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 Deep down inside | Nox

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Fynn Fawley
Ministère ♢ Progressiste
Fynn Fawley
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MessageSujet: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyLun 26 Fév - 15:55


Deep down inside
@Nox Malefoy & @Fynn Fawley
In the space between the end and the light

Crédits gifs : Unknown, St James Bar & Tumblr

L’emploi du temps du jeune Langue-de-Plomb était toujours pensé au millimètre près. À la moindre modification de ce dernier, l’ancien Serdaigle n’était généralement point satisfait et devait s’acclimater durant de longues minutes à ce nouvel état de fait. Conscient qu’il lui faudrait être moins rigide et en contrôle à l’avenir, mais en cela, il n’y pouvait pas grand-chose. Et cela était dommageable pour l’héritier des Fawley qui était bien plus souvent seul qu’accompagné. Ne recherchant point la compagnie d’autres collègues, mise à part celle de Nox Malefoy et de leur Directeur. Le reste, lui importait peu. Étant soumis à ce que son Département était.

L'ancien Serpentard, collègue mais néanmoins ami, était peut-être considéré comme le meilleur ami de Fynn Fawley devant l'éternel. Après tout, ils possédaient un emploi des plus similaires et quelques aspirations pour le moins neutres concernant des familles Puristes qui tentaient de ce fait, de les élever comme tels. Cependant, là où la différente était somme toute assez notable, c'était la place hiérarchique au sein de leur famille pour les deux individus. Là, où l'ancien discipline de Rowena n'était nullement inquiété quant à sa position d'Héritier unique, son ami lui, l'était considérablement.

En la perspective de noces arrangées entre deux familles influentes où la cerise sur le cake aux fruits confits était que l'ancien Vert et Argent devait perdre son patronyme pour en endosser un nouveau. Celui de sa future épouse, notamment. Et, dans tout cela, il était certain que le Sang-Pur ne portait pas le grand frère Malefoy en son cœur. Un désintérêt pour le moins prononcé envers le fils aîné à qui, il n'avait jamais vraiment parlé. Et pour tout dire, de tels points de vue concernant la société sorcière archaïque ne l'intéressait nullement. Fynn Fawley étant bien plus à l'aise à converser avec Nox Malefoy.

Même si ce dernier avait quelques envies loufoques concernant un endroit où était servi de l'alcool. Un établissement moldu situé dans le quartier de Waterloo, où trônaient des individus dépourvus de pouvoirs magiques. Mais, n'était-il point de coutume de dire : à Rome faisons comme les Romains ? Ou plutôt dans le cas présent : à Londres côté Moldu, faisons comme les Moldus. Et de se changer prestement afin de passer inaperçu dans la populace déjà assez grandissante de la capitale anglaise.

- Monsieur Fawley ? Quel est donc cet accoutrement ? Lui demanda son assistante, ayant préparé son thé à la perfection.
- J'ai à cœur de rejoindre Monsieur Malefoy, quelque part.
- Monsieur Lucius ?
- Jamais de la vie, Mildred. Nox, serait plus à propos. Quant à son frère, je ne supporte aucunement ses manières. Fort heureusement, nous ne nous côtoyons pas vraiment. Un silence, alors que le grand brun venait de s'emparer de son par-dessus, afin d'y glisser quelques livres sterling pour s'acquitter de quelques consommations.

Car certains chemins de vie étaient immuables et que le Destin ne pouvait point modifier, n'est-ce pas ? Si Fynn Fawley pouvait au moins essayer de mettre du baume au cœur à Nox Malefoy, celui-ci essayerait. Même s'il devait en passer par quelques breuvages alcoolisés. Avec un soupir, il était temps de transplaner, non sans faire attention aux quelques regards des Moldus qui pouvaient survenir. Assuré d'être seul et nullement inquiété, il était temps pour l'Héritier des Fawley, d'attendre ce collègue de travail, qui, avec les années, faisait partie de ces quelques accointances plus que triées sur le volet.

- Nox ! Il était certain qu'ils auraient pu partir ensemble, mais le Langue-de-Plomb avait eu d'autres projets concernant son interlocuteur. N'était-il point de coutume d'octroyer au futur marié, un présent ? Même si ce dernier n'en était point enchanté ? Au moins, j'apprécie déjà la décoration. De ce que j'ai pu en voir, du moins. Un sourire sincère, et une accolade.
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Nox Malefoy
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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyLun 26 Fév - 19:25


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@Fynn Fawley & Nox Malefoy
20décembre 1980

J’avais mis du temps à revenir travailler. Le temps que toutes les blessures infligées par Lestrange ne soient plus visibles. Et peut-être aussi, à cause de la honte que je portais d’avoir participé à cet assaut détestable. J’avais l’impression que tout le monde savait ce que j’avais fait, et je me sentais si pitoyable de ne pas avoir eu le cran de refuser. Je m’étais mis à fumer de la mandragore pour apaiser la douleur que je ressentais au poignet. Le poignard trônait toujours sur la table de mon salon. Dobby m’engueulait, presque tous les jours, de ne pas aller voir la médicomage de l’Ordre du Phénix. La sœur d’un de mes meilleurs amis. J’ignorais pourquoi Rodolphus avait fait appel à Logan pour venir me chercher dans le cimetière, mais je reconnais que je l’en avais remercié silencieusement. J’aurais tellement détesté voir mon frère ce jour-là. Même si je reconnais que j’aurais préféré ne jamais me retrouver chez son cinglé de frangin. Autant Amaël était douce, et agréable, comme son petit frère. Autant l’ainé… je l’avais déjà croisé dans les couloirs du ministère, et honnêtement il ne donnait guère envie de faire ami-ami avec lui.

La marque des ténèbres que j’avais au poignet était dissimulée par un sortilège. Je n’aimais pas la voir, cela me rappelait bien trop de choses, et je préférais enfouir ça dans un coin de ma tête. Pourtant, il restait rougi par mes frottements incessants pour calmer la douleur. Il était difficile de me servir de ma main gauche, j’avais appris à me servir de ma droite. Ce n’était pas une réussite, mais nécessaire. J’avais mis plus d’un mois pour repasser les portes du département des mystères. Selwyn n’avait pas cru à mon excuse, bien sûr que non je n’avais pas eu la dragoncelle, mais il avait eu la courtoisie de ne pas insister. J’avais pris plaisir à revenir travailler, le seul endroit où je me sentais en paix avec moi-même. Personne ne savait que j’étais un mangemort, et je pouvais émettre les idées que je voulais sans que personne ne me juge, et surtout sans que cela ne revienne aux oreilles de mes vieux. Je ne sais plus qui avait proposé à l’autre. Sûrement moi. Au fond, cela n’avait pas tellement d’importance. J’étais juste content de passer la soirée en sa compagnie. On se connaissait depuis longtemps, depuis que j’étais arrivé dans le département des mystères. Il m’avait appris le métier de langue-de-plomb, si l’on pouvait s’entraider dans ce milieu. Il était, au demeurant, l’un de mes meilleurs amis. Et ce soir, j’avais envie d’oublier ce mariage arrangé avec des cocktails. Et rien de mieux que Fynn Fawley pour m’accompagner – et me ramener si jamais je partais un tout petit peu loin. Fynn était bien plus respectable que moi, et moi en ce moment, entre la clope et l’alcool, j’étais plutôt du côté mauvais garçon. Je crois que mon paternel en perdrait tous ses cheveux s’il apprenait ce que je faisais de mes soirées. Et je ne parlais même pas de ma mère. Jean délavé, chemise blanche et blouson de cuir, j’ai transplané dans une ruelle isolée du monde moldu, et j’ai continué à pied. Les moldus étaient bien moins guindés et moins prise de tête que les sorciers. Et pour tout dire, dans les bars moldus j’étais libre d’avoir les idées que je voulais. Loin des sang-pur, et des mangemorts. La cigarette entre les lèvres, je suis entré dans le bar moldu. Je l’aimais bien celui-là, jeune mais pas de trop, la musique qui passait, donnait envie de danser. J’adore le rock. « Fynn ! » Il était la seule personne du ministère avec qui je voulais passer du temps. « Et si l’on reste suffisamment longtemps, tu apprécieras aussi la musique ! » ai-je répliqué en lui rendant son accolade. « Le premier verre est pour moi ! » Après, j’étais peut-être plus sûr de réussir à payer. Sans avoir l’intention de me mettre la tête à l’envers, j’avais envie de m’amuser. « Alors qu’est-ce qu’y se passe dans ta vie ? Ça fait longtemps qu’on a pas pris le temps de causer toi et moi ! » Entre mon absence prolongé, l’annonce du mariage, j’admets que je n’avais plus trop eu la tête au reste. Je l’ai attiré à une table, pour que l’on s’y installe.





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A chacun sa croix
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Fynn Fawley
Ministère ♢ Progressiste
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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyLun 4 Mar - 10:30


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@Nox Malefoy & @Fynn Fawley
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Nox Malefoy, était pour Fynn Fawley, ce meilleur ami rencontré sur leur lieu de travail commun. Le jeune homme, ancien Serpentard de son état, était apprécié par l'autre Sang-Pur qui aimait passer du temps avec son collègue de travail. Même si ce dernier, avait disparu pendant quelques temps. Or, l'ancien Bleu et Bronze s'était pour le moins inquiété mais par égard et par respect pour son futur interlocuteur, celui-ci s'était abstenu de lui faire part de son tracas. Peut-être, était-ce malvenu ? Sûrement. Cela en était plus que certain. Le cadet des Malefoy avait eu sûrement fort à faire durant son absence, n'est-il pas ?

Ces pensées-là, rassuraient à moitié le fils unique des Fawley, cependant. Car, ce dernier portait en haute estime le cadet des Malefoy. N'appréciant pas l'homme qui demeurait l'aîné de cette autre famille qui faisait valoir ses aspirations d'une société sorcière sans nulle impureté. Était-ce par principe ? Probablement. Toutefois, le Langue-de-Plomb, ne s'en formalisait aucunement, car cela était du petit frère qu'il s'agissait de voir ce soir, et aucunement du grand. Même si se retrouver de l'autre côté de la barrière, était de ce fait un moyen de sortir de la zone de confort de l'ancien Serdaigle.

- Je suis sincèrement heureux de te voir ! S'exclama avec un sourire sincère le grand brun, avant de se faire entraîner à l'intérieur de l'établissement. Dont le camaïeu de couleurs bleutées et la texture du mobilier lui rappelait sans conteste, ses années passées au sein de la Maison de la sage Rowena. De la musique ? Quel genre de musique ? Cela était bien plus de la curiosité intéressée qu'un effroi sous-jacent. Car, Fynn Fawley se doutait bien, qu'il n'entendrait point ici la magnifique Sonate des trilles du Diable de Giuseppe Tartini.

Il en était loin, -malheureusement-.
Néanmoins, la compagnie était plus qu'agréable. Surtout, si cette même compagnie sincèrement agrée, offrait le premier verre. Qui, il en était sûr et certain, serait le premier d'une longue série lors de cette soirée. Parce que son meilleur ami, avait un certain besoin de s'épancher, n'est-il pas ? Cela était du moins, ce qu'il semblerait ...

- Allez ! Je te suis pour le premier verre, Nox. Surprends-moi ! Un sourire bien plus détendu et bien moins guindé qu'au Ministère de la Magie. Et pour la suite : ... eh bien. Eh bien. Je suis avec Amelia, ce sont nos prémices. Et, j'en suis sincèrement heureux. Même si je reste prudent. Car, je sais que le bonheur est éphémère. Et, que malgré moi ... je ne peux que lui laisser le deuil de son ex-fiancé ... je n'en suis nullement jaloux. Cela est juste que ... qu'elle l'a aimé profondément et qu'elle y tient sûrement encore, malgré tout. Un silence, alors que le premier verre promis venait d'être servi. Et, qu'il leur fallait trinquer. À cette soirée ! Une gorgée bienvenue. Et toi, cher meilleur ami ? Que deviens-tu ? Car, je me dois de te l'avouer ... nos chères discussions à la cafétéria du Ministère de la Magie, me manquaient. Réellement.
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Nox Malefoy
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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyVen 15 Mar - 10:19


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@Fynn Fawley & Nox Malefoy
20décembre 1980

La soirée s’annonçait agréable, et je n’avais envie de penser absolument à rien. Sauf à mon pote, moi et les verres qu’on allait boire. Mon mariage, je voulais le mettre dans un coin de ma tête et ne plus m’en souvenir jusqu’au lendemain. Oublier la douleur que j’avais au poignet gauche. Personne ne savait exactement ce que j’avais vécu – et je ne comptais pas le révéler, cela ne regardait que moi – mais tout le monde avait bien compris que quelque chose n’allait pas. J’étais gaucher, et depuis que le quatre novembre, je ne me servais que de ma main droite. Et ce n’était pas une franche réussite, mais la douleur était si intense – cette malédiction était une réelle saloperie lorsqu’on la subissait – j’étais incapable de d’utiliser mon bras gauche, et donc ma main gauche. Je me demandais si j’allais assez boire ce soir pour parler de ça à Fynn. Après tout, il faisait parti de mes meilleurs amis, j’avais une absolue confiance en lui, et puis au-delà de tout le reste, il était une langue-de-plomb, ils savaient garder les secrets. Enfin… moi aussi, et pourtant j’avais vendu Harmony Slughorn, juste pour que Lestrange stoppe sa torture, tel le lâche que j’étais. Indigne du métier que j’exerçais, je ne méritais même pas faire parti de ce département, tellement j’en avais honte.

« Du rock mon cher ! Du rock » Je doutais fort que cela soit une musique qu’écoutait Fynn, mais lorsque l’on y avait gouté on ne pouvait plus s’en passer. J’avais appris à écouter le rock avec mon meilleur ami. Erik était un fana de musique, et il connaissait tous les groupes de rock du moment. Son grand frère l’avait emmené dans presque tous les concerts de rock qu’il avait pu. Les sorciers savaient s’amuser mais les moldus excellaient dans cet art. Et j’admets que je préférais de loin aller m’éclater dans un bar moldu, et leurs ambiances terribles que dans un bar sorcier. Et pour tout dire, chez les moldus, je pouvais largement être moi-même, alors que chez les sorciers, tous nos faits et gestes étaient scrutés, analysés et jugés. Et cela m’agaçait profondément.

« Deux cosmo, s’il vous plait » ai-je demandé au serveur derrière son comptoir, alors que j’embarquais Fynn à une table. J’étais content de le voir. J’admets que depuis quelques semaines, je n’avais guère pris le temps de m’intéresser à ce qui m’entourait. J’avais déjà essayé de me soigner les blessures infligées par Rodolphus, tenter d’apprivoiser ma main droite – et ce n’était pas une mince affaire. J’en avais un peu oublié le reste. J’ai eu un petit sourire à ses confidences. Amélia, je l’avais toujours apprécié, déjà à Poudlard. Elle était plus âgée que moi, mais j’avais l’impression de pouvoir être moi-même, sans être jugée, lorsque j’étais avec elle. Je savais qu’elle était amie avec Rodolphus et Lucius. Ses fréquentations n’étaient pas les meilleures du monde, il fallait l’avouer. Son ex-fiancé, je ne l’avais jamais apprécié. Si certains mangemorts, je pouvais, un peu, les apprécier pour ce qu’ils étaient – et non ce qu’ils pensaient – lui, il faisait parti des cinglés. Et pour tout dire, je n’avais pas pleuré sa mort, même si j’en étais désolé pour Amélia qui l’avait aimé. Mais j’étais content que ce soit Fynn qui ait trouvé une place dans le cœur de la gardienne de la bibliothèque. Je me demandais Selwyn y était allé pour voir le livre et les deux fioles de potions. Je savais que j’avais attisé sa curiosité lorsque je lui en avais parlé mais avec ce qu’il m’était arrivé, je n’en avais pas reparlé et j’admets que depuis que j’étais revenu au ministère, je l’évitais un peu, trop honteux d’avoir autant déshonorer le métier que l’on exerçait. « Je suis content pour vous deux » Il était normal qu’elle avait besoin de faire son deuil, surtout lorsque l’on avait aimé quelqu’un ainsi, mais je me disais que si elle avait accepté à ce que Fynn entre dans sa vie, c’est qu’elle était sur la bonne voie et que mon meilleur ami avait toutes ses chances d’entrer dans son cœur. « Je comprends ton ressenti mais dis-toi que si elle t’a fait entrer dans sa vie, ce n’est pas juste pour faire figuration » J’ignorais si cela pouvait le rassurer mais c’est ce que je pensais.

Et peut-être, que moi, j’étais un peu jaloux de sa situation. J’appréciais Circée, mais je ne l’aimais pas. Notre mariage arrangé nous avait coupé toute notre liberté. Mais je voulais que ce mariage se passe bien, je voulais rendre Circée heureuse dans son malheur. J’apprenais doucement à la connaitre et oui, même si au départ je ne l’aurais jamais cru, je commençais à l’apprécier. Réellement.

« A notre soirée ! » ai-je répondu par écho en trinquant avec lui. Je savais qu’avec Circée, jamais je ne la conduirais dans ce genre d’endroit. Elle avait beau ne pas s’opposer à mes idées, elle ne les partageait absolument pas. Cela me déplaisait mais je crois que je m’étais mis des œillères pour ne pas y penser, et je le vivais bien mieux. Je lui ai fait un sourire désolé. Pour moi aussi, nos discussions me manquaient, mais j’avais si honte de moi ces derniers temps que mon absence avait été bienvenue. Je n’avais pas eu besoin de faire semblant. Et pour tout dire, je ne savais même pas quoi répondre à cette question. Ce que je devenais ? Pas grand-chose. Perdu dans des méandres qui me dépassait, coincé entre l’envie irrésistible de partir loin d’ici, dire merde à mes proches, et vivre ma vie comme je l’entendais, et la peur de fuir et me faire renier par mes parents – cela me serait insupportable. Et pourtant, en arrangeant mon mariage avec Circée Travers, et en m’obligeant à en prendre son nom de famille, ils m’avaient déjà, un peu renié de leur vie. Et cela me faisait mal d’en avoir cette pensée. J’ai bu une très longue gorgée de mon cosmopolitan avant de reposer lentement le verre. J’étais persuadé qu’il avait lu les journaux, le mariage entre la famille Travers et la famille Malefoy avait fait le beurre des journalistes. « Je vais me marier avec Circée Travers » ai-je répondu, avec un rire un peu nerveux. Je ne sais pas si j’étais heureux ou triste. Et je crois, au fond, que je ne voulais pas le savoir.






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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyLun 1 Avr - 16:20


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Que dire de cette soirée ? L'Héritier des Fawley, l'attendait avec une certaine impatience ponctuée d'une dose manifeste d'anxiété. Car, celui qu'il considérait comme étant son meilleur ami face au monde, avait l'air d'être empêtré dans des ombres dont il ne parvenait point à se défaire. Même si, leurs emplois étaient dévolus à un secret tacite et ce même sous la torture, Nox Malefoy avait l'air particulièrement zélé à ce sujet. Le jeune homme ne parlait point. Ne s'épanchait nullement. Il restait cloisonné à cet état de fait, sans nullement sourciller comme s'il n'avait dès lors plus aucun libre-arbitre.

Cependant, l'ancien Serdaigle quant à lui, demeurait observateur. S'étant rendu compte que son collège et ami, n'employait plus sa main maîtresse pour prétendre annoter des formulaires ou même parapher quelques documents importants inhérents à leur Département. L'ancien Serpentard restait silencieux et en cela, le disciple de Rowena le respectait mais n'en était pas moins inquiet. Peut-être que cette soirée parviendrait à délier certaines langues ? Surtout celle, assez préoccupée de cet ami ?
Même s'il en fallait visiblement passer par le rock !

- Par Rowena ! Cela est bien parce que c'est toi ! Peut-être, vais-je découvrir un nouveau style musical qui va prétendument me ravir ? Cela restait une interrogation rhétorique, alors que le regard sombre du fils des Fawley essayait tant bien que mal, d'enregistrer ce qui était autour d'eux. Suivant, le maître de cérémonie, celui qui était l'habitué des lieux et qui s'était empressé de passer commande. Merci. Un tendre sourire, destiné à son interlocuteur. Parce que ce dernier avait besoin de quelques verres, pour parler.

C'était la pensée du grand brun, alors que celui-ci observait son meilleur ami avec une forme d'affection qui n'était clairement pas feinte. Peu d'élus, pouvaient se targuer d'avoir l'attention de l'ancien Préfet-en-Chef des Bleu et Bronze. Et, l'ancien Vert et Argent, en faisait partie. Réellement. La preuve en était la suivante : confier une idylle naissante avec la Gardienne du savoir des Goyle.

- Je te remercie Nox, mais je ne me sens pas légitime. J'aime Amelia. Elle m'est plus qu'importante. Elle l'a toujours été. Mais, je te le dis ... j'ai cette impression de lui minimiser son deuil par ma présence à ses côtés. Et, ce n'est certainement pas ce que je veux. Pas pour elle, en tout cas. Un silence, et une gorgée de cet alcool pour le moins délicieux qui eut tôt fait de désinhiber avec aisance et d'avilir celui qui le portait à ses lèvres.  À notre soirée, mon ami ! Un large sourire, et une nouvelle gorgée avant de constater que son vis-à-vis avait l'âme et le cœur malheureux.

Que se passait-il ? Soucieux, alors qu'il fronçait lentement ses sourcils, -et heureusement qu'il était assis-, l'ancien Serdaigle eut une nouvelle qui l'étonna plus que de raison. Ainsi donc, la rumeur qu'il avait pensé lire dans les journaux, était bel et bien fondée ?! Qu'il y aurait un mariage entre le cadet des Malefoy et l'héritière des Travers ? Alors ... cela expliquait pourquoi l'humeur du jeune homme était morose. Avec précaution, le Langue-de-Plomb vint poser sa main sur l'épaule de celui qui était son meilleur ami.

- Je l'ai vu. Je le sais. Mais ... je croyais à une supercherie. Un sourire, et un regard noir empreint de compassion. Je suppose que tu ne peux aller contre cette décision ... mais ... si tu le pouvais ... est-ce que tu le ferais ? Un silence. Sache que je suis là, si tu veux en parler. Et, je t'écouterais. Sans nul jugement, tu me connais. Qu'il lui dise tout ce qui pouvait le délester d'un poids, qui semblait bien trop lourd à porter, et qui permettrait peut-être au second fils Malefoy de mieux se porter ? Qui sait.
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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyLun 1 Avr - 20:31


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20 décembre 1980

Même si ces derniers temps, j’avais été éloigné, un peu absent, j’étais content de passer la soirée avec Fynn. Le seul qui me comprenait réellement, celui avec qui je pouvais être juste, moi-même. Et pas me planquer sous un masque que je détestais. J’aimais pas ce que j’étais, et ce que j’avais été obligé de faire. Pour qui et pour quoi ? Par loyauté ? Mais envers qui ? Lui ? Ce satané démon, trop imbu de sa personne. Mes parents. Mon frère. Ou juste par lâcheté. Parce que oui, on était bien dans le cocon familial. Pas assez de couilles pour s’évader d’ici, et leur dire merde. Je ne pourrais pas vivre sans eux, parce qu’ils étaient tout pour moi et que je les aimais, malgré ce qu’ils étaient, même si au fond de moi, cela me libérerait de partir. Loin. Alors je subissais, et j’acceptais l’inacceptable – même si je me détestais pour ça. Je me sentais si honteux, et si sale. Et je ne pouvais même pas m’épancher avec lui. Il ne comprendrait pas. Pourtant, j’en avais déjà fait des allusions. A ce que j’étais réellement. Même si la marque je la dissimulais avec une grande attention. Mon métier de langue-de-plomb m’aidait bien à ne pas montrer ce que l’on ne voulait pas, à la cacher aux yeux de tous. Même si le sortilège Desilusio était l’un des plus efficaces, il ne l’était pas à mes yeux. Personne ne devait savoir, cette épée que je me trainais au-dessus des épaules, et qui allait sûrement, un jour, me péter à la gueule. « Tu verras, tu vas adorer » Tout le monde adorait le rock. C’était la musique qui faisait bouger les corps, enjouait les cœurs et les âmes, faisait oublier les ennuis. J’pouvais danser sur du rock des heures durant, juste pour oublier qui j’étais et cela faisait un bien fou.

Et peut-être qu’il emmènerait sa belle un jour. Et qu’il penserait à moi pour lui faire oublier tout ce à quoi elle pouvait penser. J’étais réellement content pour eux. Et j’admets que savoir que l’élu du cœur d’Amelia, c’était mon meilleur ami, me rendait encore plus heureux. Amelia, c’était une chouette fille – même si ses idées étaient totalement opposées aux miennes, elle ne m’avait jamais fait sentir que j’étais de trop. Bien au contraire. Et la savoir en compagnie de Fynn, ne pouvait que lui faire du bien, l’aider à oublier son connard de John. Même si jamais je ne dénigrerais John Crabbe devant elle, je n’avais jamais pu le saquer et au fond, j’étais bien content qu’il soit tombé sur plus fort que lui. Mais ça, je ne l’avouerais jamais à Amelia. J’ai hoché la tête dans la négative. Même si je comprenais parfaitement son point de vue. John était mort en juin mais je connaissais assez Amelia pour savoir qu’elle n’aurait pas laisser entrer Fynn dans sa vie si elle n’en avait pas eu envie. Amelia, elle était pas du genre à se laisser faire, à accepter qu’on lui dise quoi faire. Elle faisait ce qu’elle voulait. Si Fynn était dans sa vie, c’est qu’elle le voulait. Réellement. « Je comprends ce que tu ressens, mais crois-moi, tu es parfaitement légitime à ses côtés. Et je sais que tu la laisseras prendre le temps pour faire son deuil, et elle le sait. » Quelque part, je l’enviais peut-être un peu de pouvoir être avec la fille qu’il aimait. Je n’étais jamais tombé amoureux. J’en avais eu des conquêtes mais jamais rien de sérieux, et j’admets que depuis juillet où mes parents m’avaient annoncé leur grande idée, j’avais été un peu refroidi sur ce plan-là. Parce que non, je ne voulais surtout pas rencontrer quelqu’un, et entrevoir un avenir quelconque avec, sachant ce qu’il m’attendait dans moins d’un mois.

Mais étrangement, j’aurais préféré que la conversation ne dérive en aucun cas sur ma personne. Parce que j’avais honte. Bien trop honte pour avouer ce qui se passait dans ma tête. Morose que le mariage approche, et que j’en ai aucunement envie – même si j’appréciais Circée, plus que je ne l’aurais imaginé. Un mariage arrangé de toute pièce, un mariage où j’allais perdre mon identité – ça j’admets j’avais énormément de mal à l’avaler. Mais je crois, qu’au fond, ce n’est pas ce qui me rendait le plus malheureux. J’avais tellement été indigne de mon métier. Indigne de ce à quoi j’aspirais. Et les douleurs à mon poignet me le rappelaient chaque jour. Instinctivement, j’ai frotté mon avant-bras. Je savais que je n’avais qu’une seule personne à voir pour enlever cette malédiction. Mais je me trouvais si malhonnête de le faire. La gamine, elle avait pas mérité ce qui lui était arrivée – et je remerciais le chef des aurors d’avoir été là – je ne méritais pas de poursuivre ma vie comme si de rien était. C’était ma rédemption même si elle ne serait jamais à la hauteur de ce que j’avais fait. Absolument jamais. Je crois que j’ai terminé le cosmopolitain d’un seul trait. J’avais juste l’impression de vivre une vie qui n’était pas la mienne, d’un être à sa place nulle part.

J’ai fait un signe au serveur, pour m’en resservir un. Je savais que je ne devrais pas, mais j’avais besoin d’éponger le mal-être que j’avais en moi. Et peut-être de trouver le courage – bien que se fusse un mot qui n’existait pas dans mon vocabulaire – de parler à mon meilleur ami. J’ai eu un petit rire à ses paroles. Comme j’aurais aimé que mes parents me fassent cette blague. Mais ce n’était certainement pas le genre de la maison. « Si seulement » ai-je répondu. J’y avais pensé, à refuser. Réellement. Mais m’imaginer, renvoyer de ma famille m’avait empêcher d’aller jusqu’au bout. Trop lâche pour vivre seul. Ma famille m’importait beaucoup de trop pour que j’aille à son encontre. Mes parents ordonnaient et j’exécutais. Je regrettais aussi. Souvent. Cette Marque pour commencer. Ces missions détestables, qui me bouffaient de l’intérieur depuis l’âge de seize ans. Sa question me noua l’estomac, la réponse était si… compliquée. Parce qu’au fond, je n’en avais aucune idée, de ce que j’aurais pu faire si j’avais eu un peu plus de courage. Aurais-je vraiment accepté ? Ou me serais-je insurgé ? Ou peut-être que tout était simple, finalement. Bien sûr que j’aurais accepté. Parce que j’étais un Malefoy, et qu’on ne désobéissait pas à ses parents. Qu’on les suivait dans leurs délires. Et que je tenais bien de trop à eux pour oser, ne serait-ce, que leur dire non. Je me refusais d’être le paria de la famille, même si je devais sûrement l’être déjà. « Je sais, merci » ai-je répondu à mon meilleur ami. Je me suis frotté à nouveau mon avant-bras douloureux, sous la table cette fois-ci. Chaque geste était douloureux, même le simple fait de ne pas bouger était douloureux. Mon regard a croisé le sien, pendant l’espace d’une seconde. J’ai eu envie de tout lui déballer, comme ça. Sans filet. Lui dire tout ce que j’avais sur le cœur.

La marque. Et le reste.

Le coup d’aiguille dans l’avant-bras m’a fait ravaler mes mots. Il ne comprendrait pas. Tout ce que j’avais pu faire, juste pour faire parti de ma famille. Et je crois, qu’au fond de moi, je ne voulais pas le décevoir. Lire le désappointement dans son regard, détester ce que je pouvais être, même s’il ne jugeait pas. J’avais l’impression de le trahir si je lui disais tout ça. « J’aimerais bien que tu sois mon témoin » ai-je lâché. Mes parents allaient m’étrangler s’il disait oui. Ils avaient déjà décidé de tout, même de mon témoin à vrai dire. Je savais que je lui en demandais beaucoup, il n’avait sans doute pas envie de se retrouver au milieu d’une assemblée de sang-pur puristes, détestables et imbus de leur personne. Mais égoïstement, je me sentirais moins seul s’il était là.





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Fynn Fawley
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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyLun 6 Mai - 9:25


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Passer du temps avec son meilleur ami, était synonyme pour Fynn Fawley, d'instants pour le moins précieux. Nox Malefoy, faisant partie de ce cercles proches d'âmes que le Langue-de-Plomb appréciait tout particulièrement, ce dernier ne se liant pourtant avec bien peu de monde, en définitive. Mais, le cadet des Malefoy était une personne pour le moins précieuse pour l'ancien Serdaigle, quitte à faire valoir certaines inquiétudes concernant ce dernier. Même s'ils partageaient un même Département et un même emploi, le disciple de Rowena percevait bien que certains sentiments eurent raison de l'esprit de son comparse. L'ancien Serpentard, demeurait encore plus secret, comme s'il eut été avalé par des ombres.

Cette soirée serait ainsi faite pour lui changer les idées, n'est-il pas ? Même si le fils Fawley n'était pas un grand amateur de cette musique qui venait de remplir cet espace, au demeurant. Lui, avait une prédilection manifeste pour le courant classique. Intérieurement, il se fit la réflexion suivante : emmener avec lui son interlocuteur lors d'un concert de ce genre. Avec le risque que le fils cadet des Malefoy puisse bouder cet art musical. Mais ... qui ne tentait rien à rien, comme pouvait le dire l'adage populaire, après tout.
La preuve étant qu'il se trouvait à écouter du rock, encouragé par ce meilleur ami, à qui le grand brun esquissait un sourire.

- Je te le dirais à la fin de cette soirée. Mais, j'ai l'impression que c'est en bonne voie. Un petit rire, même si se déhancher sur une piste de danse était encore largement proscrit. ... tu me montreras des pas de danse, Nox ? Je serais curieux de les voir, tiens. À nouveau un léger rire, avant de glisser sur ce sujet qui englobait toutes les angoisses de l'ancien Bleu et Bronze : les sentiments d'Amelia Goyle à son égard. Ou plutôt son deuil.

Lui, il ne se sentait point légitime. Ayant cette impression singulière de s'être immiscé dans sa vie. Celle de la gardienne du savoir des Goyle, l'empêchant alors de se laisser aller à cette affliction, concernant son ancien fiancé. Or, les paroles de son vis-à-vis eurent un effet pour le moins apaisant, pour Fynn Fawley. Sachant combien les mots de son meilleur ami, lui sont sincères. Et doux.

- Merci, pour ces mots Nox. Je vais y penser quand je serais en proie à certains doutes. Une gorgée de son breuvage, alors que l'atmosphère semblait de nouveau être délétère et quelque peu morose. Ceci étant la résultante de ce mariage annoncé qui aurait lieu dans moins d'un mois, si l'on en croyait les journaux.

Imposer à l'autre, une personne que l'on est censé aimer, cela était ô combien aberrant pour l'Héritier des Fawley qui avait toujours refusé une quelconque union de ce genre. Cependant, au vu du sentiment qui animait dès lors son meilleur ami, celui-ci se trouvait piégé. Obligé de se plier aux exigences familiales, sous peine d'être renié. Parce que, c'était bien de cela dont il était question, n'est-ce pas ? Ce fut du moins, ce qu'en déduisit l'ancien Serdaigle avec ce si seulement, soufflé laconiquement.
Lentement, le Langue-de-Plomb, vint poser une main rassurante sur l'avant-bras de son compagnon de soirée. Un sourire tendre, sur ses traits.

- Nox. Tu es bien plus fort que tu ne le penses. Mais, je comprends ta position. Tu aimes ta famille et tu lui es loyal. Mais ... à quoi bon vivre une telle vie, si c'est pour en être malheureux ? Un silence. ... tu es mon meilleur ami. Et, je vois bien que quelque chose te préoccupe, sais-tu. En-dehors, de ce mariage, visiblement. Et ... tu le sais que tu peux me parler et que je ne te jugerais aucunement ? Car, cela n'est point mon intention. Un autre silence. ... si cela a à voir, avec des mauvais choix, sache que l'humain n'est pas infaillible à ce propos. On commet toutes et tous des erreurs. À un moment donné de notre vie. D'accord ? Le regard sombre étant quelque peu appuyé, à la fin de ce laïus. Mais tout autant stupéfait, quand le terme 'témoin', fut prononcé.

Et donc, malgré l'inévitable vision de tous ces odieux puristes présents à la réception, Fynn Fawley ne put qu'accepter :

- Si tu le souhaites, je le serais. Avec plaisir. Je ne te laisse pas tout seul. Tu m'entends ? Une prise plus ferme sur cet avant-bras, pour y démontrer une certaine présence. Je ne laisse pas mon meilleur ami tout seul, affronter ses propres démons. Jamais. La vérité, rien que la vérité.
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MessageSujet: Re: Deep down inside | Nox   Deep down inside | Nox EmptyDim 12 Mai - 18:24


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@Fynn Fawley & Nox Malefoy
20 décembre 1980

J’ai toujours été quelqu’un de curieux, je crois que cela m’a évité bien des ennuis vis-à-vis de mes parents, et j’ai toujours eu la soif d’apprendre de nouvelles choses. Quelles soient sorcières ou moldues – ce qui ne plairaient certainement pas à mes vieux s’ils le savaient. J’avais appris la danse, comme tous les bons fils de sang-pur, pour épater la galerie dans les soirées mondaines, en faisant danser la Grande Tante de je-sais-pas-qui. Et mes parents aimaient que l’on épate. Ils aimaient que l’on ait tous les regards sur nous. Que l’on savait se tenir, parler au figuré, que l’on avait une culture artistique bien au-dessus de la moyenne – étrangement nous nous devions de connaitre l’art moldu parce que cela faisait classe dans les soirées mondaines. J’avais appris les danses de salon, vite lassantes, et le rock. Cela, mes parents l’ignoraient, mais j’continuerais. Parce que cela me faisait oublier qui j’étais, ce que j’avais fait, ce pour quoi j’étais né, que j’avais juste l’impression d’être quelqu’un d’autre qui s’amusait. J’ai fait un sourire à mon meilleur ami – j’crois qu’il n’y avait qu’avec lui qui me rendait aussi joyeux – en acquiesçant d’un signe de tête. « Tu verras, j’suis le roi de la piste » Ou peut-être pas. En vrai, je m’en fichais bien, j’voulais juste m’éclater en dansant le rock. Et puis, s’il apprenait vite, il pourrait épater sa belle Amelia, je suis sûr qu’elle adorerait le voir danser le rock, rien que pour elle. Même si aujourd’hui, elle était en deuil, je savais que Fynn, il finirait par avoir l’entièreté de son cœur. Parce que Fynn, c’était le mec le plus sympa que je connaissais – c’est pas pour rien qu’il avait la place de meilleur ami depuis longtemps – et Amelia, elle avait besoin de quelqu’un qu’il l’aime comme elle était, qui prenne soin d’elle, et qui se fichait pas mal des fréquentations qu’elle avait pu avoir, et qu’elle avait encore. J’ai levé mon verre, en guise de réponse. Il était des plus légitimes aux côtés d’Amelia, et il ne devait pas en douter une seule seconde.

Pas comme moi, aux côtés de Circée. Ou dans mon propre département. De penser à ce qu’il s’était passé, ce qui aurait pu se passer, et à ce qui allait se passer, ça me rembrunit. J’aimais pas parler de moi, surtout en ce moment. Pourtant, Fynn pouvait se vanter de me connaitre mieux que les autres. Je me confiais que très peu, mais lui en avait le privilège lorsque je le faisais. Mais comment lui dire qui j’étais réellement ? J’en avais honte. Honte d’être mangemort, et honte d’avoir commis des horreurs pour le compte d’un mec que je haïssais. Lui, qui était si libre de ce qu’il était, qu’il pouvait hurler ce à quoi il croyait. J’voulais pas le décevoir. S’il savait serait-il encore mon meilleur ami ? J’en doutais fortement. J’étais pas l’homme que l’on voulait avoir à ses côtés. Un sale mangemort, voilà ce que j’étais. Et j’pouvais rien faire pour changer les choses. La marque je la détestais depuis mes seize ans. Huit longues années à la cacher aux yeux de tous, et surtout des miens. Huit ans à accomplir des missions détestables. Juste pour obtenir l’amour de mes parents, qui, en fin de compte, je n’aurais jamais. Sinon, pourquoi m’aurait-il arrangé ce mariage, me laissant perdre la seule identité qui me raccrochait un peu à eux ? Pendant l’espace d’une seconde, j’ai eu envie de tout lui balancer, lui dire ce que j’avais sur le cœur, mais la peur du rejet m’y en a empêché. Sa main sur mon avant-bras m’a fait serrer les dents. J’étais pas fort. J’étais lâche, incapable de dire non – pour ne pas dire merde. J’avais perdu mon sourire depuis longtemps, depuis qu’il m’avait apposé sa marque sur mon avant-bras, et aujourd’hui, il était bien trop tard pour y remédier. Il avait sûrement raison, mais j’étais bien trop lâche pour faire autre chose, comme j’avais été trop lâche pour résister à la torture de Lestrange, préférant balancer ce qu’il voulait plutôt que de continuer à souffrir. Et pour quoi au final ? Souffrir encore plus qu’en sa présence. Le poignard faisait parfaitement bien son travail, et la douleur me vrillait les entrailles à chaque geste que je faisais.

Je ne sais pas si l’on pouvait qualifier ce qui me hantait, d’erreur. Connerie. Trahison à ce que j’étais, à mes idéaux, à mon métier… à tout ce qui comptait pour moi. Voilà ce que c’était. De la pure trahison. J’le voulais en témoin, mais accepterait-il de l’être s’il savait ? Aurait-il le même regard compatissant qu’il avait en cet instant ? Ne partirait-il pas en courant par ce qu’il pourrait apprendre sur celui qu’il appelait meilleur ami ? Au fond, j’étais pas sûr de vouloir le savoir même si cela me ferait sans doute du bien de déballer tout ce que j’avais sur le cœur. Ou peut-être pas. J’ai souri lorsqu’il a accepté. Je savais que mes parents avaient choisi Lucius comme témoin, parce qu’ils avaient tout organisé, que je n’avais certainement pas mon mot à dire, et que Lucius étant mon frère, il se devait d’être mon témoin. Mais, même si j’aimais profondément mon grand frère, j’crois que j’avais besoin d’une présence amicale. Juste pour me dire que je n’étais pas tout seul dans cet instant – qui devrait s’apparenter au plus beau jour de ma vie. Là, pour le coup, j’en étais pas persuadé. « Merci » ai-je répondu, à mi-voix. J’ai retenu un hoquet de douleur, avant de retirer brusquement mon avant-bras de sa prise.

Ils étaient là, mes démons.

J’ai dégluti bruyamment, mon regard plongé dans le sien. J’pouvais plus reculer. J’pouvais pas lui cacher ce que je vivais. Il y avait trop de sincérité dans sa voix et ses yeux, que je ne pouvais pas lui faire ça. Même si cela ne redorerait certainement pas mon blason. J’ai pris la baguette que j’avais dans ma poche, sans la sortir, pour lancer un « finite incantatem » discret, à peine audible, sur mon avant-bras douloureux, le tout sous la table qu’on occupait. Je me sentais mal à l’aise, dégouté de ce que j’étais. J’arrivais même pas à le regarder, tant je me sentais illégitime d’être en sa compagnie. Et s’il partait en courant, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi. Mais… J’ai posé lentement mon bras sur la table. « La vérité c’est que… ». J’savais même pas comment lui dire ça. Lentement, j’ai soulevé la manche de ma chemise blanche, le regard fuyant, et surtout pas sur cette marque que je détestais. Elle était noire et brillante, rougie par les frottements incessants que je lui faisais subir tous les jours. J’crois qu’il n’y avait rien de plus laid à mes yeux que cette chose-là. J’ai redescendu ma manche plus rapidement qu’un vif d’or. Cela m’insupportait de la voir. « Je ne suis pas certain que tu le veuilles encore » ai-je lancé, à mi-voix, le regard rivé sur ma main droite, incapable de le regarder lui.  

J’avais tant de regrets. Et je ne savais pas par quoi commencer. « Cela fait huit ans que je la porte. Huit ans que je participe à cette mascarade... Huit ans que je garde ça pour moi et que j'en veux au monde entier d'être né dans cette famille qui n'accepte pas la différence...». J'avais toujours les yeux fuyants, préférant observer le fond de mon verre vide. Je ne m'étais jamais senti aussi honteux qu'aujourd'hui. J'ai relevé brusquement la tête vers Fynn. « Je ne suis pas digne de ton amitié, Fynn, et j'comprendrais que tu partes. ».





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