauvaises choses. À commencer par cette réception, aussi ennuyante qu'étouffante. Elle l'a passée à écouter les plus joyeuses nouvelles de tous les sangs-purs présents ce soir sans même pouvoir s'en réjouir. Ô, elle a fait semblant, bien sûr. Pourtant, du mariage d'un tel à la grossesse d'une telle, en passant par les premiers pas d'un héritier parmi tant d'autres, rien ne lui faisait vraiment plaisir car tout la remettait à sa si petite place : celle d'une sang-pur de plus de vingt ans, ni mère, ni mariée, ni même fiancée. Il paraît que c'est ainsi qu'on devient le déshonneur de sa famille – et si les MacMillan savaient toute la vérité sur la troisième enfant de la fratrie, elle le serait à n'en douter. Pourtant elle continue de mentir, piégée dans un rôle dont elle ne veut pas, un rôle qui ce soir a fait d'elle une proie. Au point que ce soir elle se questionne, ne comprenant pas comment Avery ait pu en venir à de tels extrémités alors que ses parents ont simplement parlé de faire connaissance – et qu'elle comptait, comme toujours, trouver une excuse pour qu'il soit rayé de la liste de ses prétendants comme tant d'autres avant lui. « Il suffit d’un moment tel que celui-ci pour vous faire relativiser, Garance. Et, c’est tout à fait compréhensible. » Oh, il y en a eu d'autres, des moments où elle a relativisé. Dans le bon sens comme dans le mauvais – parfois elle se sent terriblement chanceuse d'être née dans une famille qui ne manque de rien, parfois elle maudit toutes les contraintes avec lesquelles elle doit composer depuis vingt-trois longues années. La main de Pristina se pose sur sa main à elle, dans un geste rassurant mais qui la trouble bien trop à son goût. « Il a fait ça, parce que vous êtes jolie. Très jolie même. Que vous semblez douce et qu’il était certain que vous ne lui refuseriez rien. Et vous n’êtes peut-être pas mariée ou fiancée … ce qui a suffi pour attirer les convoitises et les gros cons. » La blonde laisse échapper un léger rire tandis que Garance sent sa gorge se nouer de nouveau. Ces mots lui rappellent qu'elle n'est qu'un trophée à obtenir aux yeux de ses hommes, et c'est une sensation terriblement détestable. « Pardonnez mon langage, mais il n’avait rien d’un gentilhomme de bonne famille, cet idiot qui ne pensait pas avec son cerveau … » C'est amusant de voir le contraste qu'il y a entre leurs deux façons de parler : l'une doit être la plus irréprochable possible, l'autre s'en moque voire s'en amuse. « Il plaisait beaucoup à mes parents, pourtant, » commente-t-elle avec une espèce de désillusion dans la voix. Oui, Avery plaisait à ses parents – un jeune et riche sang-pur encore célibataire, que pouvaient-ils demander de plus ? « Et s'il revient quand vous ne serez plus là ? » Que ce soit ce soir, lorsque Pristina devra retourner faire son travail, ou à une prochaine réception où le sang-pur sera sans doute lui aussi. « Je saurai jamais me défendre comme vous l'avez fait. » La preuve en est que lorsque la blonde est intervenue, Garance était tout simplement incapable de repousser suffisamment le sang-pur pour s'en sortir seule. Elle n'aurait pas pu. Elle en prend doucement conscience, maintenant qu'elle a été confrontée à cette affreuse situation, et ça la terrifie.

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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyLun 3 Avr - 17:40


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Les réceptions où trônaient le faste inhérent aux Sang-Pur, était pour Pristina Sahatçiu, une manière de les étudier dans leur état naturel. Tous et toutes, étaient pétris de faux-semblants et d’hypocrisie. De ce quelque chose, qui leur collait à la peau comme un second derme. Sous l’apanage de l’élégance s’occultait souvent des façons indélicates de briller en société. Et, ce à quoi venait d’assister la garde du corps moldue et entraînée était un exemple bien trop concret. Comme à son habitude, l’ancienne Gryffondor avait usé de verve véhémente et de poings pour se défaire d’une situation incommodante. Son père, l’Ambassadeur de Serbie au Royaume-Uni ne cautionnait pas vraiment les moyens mis en œuvre par sa progéniture pour parvenir à ses fins.

Or, elle, elle s'en fichait bien évidemment.

La fin étant de faire déguerpir l’autre Sorcier, la queue entre les jambes. Littéralement. Parce qu’il s’en était pris à une demoiselle douce et charmante qui n’avait rien demandé. Si ce n’était seulement un peu de solitude. Et non pas se faire courser telle une proie, sous les bons vouloirs d’un désir essentiellement masculin. Ça, ça mettait hors d’elle la blonde. Ça la mettait en rogne, et elle aurait encore envie de rugir, par Godric ! Mais, elle les connaissait les hommes et leur fâcheuse tendance à penser avec autre chose que leur véritable cerveau : cet abruti reviendrait à la charge quand elle, elle ne serait pas là. Et, celle qui se prénommait Garance devrait un jour où l’autre se défendre.

Même si la jeune femme blonde avait des envies de protéger, son interlocutrice. En-dehors de ce que lui octroyait la bienséance. Assise sur ce banc à côté de cette jeune demoiselle à l’apparence d’une fleur des plus fragiles, -elle est sûrement bien plus forte qu’elle ne le pense par ailleurs-, Pristina Sahatçiu assène quelques vérités. Sous couvert de sourires tendres et bienveillants. Ces mêmes témoignages d’affection dont elle peut user et abuser quand sa meilleure amie vient trouver refuge chez elle, ou quand il lui faut l’aider. Ici, il y a vraiment une demoiselle en détresse. Une jeune femme à secourir. À aider. À la fois d’un jeune homme abusif et de cette société rétrograde qui cantonne les héritières Sang-Pur à fournir une lignée digne de leur ascendance.

Ce qui dégoûtait allègrement la Serbe. Qui, si elle n’était pas en charmante compagnie, ne se serait point privée de cracher sur le sol. À quelques millimètres, cependant, de ses Dr. Martens adorées.

- Vous l’avez dit vous-même : il plaisait à vos parents. Et non pas à vous. Un silence et un autre sourire engageant de l’ancienne Gryffondor, qui n’avait de cesse de contempler sa jeune vis-à-vis avec un regard brun foncé attendri. Et vous Garance ? Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Seulement à vous ? Vos parents, je m’en fiche. Mais … vous ? Un rire tout aussi tendre pour chasser la peur de la jolie Garance. Alors … si je peux me permettre, je vous collerais comme votre ombre. Et, je ferais en sorte de m’arranger avec mes collègues pour venir aux réceptions, où vous, vous serez. D’accord ? Un clin d’œil. Je ne serais pas contre un envoi de hibou par exemple. Pour être mise au courant.

Et … en ce qui concernait la défense …

- Je peux vous apprendre à vous défendre, si vous le voulez. Une demoiselle de votre rang, ne doit-elle point s’intéresser à tout ce qui peut l’entourer ? Au pire, vous direz à vos parents que vous retrouverez une amie pour le thé et moi, je vous apprendrais la boxe. Un silence, auréolé d’un sourire et d’une main tendue. Ça vous plairait ça ?



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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyVen 2 Juin - 14:14

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Garance a été élevée avec l'idée qu'un jour elle épouserait un beau et riche sang-pur dont elle porterait et élèverait les enfants. Avoir un mari et de charmants petits héritiers gambadant dans un immense manoir, c'était l'accomplissement ultime dans leur société, celui dont ses parents lui vantaient sans cesse les mérites, celui vers lequel la jeune MacMillan devrait tendre sans se poser de question. Elle était censée vouloir devenir une épouse puis une mère, indéniablement. Pourtant, les années lui ont petit à petit fait réaliser que ces aspirations n'étaient pas réellement les siennes : elle ne faisait que s'y conformer, conditionnée depuis sa tendre enfance à vouloir cela. Si elle s'écoutait vraiment, Garance ne laisserait aucun homme l'approcher d'aussi près hormis ses quelques amis, refuserait en bloc toutes les propositions d'éventuel fiancé de ses parents et, surtout, elle admettrait que ce n'est pas la gente masculine qui fait battre son cœur plus vite. Voilà des années qu'elle sait que ce sont les femmes qui lui plaisent, et des années qu'elle se noie dans des mensonges qui l'étouffent un peu plus chaque jour, incapable d'être honnête car cela signifierait perdre tout ce qu'elle a. Que lui resterait-il, si elle était reniée par sa famille ? Elle qui n'a toujours été habituée qu'au luxe que lui apporte sa condition, elle serait bien incapable de se débrouiller sans.

Pristina, elle, semble tout le contraire : sauvage, libre et indépendante. D'une certaine façon, la MacMillan l'envie un peu pour ça – ce serait plutôt de l'admiration, en réalité. Alors que la sang-pur s'assure d'apparaître toujours sous son meilleur jour, de se montrer la plus polie possible et de ne jamais élever la voix, son interlocutrice se moque même de la façon dont elle parle et n'hésite pas à se montrer étonnamment vulgaire. Bien plus, en tout cas, que toute autre personne dans le manoir Nott, Garance en est certaine. Ainsi, la voilà qui insulte sans hésitation Avery et son comportement qui n'a rien du gentilhomme de bonne famille, comme elle le formule ensuite pour adoucir un peu ses propos. Pourtant, la MacMillan pensait le contraire avant leur altercation, ses parents lui ayant après tout vanté les mérites du jeune homme pendant de longues minutes. Il leur plaisait, indéniablement, parce qu'il respectait leurs critères : de sang pur, célibataire et prêt à épouser leur troisième enfant. « Vous l’avez dit vous-même : il plaisait à vos parents. Et non pas à vous. » En effet, il ne lui plaisait pas. En réalité, aucun homme ne lui plaît, mais c'est bien quelque chose qu'elle ne peut pas avouer. Ni à Pristina, ni à ses parents, ni à personne. Seuls Isaac et Elvira sont au courant, et à ses yeux c'est déjà bien trop tant elle craint les conséquences qu'une telle révélation pourrait avoir sur sa vie. « Et vous Garance ? Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Seulement à vous ? Vos parents, je m’en fiche. Mais … vous ? » Garance ne peut pas s'empêcher de penser qu'elle a un rire tout aussi charmant que son sourire, pourtant elle se sent presque honteuse de cela. Elle ne devrait pas penser ainsi, pas vrai ? Mais comment peut-elle bien lutter contre de telles pensées alors que Pristina est aussi rayonnante qu'elle est sublime. « Pouvoir passer une soirée tranquille, » suppose-t-elle d'une voix un peu hésitante, sans oser formuler d'autres désirs plus profonds et sincères.

Malgré elle, Garance craint le moment où elle se retrouvera seule et risquerait d'être à nouveau une proie pour Avery. Elle sait pertinemment qu'elle sera incapable de se défendre, comme elle l'a été tout à l'heure, et c'est pour ça qu'elle redoute le départ de Pristina. Pourtant, celui-ci est inévitable : elle devra retourner faire son travail à un moment ou à un autre, sans parler du fait qu'elle ne sera sans doute pas à la prochaine soirée où la MacMillan devra se rendre et croisera sûrement Avery. « Alors … si je peux me permettre, je vous collerais comme votre ombre. Et, je ferais en sorte de m’arranger avec mes collègues pour venir aux réceptions, où vous, vous serez. D’accord ? » Le clin d'œil de la garde du corps lui fait monter le rouge aux joues alors qu'elle baisse les yeux, un peu embarrassée. Si l'idée la touche beaucoup, elle craint qu'elle soit difficile à mettre en place. Et, surtout, elle a peur de ne pas pouvoir contrôler ses pensées – ni ses envies – si elle revoit plusieurs fois la charmante blonde. « Je ne serais pas contre un envoi de hibou par exemple. Pour être mise au courant. » La sang-pur relève finalement les yeux. « Je vais à toutes celles où les MacMillan sont invités, généralement. » Plus parce qu'elle y est poussée par ses parents que par véritable volonté, mais comme souvent Garance courbe l'échine et suit docilement ce qu'on lui dit. « Mais si vous me donnez votre adresse, je peux vous envoyer un hibou, bien sûr. » Au fond d'elle, elle a l'espoir que les choses changent à partir de septembre : une fois qu'elle sera à l'université et à Poudlard, elle veut croire qu'elle n'aura plus se rendre si souvent à ces soirées.

Et puis, finalement, est abordé un autre point... plus épineux. « Je peux vous apprendre à vous défendre, si vous le voulez. Une demoiselle de votre rang, ne doit-elle point s’intéresser à tout ce qui peut l’entourer ? Au pire, vous direz à vos parents que vous retrouverez une amie pour le thé et moi, je vous apprendrais la boxe. » La brune n'a aucun doute qu'elle saurait sans mal mentir à ses parents à ce sujet. C'est triste mais elle le fait si souvent et pour tellement de choses qu'en réalité ça n'aurait rien de nouveau. Pourtant, elle n'est pas sûr qu'apprendre la boxe soit quelque chose qui lui convienne vraiment. « Ça vous plairait ça ? » Passer du temps avec Pristina lui plairait à n'en douter, bien qu'elle songe à la même problématique que pour les réceptions où la garde du corps viendrait – l'attachement, s'il faut mettre un mot dessus qui en cache beaucoup d'autres. Mais l'activité en elle-même l'inquiète un peu plus. « J-Je ne sais pas si ce serait une bonne idée, » admet-elle d'une petite voix, n'aimant pas aller contre les idées des autres. « Je ne sais vraiment pas me battre. » C'est bien là tout le problème, non ? « Et je ne suis pas très à l'aise avec la violence, pour être honnête. » Qu'elle vienne des autres ou d'elle-même : Garance n'a jamais été habituée à la violence et a bien du mal à se faire à celle du monde qui l'entoure. « Mais c'est vraiment gentil de me proposer ça... Merci. » Pourtant, son palpitant agité lui souffle d'accepter car elle adorerait revoir la garde du corps – mais ce ne sont pas de bonnes raisons de le faire, n'est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyDim 18 Fév - 13:20


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Bien qu'étant la fille unique de l'Ambassadeur de Serbie qui avait dès lors pris ses quartiers au Royaume-Uni, on s'attendait alors à ce que Pristina Sahatçiu brille par une abnégation sans failles et une docilité hors norme, n'est-ce pas ? Or, pour la Lionne, il n'en était rien. Il était strictement hors de question, qu'elle en vienne à obéir, malgré l'image qu'elle pouvait offrir en société et qui pourrait, sans conteste, ternir l'image de son paternel. Évidemment, celui-ci avait eu d'autres projets pour sa fille unique et le fait d'être une garde du corps, n'en faisait étrangement, pas partie. Cependant, la blonde était libre et indépendante et même un Ambassadeur en colère, ne modifierait jamais ses plans d'avenir.

C'était pourquoi, elle était à ce genre de réception. Où trônaient les faux-semblants et les sourires désabusés. Où les Sang-Purs témoignaient de cette supériorité dont ils étaient toutes et tous fiers, inscrits à jamais dans le registre des vingt-huit sacrées par l'un de ses éminents membres : un Nott. Si, l'ancienne Gryffondor avait cru s'ennuyer avec cette noblesse dont la discussion ne s’embarrassait que de politesses, cela était tout le contraire visiblement. L'une de ses demoiselles de bonne famille avait été en détresse. Courtisée par un odieux personnage pour le moins dégoûtant que la Serbe s'était empressée de renvoyer sur les roses. Avec un sacré coup de pied au cul et des insultes bien senties.

Mais, c'était le genre à ne pas abandonner. Et ... dès lors que Garance MacMillan se retrouvera seule à nouveau, il tentera à nouveau sa chance. Et cela, l'ancienne Rouge et Or ne pouvait le tolérer. Surtout quand son interlocutrice venait de lui évoquer un souhait, qu'elle serait peut-être en mesure d'exaucer. Pouvoir passer une soirée tranquille, ça ne devrait pas être demandé, ça devait arriver. Tout simplement. C'était bien triste d'en arriver là. Étant donné la faune masculine qui peuplait ce lieu, par ailleurs.
Ce qui donnait allègrement la nausée à la Serbe.

- On va faire en sorte que vous passiez une soirée tranquille. Je vais faire en sorte que ça soit le cas. En éloignant avec de sacrés coups de pieds au cul, le fils Avery. Ce n'était pas ainsi formulé mais ça se terrait dans le regard brun foncé. Tout comme la volonté de participer à tous ces évènements où la jolie jeune femme sera présente, pour représenter sa famille.

Si au départ l'idée lui semblait être amorale, la demoiselle au doux prénom de fleur paraissait avoir reconsidéré ses pensées à ce sujet. Et, il n'en fallait pas plus pour la garde du corps, d'en sortir une carte de visite. Où d'un coup de baguette présent sur le verso, elle y fit apparaître son adresse, en lettres rouge et or. À l'image de son ancienne Maison, dont elle n'était pas peu fière d'y être restée durant sept années consécutives.

- Je vous fais la promesse d'être présente à toutes celles où votre famille ira. Et, de rester à vos côtés, si ce genre de co ... d'incident fâcheux venait à se reproduire. Sur ma carte de visite, vous avez mon adresse. N'hésitez pas à m'envoyer un hibou. Même pour me dire des banalités, je serais plus qu'heureuse de vous lire, Garance. Un clin d’œil, un sourire. Et une légère grimace, quand sa vis-à-vis n'eut pas l'air réceptive à l'idée de se défendre dans cette société. Ne pas savoir se battre, ça s'apprend mais ne pas le vouloir, c'est encore autre chose.

Et cela, la Serbe n'était pas en mesure de le modifier réellement. Ça devait venir de la jeune femme qui était avec elle, seulement d'elle. Et, il n'était pas question qu'elle en vienne à la forcer de quoi que ce soit. Ce n'était pas dans son intérêt. Certainement pas.

- Alors ... si vous n'êtes pas à l'aise avec la violence, ce que je conçois tout à fait, je peux toutefois vous proposer quelque chose. Parce que vous devez bien le savoir ... que des mots sont certainement bien plus douloureux que des coups de poing. Et, même si j'ai cogné ce petit enfoiré de fils Avery, rien ne serait plus délicieux que de mettre à mal sa virilité. Généralement, ça, les hommes n'aiment pas et vous serez assurée d'être tranquille ici ainsi qu'à la prochaine réception. J'en parle par expérience. Un ricanement, assorti d'un tendre sourire. J'aimerais beaucoup vous inviter à danser afin de modifier ce début de soirée catastrophique en quelque chose de plus charmant ... mais ... quelque chose me dit que vous le refuserez. N'est-ce pas ?

Ce n'était clairement pas un reproche, c'était une certitude. Parce que la Lionne comprenait parfaitement ce refus qui serait présent dans peu de temps, de toute façon.



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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyMer 17 Avr - 4:27

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Ce que Garance désire réellement, au-delà des exigences de ses parents, sans prendre en compte les attentes de sa famille, au plus profond de son cœur d'artichaud, elle ne saurait l'avouer à une femme qu'elle a rencontrée il y a si peu de temps. Il lui a fallu des années pour oser parler à sa marraine, qui est pourtant l'une des personnes avec qui elle se sent la plus en sécurité, de son attirance pour les femmes allant de pair avec sa peur de son destin programmé d'épouse et de mère. Elle ne saurait avouer un si lourd secret à une presqu'inconnue, même aussi gentille et charmante que Pristina. Au lieu de ça, elle formule elle désire bien plus simple, mais tout aussi honnête : passer une soirée sans être dérangée. Une soirée en toute quiétude, sans ses parents et leurs propositions intempestives, sans prétendants qui refusent d'entendre ses refus, sans discussions plates et creuses à propos du énième bébé d'une telle ou de la promotion d'un tel. Dans l'immédiat, c'est tout ce qu'elle pourrait souhaiter : qu'on la laisse tranquille, qu'on oublie un peu qu'elle existe. « On va faire en sorte que vous passiez une soirée tranquille. Je vais faire en sorte que ça soit le cas. » « Merci, » murmure-t-elle alors que l'ombre d'un sourire éclaire finalement son visage. Elle ne sait pas comment la garde du corps peut lui assurer cela si ce n'est en restant à ses côtés jusqu'à la fin de la fête et en frappant sans tendresse le moindre indésirable l'approchant, mais elle est touchée qu'elle en ait l'intention. Elle n'y croit pas vraiment, au fond, parce qu'elle se dit qu'elle a sûrement du travail qui l'attend et qu'il doit être bien plus important que le baby-sitting que la sang-pur lui impose pour l'instant.

Ce qui la fait douter, c'est cette conviction avec laquelle Pristina affirme être prête à la coller comme son ombre en venant à toutes les réceptions où elle sera. Comment est-ce même possible ? Quand bien même la MacMillan lui enverrait par hibou la date et l'heure de toutes les réceptions auxquelles sa famille compte se rendre, comment être sûre qu'elle pourra y être ? Et qu'elle saura où trouver la sang-pur si cette dernière décide de s'écarter un peu de la foule de convives, risquant dès lors d'être importunée comme aujourd'hui ? « Je vous fais la promesse d'être présente à toutes celles où votre famille ira. Et, de rester à vos côtés, si ce genre de co ... d'incident fâcheux venait à se reproduire. Sur ma carte de visite, vous avez mon adresse. N'hésitez pas à m'envoyer un hibou. Même pour me dire des banalités, je serais plus qu'heureuse de vous lire, Garance. » Le clin d'œil de Pristina assorti de son sourire si lumineux font instantanément rosir les joues de la sang-pur qui, comme pour cacher sa gêne, remet maladroitement une mèche de cheveux derrière son oreille. « C'est très gentil mais... Vous n'êtes pas obligée de faire ça, vous savez ? » Elle a sûrement des obligations bien supérieures à l'aberrante fragilité d'une sang-pur incapable de se défendre elle-même. C'est même certain. Pourtant elle semble si déterminée dans cette idée que c'en est aussi impressionnant que... flatteur, en quelque sorte. « Je vous enverrai un hibou, » assure-t-elle avec un léger hochement de tête. Elle ne sait pas ce qu'elle écrira dans cette lettre mais elle se promet d'en écrire une, ne serait-ce que pour la remercier encore d'être venue à son secours ce soir. C'est la moindre des choses, n'est-ce pas ?

La perspective de revoir Pristina l'enchante, c'est évident, mais elle ne peut pas se le permettre dans un contexte privé. Elle s'en veut déjà beaucoup de la trouver si rayonnante et de ne voir aucun défaut sur ses traits, mais si à présent elle accepte de mentir à ses parents pour la revoir... C'est un chemin qu'elle ne peut pas se permettre d'emprunter, sachant qu'il a tout de la pente glissante. Et qu'importe les propos d'Isaac ou d'Elvira qui lui reviennent parfois en tête, elle a bien trop peur de découvrir ce qui se trouve tout en bas de cette pente. Au moins, son aversion pour la violence lui offre une parfaite excuse pour refuser. Bien plus valable que son cœur qui bat trop vite en sa présence et menace d'exploser si elles se voient trop souvent ou, pire, dans un contexte moins surveillé. « Alors ... si vous n'êtes pas à l'aise avec la violence, ce que je conçois tout à fait, je peux toutefois vous proposer quelque chose. Parce que vous devez bien le savoir ... que des mots sont certainement bien plus douloureux que des coups de poing. Et, même si j'ai cogné ce petit enfoiré de fils Avery, rien ne serait plus délicieux que de mettre à mal sa virilité. Généralement, ça, les hommes n'aiment pas et vous serez assurée d'être tranquille ici ainsi qu'à la prochaine réception. J'en parle par expérience. » N'importe quel enseignement prodiguée par Pristina pourrait lui sembler merveilleux, à vrai dire. Néanmoins, céder à une telle tentation ne serait pas raisonnable, même s'il ne fait malheureusement aucun doute que la sublime garde du corps ne quittera pas ses pensées de si tôt. « Je ne sais pas non plus si je serais très douée pour cela. Ni même si vous pourriez me l'apprendre... Cette répartie semble innée, chez vous. » Alors que ce n'est pas son cas à elle, indéniablement.

« J'aimerais beaucoup vous inviter à danser afin de modifier ce début de soirée catastrophique en quelque chose de plus charmant ... mais ... quelque chose me dit que vous le refuserez. N'est-ce pas ? » La proposition la surprend alors que son regard se fait désolé, s'emplissant d'excuses avant même qu'elle les formule à voix haute. En effet, elle ne peut pas. Car ici priment les qu'en dira-t-on ? et que les murmures ont tout pouvoir sur cette riche assemblée, particulièrement lorsqu'ils deviennent des rumeurs aussi prolifiques que dévastatrices. Que dira-t-on, si la prochaine fille à marier des MacMillan danse avec une garde du corps durant une réception chez les Parkinson ? Rien de bien, c'est assuré. Et la jeune femme ne peut se permettre de ternir l'image des siens en se donnant de la sorte en spectacle, comme le dirait sa mère – des propos qu'elle a tendance à tenir à Camelia, pour être honnête. « Vous avez raison, je ne peux pas. Si mes parents me voyaient danser avec la garde du corps alors qu'ils essaient tant bien que mal de me trouver un prétendant acceptable, je crois que ça ne leur plairait pas du tout. » C'est même une certitude, raison pour laquelle elle ne veut pas que cette hypothèse devienne une réalité. Elle n'est pas assez courageuse pour affronter les regards qui se poseraient sur elles si elles dansaient, et encore moins pour s'opposer à ses parents. « Je suis désolée. J'aurais beaucoup aimé danser avec vous, » confie-t-elle finalement, comme si cela pouvait lui mettre un peu de baume au cœur. Pourtant, Freya sait comme elle aurait aimé se tenir dans les bras de Pristina rien que le temps d'une danse, pour l'avoir contre elle et sentir son parfum. Rien qu'à y penser, une pointe de honte l'envahit et elle baisse les yeux.

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Dernière édition par Garance MacMillan le Jeu 9 Mai - 14:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyLun 6 Mai - 20:55


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Ce genre de réception, la Serbe les connaissait par cœur. Parce que ce n'était pas la première à laquelle, elle venait d'assister, et ce ne serait sûrement pas la dernière. En tant que garde du corps, seulement. Son sang étant bien trop impur pour se joindre à ce genre de nantis, malgré ce que son père pouvait valoir aux regards des Moldus. Ici, elle n'était qu'une employée, la Lionne. Payée pour protéger ceux et celles qui honoraient de leurs présences, ces réceptions. En cela, ça ne la dérangeait pas l'ancienne Gryffondor, toujours prête à établir un contact social et à se faire des rencontres.

Or, celle qui a eu lieu en cette soirée, lui parait inoubliable. Autant par sa singularité que pour cette jeune femme qu'elle a pu sauver. D'un Destin peu enviable concernant un Sang-Pur aux manières bien peu reluisantes. De ce Sang-Pur exécrable, Pristina Sahatçiu ne s'était pas gênée de lui coller un coup de pied au cul, seul geste qu'il était en droit de mériter.
Est-ce que cela lui vaudrait ses futurs contrats et prestations ? Assurément. Mais, il était strictement hors de question, que ce genre de raté, s'en prenne à une jeune femme à la fois aussi pure qu'innoncente. C'était ce que semblait être Garance, sous le regard brun foncé.

Garance MacMillan, dont la soirée n'était pas des meilleures. Comment l'en blâmer ? Il ne pouvait en être autrement. Même la fille unique de l'Ambassadeur de Serbie ressentirait un sentiment similaire, au vu de ce qu'il s'était produit auparavant. Cela était indéniable ... et traumatisant. Trop traumatisant, pour la blonde qui avait une envie certaine de protéger sa vis-à-vis, de toutes les horreurs de ce monde. Et par Godric ! Il y en avait !

- Ne me remerciez pas. Je vous assure. Un sourire tendre de l'ancienne Rouge et Or, empreint de sincérité et d'une forme de tendresse. Tout comme cette proposition, celle de répondre à un hibou envoyé par son interlocutrice pour s'enquérir de sa santé. Mais aussi, de la suivre, à chacune de ces réceptions. Parce que cela faisait partie de ce travail qu'elle adorait, la Serbe. Et prendre soin de la Sang-Pur, aussi. Sachez que je n'y suis clairement pas obligée. Et ... je crois que vous vous en doutez, on ne m'oblige généralement pas à grand chose. Un rire, parce que c'était la vérité. Même l'Ambassadeur, n'y parvenait aucunement par ailleurs !

Alors, elle n'était clairement pas contraire à recevoir un hibou de la part de cette demoiselle timorée qui ne méritait qu'un rayon de soleil, pour s'épanouir pleinement. C'était bien cela qui manquait n'est-ce pas ? Pour cette charmante jeune femme au doux prénom de fleur.

- Sachez, que j'attendrais votre hibou avec une certaine impatience ! Une exclamation, assortie d'un clin d’œil appuyé. Surtout concernant cette répartie que la féroce Lionne a toujours entretenu au fil des années, acide envers certains Serpentard. Du genre de Wellington, par exemple. ... j'avoue que j'ai eu quelques têtes de nœud à Poudlard, qui m'ont permis de m'entraîner. Mais, je pense que ça s'apprend, au fil du temps. Comme on connaît les autres, on connaît leurs failles.

Mais l'heure n'était plus à ce genre de considérations, car il se trouvait bien là, la proposition d'une danse, dont Pristina Sahatçiu était l’instigatrice. Or, comme elle pouvait s'en douter, le refus fut vite arrivé. Comme elle l'avait initialement pensé. Après tout, la magnifique demoiselle, était promise à un jeune homme d'un sang pur au possible. Pourquoi, cette dernière s'éverturait-elle à danser avec l'employée préposée à la surveillance ?

- Je me doute que danser avec l'employée qui garde sous contrôle cette soirée, n'est pas une chose très acceptable. Nul reproche, juste une constatation tendre. ... je n'ai pas envie que vous soyez en mauvais termes avec vos parents, ça n'est pas mon intention.

Une pause, avec la ferme intention de faire comprendre à la demoiselle que l'envie était réciproque. Vraiment réciproque.

- Tout comme j'en ai envie. Parce que, quand vous souriez Garance, vous êtes encore plus belle. Faites en sorte, que jamais personne ne puisse éteindre cette lumière. Lentement, un index de la garde du corps vint se poser sous le menton de celle qui avait baissé momentanément son joli regard, afin de lui faire rencontrer le sien. À nouveau. Promettez-moi de faire en sorte de toujours conserver cet éclat et de me contacter ... quand quelque chose ne va pas. Entendu ?

Un sourire engageant pour cette demoiselle au doux prénom de fleur qui ne demandait juste qu'à éclore. Démontrant au monde, la complexité de ses pétales.



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MessageSujet: Re: Princesse charmante ♦ Price   Princesse charmante ♦ Price EmptyJeu 9 Mai - 16:21

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Dans cette sombre réception qui a failli mal tourner pour Garance, la garde du corps a tout d'un rayon de soleil inespéré auquel elle s'accroche désespérément. Elle ne se sent pas capable de rester seule pour l'instant, la peur tordant encore ses entrailles sans douceur, et apprécie cette compagnie à ses côtés. Elle ne désire pas grand chose si ce n'est passer une soirée en paix, sans qu'on lui présente une ribambelle de prétendants auxquels elle ne trouvera aucun intérêt ou que l'un deux l'importune de façon plus désagréable encore. Et le fait que Pristina y attache tant d'importance la touche réellement, parce qu'elles sont rares les personnes qui se soucient de ce qu'elle souhaite réellement sans attacher d'importance à la volonté toute puissante de ses parents. « Ne me remerciez pas. Je vous assure. » Le sourire de son interlocutrice est bien plus grand, tendre et plus sincère que tous ceux qui sont échangés durant ces réceptions où le paraître importe plus que le cœur battant dans la poitrine. La garde du corps, cependant, semble écouter le sien avant toute chose et se soucier réellement des autres, ayant la gentillesse de lui proposer de se rendre à toutes les réceptions où elle sera dans le but de garder un œil sur elle. Une façon très engagée de continuer à veiller sur elle alors que rien ne l'y oblige, à tel point que Garance se sent obligée de le lui rappeler. « Sachez que je n'y suis clairement pas obligée. Et ... je crois que vous vous en doutez, on ne m'oblige généralement pas à grand chose. » « J'imagine oui. Vous avez l'air de n'écouter que vous, c'est admirable comme façon d'être. » Pristina a tout d'une femme inflexible à qui rien ne peut être imposé, au contraire d'elle-même qui courbe aisément le dos pour éviter la confrontation, particulièrement face ses parents. Ses fiançailles en sont l'exemple parfait : elle n'en veut pas mais se plie à ces présentations qu'elle abhorre et qui, aujourd'hui, ont failli déboucher sur un incident bien plus terrible. Ainsi, l'idée que Pristina ne soit pas loin a quelque chose d'immensément rassurant et elle accepte de lui envoyer un hibou pour l'avertir des réceptions où elle se rendra dans les mois à venir. « Sachez, que j'attendrais votre hibou avec une certaine impatience ! » Et le clin d'œil qui accompagne ses mots fait immanquablement rougir la sang-pur.

Ce n'est pas la première fois qu'elle sent ses joues chauffer ainsi en présence de la garde du corps. Parce que la belle est aussi gentille qu'elle est charmante, dotée d'une aura qui lui plaît bien plus qu'elle ne veut se l'avouer. Elle sait seulement qu'il ne serait pas prudent de passer plus de temps en compagnie de Pristina seule, encore moins dans un contexte moins surveillé que cette réception. Le reconnaître à haute voix lui semblant inenvisageable, elle préfère se servir de sa propre aversion pour la violence et son manque évident de répartie pour refuser son invitation pourtant si tentante. Elle n'a pas besoin d'être malhonnête pour prétendre qu'elle serait mauvaise dans un domaine comme dans l'autre, ayant une bien médiocre opinion d'elle-même. « ... j'avoue que j'ai eu quelques têtes de nœud à Poudlard, qui m'ont permis de m'entraîner. Mais, je pense que ça s'apprend, au fil du temps. Comme on connaît les autres, on connaît leurs failles. » « Je vous crois sur parole, » admet-elle timidement, à défaut d'en faire elle-même l'expérience.

Lorsque la garde du corps parle de l'inviter à danser tout en sachant qu'elle n'acceptera sans doute pas, Garance a mal au cœur de se priver d'un tel moment. Indéniablement, elle serait une meilleure partenaire de danse que tous ces hommes s'attirant sans mal les grâces des MacMillan. Pourtant elle n'a pas le droit de lui dire oui, parce qu'être vue en train de danser avec elle serait assurément mal perçue par l'ensemble des convives. « Je me doute que danser avec l'employée qui garde sous contrôle cette soirée, n'est pas une chose très acceptable. » Soulagée qu'elle ne lui reproche pas son refus, la sang-pur esquisse une grimace désolée. « ... je n'ai pas envie que vous soyez en mauvais termes avec vos parents, ça n'est pas mon intention. » « Merci. » Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle la remercie. Peut-être parce qu'elle ne semble pas lui en vouloir d'être à ce point étriquée par les qu'en dira-t-on ?, ou qu'elle reste gentille malgré son refus. Beaucoup de personnes ne comprennent pas cela et n'imaginent pas la pression pesant en permanence sur ses épaules. Alors Garance s'excuse de ne pas pouvoir accepter, avouant qu'elle aurait beaucoup aimé danser avec elle. Elle le fait parce qu'elle ne veut pas que son interlocutrice pense que c'est contre elle, mais elle en a vite honte et baissent les yeux. Elle ne devrait pas dire de pareilles choses, ce n'est pas acceptable. « Tout comme j'en ai envie. Parce que, quand vous souriez Garance, vous êtes encore plus belle. Faites en sorte, que jamais personne ne puisse éteindre cette lumière. » Alors que ses joues lui semblent encore une fois chauffer à cause du compliment, la sang-pur sent un doigt se poser sous son menton. Le contact physique ainsi établi fait battre son cœur plus vite et la jeune femme se sent vite décontenancée face aux émotions qui la submergent et qu'elle ne sait pas gérer. Et le fait que, sous l'impulsion de Pristina, sa tête se redresse et leurs regards se rencontrent n'arrange pas les choses. « Promettez-moi de faire en sorte de toujours conserver cet éclat et de me contacter ... quand quelque chose ne va pas. Entendu ? » Ses mots, toute l'attention qu'elle lui porte, la douceur de sa voix, tout pousse son palpitant à poursuivre sa course folle et sa bouche lui semble soudainement très sèche. Qu'est-elle supposée répondre à cela ? Accepter de la revoir lui semble aussi dangereux que tentant, parce que la garde du corps a quelque chose de réconfortant qui lui a fait le plus grand bien ce soir. « Je-D'accord... » Est-ce une bonne idée de dire cela alors que son cœur bat déjà bien trop vite pour son propre bien ? Le réaliser lui fait prendre conscience qu'elle joue avec le feu à rester auprès d'elle depuis si longtemps. « Je-Je devrais y aller, » assure-t-elle d'une voix pourtant hésitante. Elle n'a pas envie de lui fausser compagnie, mais c'est ce qu'elle doit faire. Cela fait déjà bien longtemps qu'elle devrait être de retour à l'intérieur du manoir, à converser avec d'autres invités comme si elle était heureuse d'être ici. « Mes parents vont se demander où je suis passée, » explique-t-elle, autant pour se justifier à elle-même qu'elle doit partir que pour s'excuser de la laisser. Et pour se contraindre à agir plutôt que faire l'erreur d'écouter son palpitant attristé de se séparer de Pristina, la sang-pur se lève du banc où elles se sont installées.

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