The end of twins

Perdu depuis Juillet et la libération de sa sœur qu’elle a orchestré, Aelys a erré entre les différentes terres de chasseurs à la recherche d’une réponse. Près de quatre mois plus tard, elle ne pensait plus la trouver. Jusqu’à ce qu’elle entende parler d’une mission de la main de saint Michel et qu’elle sache. La réponse a toujours été là dans son miroir : son lien avec la goutte d’eau né ce jour là. La communauté savait quand lui tomber dessus, sa sœur trop prévisible avec son cœur si doux. Ils savaient qu’elle irait sur la tombe de ses parents pour l’anniversaire de leur père, Aelys aussi savait qu’il la trouverait là-bas. Elle ne pouvait pas laisser faire ça. Ils n’avaient pas le droit d’attaquer là où les morts reposent. Ils n’avaient pas le droit de s’en prendre à elle, ça Aelys l’avait compris le jour où elle avait fait le choix de la délivrer. Elle a donc prévenu son double, pas si similaire que ça par une lettre déposé chez elle de cette attaque à venir tout en ayant l’absolu certitude qu’elle irait elle-même la protéger si sa sœur venait. Non en fait pas si, car sa sœur viendrait. Elle espérait juste qu’elle ne serait pas seule, car a deux elles ne feront pas long feux face au 6 chasseurs prévus.
Elle a ouvert les yeux très tôt et a regardé le lit où Zach dormait encore. Elle s’était offerte à lui la veille tout en sachant que ce serait la dernière fois qu’elle pourrait. Elle ne lui a rien dit pour l’attaque et ses attention n’ayant pas envie de l’entraîner dans sa trahison et sa perte. Son amant, son meilleure ami méritait une longue vie et elle espérait que la douleur autant que la colère lui passerait vite quand il aurait compris. Un dernier baiser, elle lui laisse un mot sur la table de leur chambre lui souhaitant bonne chance pour sa chasse et disant qu’elle partait observer pour la journée. Ainsi il n’irait pas à sa suite s’il la pense parti observer des sorciers. Elle se prépare avec toute ses armes et une longue cape noir, signe de deuil avant de partir pour un coin isolé de Londres. Vu sa position dans le Royaume-Uni, elle arriverait normalement sur place juste pour le crépuscule là où sa sœur viendra sans doute se recueillir pour le calme qu’apporte les heures avant la fermeture du cimetière isolé.
Elle ne c’est pas trompé d’heure puisqu’en observant le cimetière d’un arbre, elle voit la silhouette de sa sœur entrer dans le cimetière. Elle remarque d’autre personne une ou deux et espère juste que ce sont les renfort visible de Lysea et qu’il y en a d’autre sinon ils ne feront pas le poids contre six chasseurs hyper entraîné. Elle retient un soupir et décide de faire son entrer dans le cimetière en sautant de l’arbre vers le sol du lieu où les morts devraient reposer en paix. Elle ne voulait pas prendre le risque de passer devant les deux silhouette à l’entrée et se faire arrêter. Elle ignore qu’ils n’ont aucune intention de l’arrêter avant la fin de l’attaque, qui n’est qu’un événement potentiel pour eux.  Elle se rapproche de sa sœur et baisse sa capuche une fois à moins de cinq mètre derrière elle.

« Que leurs âmes reposent en paix. »

Dit elle tout bas en hommage à ses parents. Elle n’avait rien pour eux, mais quelques choses lui dit qu’aucune fleur n’aurait eut la même valeur qu’Aelys venu défendre Lysea. Eux qui avaient espéré que la relation des deux sœurs s’améliorent en profondeur c’était en bonne voie pour. Malheureusement ça ne dura que le temps de cette soirée, car de toute les façons Aelys ne s’en sortira pas aujourd’hui. Si elle survit à l’attaque, elle finira emprisonné par les sorciers. Cela lui va, elle accepte son sort tant que Lysea vit après cette nuit.

Nieves ne sait plus vraiment comment ils ont été mis au courant de cette attaque potentiel, mais ce n’est pas son problème. Tout ce qu’elle sait c’est qu’une jeune fille qui a déjà échappé à un sort horrible cette été est de nouveau en danger. La menace est suffisamment sérieuse pour que deux autos -elle et Smith- et trois tireurs d’élite aient été appelés pour protéger la demoiselle aux besoins. Smith c’est plaint déjà quinze fois depuis que la mission leur a été confié que ce n’était pas un exploit à sa hauteur ou que c’était un canular, qu’ils ne devraient pas y aller. Et blablabla. Nieves ne l’écoute plus.
Surtout que pour elle cette mission est importante, la menace réelle. Cette fille a eut la malchance d’avoir une sœur chasseuse, elle a été enlevée suite à l’attaque de Poudlard et a perdu ses parents donc une attaque de plus pour l’avoir elle ne semble pas incongru. Même si Nieves ne comprenait pas l’ordre qui leur avait été donné de laisser la sœur de cette dernière approcher, alors que cette jeune femme est un danger pour Lysea. Mais elle n’a pas son mot à dire et obéit aux ordres tout en tentant de faire en sorte que l’autre tête de bézoards les respectent aussi.
Elle et Smith sont ceux qui doivent se mettre à l’entrée du Cimetière pour protéger Lysea. La face visible de ses protecteur dans l’espoir de dissuader qui que ce soit d’attaquer tout en ayant conscience que si attaque il y a au moins les assaillants ne se douteront pas des 3 autres personnes qui les accompagnent. L’effet de surprise peut être nécessaire dans ce genre de situation , même si rien n’est sur et que la source de l’information est douteuse, tout aussi dangereuse que les potentiels assaillants.
Devant la porte, Nieves observe Lysea qui avance vers la tombe de ses parents. Une ombre se profite au loin et Nieves laisse sa baguette glisser dans sa main sans pour autant intervenir. Vu la morphologie de la personne encapuchonné, il y a de forte chance que ce soit Aelys Walsh et elle ne doit pas l’attaquer. Personne ne le doit. Elle attend donc de savoir et voyant Smith aux abois à côté elle ne peut s’empêcher de lui rappeler les ordre dans un murmure que seul lui peut entendre.

« Si c’est elle, on ne doit pas attaquer. Reste calme ! »

Smith la toise, mais semble se calmer un peu. Nieves doute que ses paroles aient suffit à le calmer. Il est trop misogyne pour donner crédit à la parole d’une femme. Néanmoins il est dans le collimateur du chef depuis ce qui s’est passé avec Sydney Harper en septembre et il y a des chances qu’il ait eu peur que le chef se servent d’une éventuelle insubordination pour le faire tomber. L’idée plaît à Nieves, mais la mission est trop délicate pour le laisser fauter. Il y a la vie d’une très jeune femme en jeu.

Non ce n’était pas possible.  @Tiberius Ogden  se foutait vraiment de ma gueule. Encore une mission avec @Hephaïstos Hopkins.  Il avait toujours pas compris que lui et moi on pouvait pas se piffrer ? Je m’apprêtais à protester lorsque le chef précisa qu’il viendra avec nous.  Si le chef était de la partie, je pouvais bien tolérer la présence d’Hopkins. Au moins le chef verrait qu’il a des méthodes qui ne sont pas adaptées. A moins qu’il l’avait choisi précisément pour ses méthodes non adaptées à en juger par la mission qui nous attendait : empêcher une attaque de chasseurs sur Lysea Walsh. Cette gamine était vraiment dans beaucoup trop d’histoire, si vous voulez mon avis.  Nous serons donc trois tireurs d’élite pour cette mission, dont notre chef, et il y aurait également deux aurors. Le chef n’en déclinait pour l’instant pas l’identité et j’espérais juste que Londubat ne serait pas présent.  Je devais déjà me coltiner Hopkins. On n’allait pas encore me mettre un autre boulet dans les pates.

Il était l’heure d’aller sur la scène de guerre. Les aurors attendraient à l’extérieur, à l’entrée du cimetière quand au chef, Hopkins et moi, on nous avait positionné pour nous cacher derrière des tombes, prêts à passer à l’attaque. Assis derrière la pierre tombale, j’entendis des premiers bruits de pas, puis des seconds. Des mots soufflés, inaudibles. Je me risquais, tapis dans l’ombre à passer un œil, par dessus la pierre tombale qui me cachait pour voir qui était là. Lysea Walsh, la victime potentielle de l’attaque et sa sœur jumelle.  Est-ce qu’elle allait l’attaquer ? Etait-elle un piège ? Etait-elle venue la prévenir ? La sauver ?  Les questions se bousculaient dans ma tête et à vrai dire les posais-je pour elles ou projetais-je la situation entre Rodolphus et moi et le merdier dans lequel nous nous retrouvions à cause du seigneur des ténèbres. Une chose était certaine, je préférais être là à combattre des chasseurs et donc des moldus, les tuer peut être, plutôt que de penser au sort que voulait nous réserver, à mon frère et moi, le seigneur des ténèbres.

J'essayais vainement de ne point lever mon regard olive vers le plafond de mon bureau, alors que j'avais convoqué expressément Hopkins et Lestrange. Ils faisaient partie de mes hommes, ceux que j'estimais en tant que Chef de la Brigade de Police Magique et plus précisément des Tireurs d'Élite. Même si, j'avais une préférence nette pour le premier, étant donné que je le considérais bien plus aisément comme un fils, à contrario du second. Le second était bien trop zélé, bien trop discipliné et il occultait sciemment quelques convictions sombres.

Cependant, il était somme toute assez discutable si je ne l'incluais pas dans cette mission d'envergure. Mon ami et camarade de promotion Mark-Jefferson Greene, m'aurait bien évidemment empoisonné l'existence avec cela. Avec cette décision. Néanmoins, je connaissais l'identité des deux Aurors, qu'il avait envoyé sur le terrain. Tout comme mon équipe, l'une était efficace, l'autre était bien plus ... en demi-teinte. Alors que je mettais mes deux hommes dans la confidence, aussitôt encouragé par un sourire de Lavernia ma défunte femme, je sommais par un silence et par l'un de mes regards couleur olive qui ne nécessitait pas de rébellion, qu'ils devaient être discrets.

Et, s'il y avait un drame lors de cette protection, alors nous nous devrons d'employer quelques méthodes qui porteraient aisément leurs fruits. Hephaïstos Hopkins, était largement connu pour employer ces dernières et en cela, je ne lui en voulais clairement pas. Parce qu'aux grands maux, les grands remèdes. Et, si cela était justifié par la suite, pourquoi s'en priver ? Cela était ma pensée, alors que nous nous dirigions vers ce cimetière. Instinctivement, j'avais une pensée pour mon épouse, qui n'était pourtant point loin de ma personne. Avec un soupir, j'observais mes deux hommes qui étaient cachés avec moi. Un vague sourire pour les deux âmes présentes avec moi, alors qu'il nous venait des bribes de conversation qu'il m'était délicat d'entendre. Même si mon ouïe demeurait fine en toutes circonstances, je n'étais point assez près. Et autant dire, que cela me frustrait plus que de raison.

J'eus une pensée soudaine et quelque peu fugace, pour le jeune homme que j'avais rencontré dans les débris de cet endroit maudit qui avait été le théâtre d'exactions sans précédent, le Pisces. Un jeune homme, que je n'aimerais potentiellement point rencontrer de nouveau, dans ces singulières conditions. Ici, j'avais mes deux hommes à protéger. Quoi qu'il puisse m'en coûter. Quoi que je puisse avoir comme blessures sérieuses qui justifieraient un aller pur et simple vers ma propre finitude. La priorité, c'était cette fille. Ensuite mes hommes, et le restant : les Aurors. Et sûrement, une menace ennemie. Parce que sinon, cela serait bien évidemment, bien trop simple. N'est-il pas ?

Or, Lysea Walsh se devait de rester en vie. Parce qu'elle avait bien trop souffert. Quitte à ce que nous, nous ne nous relèverions pas.

Côtoyer la mort, parfois l’imposer, afin de préserver la vie des innocents. Là était la voie choisie par Hephaïstos, depuis bien des années à présent. Car le monde n’avait de cesse de se déchirer, que ceux s’estimant les plus forts en profitaient parfois pour s’en prendre aux plus faibles envers les lois et à l’encontre de la liberté d’autrui. Ainsi était fait l’homme, qu’il soit doté ou non de magie.

Et ces failles, trop souvent elles se créaient, se gangrénaient, amenant avec elles la guerre et la mort. Et si ce fut le cas tant chez les moldus que les sorciers, à présents c’était une collision entre deux mondes qui s’estimaient incompatibles.
Le chef de la Brigade de Police Magique avait convoqué dans son bureau deux de ses éléments les plus probants, eux-même allégorie de cette soit disante incompatibilité entre les deux univers. Là où Lestrange était le représentant d’un monde sorcier pur et préservé, Hopkins usait tant de magie que de compétences moldues. Et Ogden avait par ailleurs bien fait comprendre au jeune homme qu’il comptait là-dessus en cas de besoin.

Si la mission telle qu’elle était décrite avait pour but de protéger une seule et unique cible, Hephaïstos, lui, y voyait surtout la possibilité d’éliminer des menaces. Chaque vie était importante, et celle d’une enfant n’avait pas à être sacrifiée, tout au contraire… mais sans qu’elle ne soit énoncée, l’évidence était pourtant là : s’il avait été question uniquement de protéger la jeune sorcière, elle aurait été mise en sûreté. Là, elle servait d’appât, pour le meilleur et le pire. Une situation discutable, mais une décision qui ne leur appartenait vraisemblablement pas. Il ne restait plus qu’à composer avec.

Sur le qui-vive, Hephaïstos était posté derrière l’une des lourdes pierres tombales du cimetière, à l’instar des deux autres tireurs d’élite. Deux aurors, eux, étaient postés à l’entrée dans un but dissuasif, mais faisant d’eux de parfaites cibles statiques pour des tireurs aguerris. Si l’ex-militaire avait sa baguette en main, à côté de lui, en appui sur le marbre, reposait un bon vieil AR-15, un fusil semi-automatique dont la fiabilité n’était plus à démontrer, en plus de la facilité à s’en procurer aux Etats Unis. Et si le sorcier disposait bel et bien d’un permis de port d'armes sur le sol anglais, il allait sans dire que ce dernier n’incluait absolument pas ce type d’arme à feu

Placé à l’opposé de Lestrange, les trois tireurs avaient ainsi une vue avec des angles différents sur la cible à protéger ainsi que les différentes entrées du cimetière. Car si la principale était bel et bien gardée par les aurors, ça ne voulait pas dire que les chasseurs ne prendraient pas une entrée secondaire ou ne passerait pas par dessus les murs d’enceinte de ce dernier. Autant de points d’accès nécessitant une vigilance constante, et c’était bien dans ces directions là que scrutait le tireur, alors que ses comparses veillaient davantage vers la fille qui allait être prise pour cible.

The end of twins

Tous ces Aurors et Tireurs d’élite rien que pour elle, n’était-ce pas un peu trop ? Lysea se fit cette réflexion au moment où elle franchit le portail du cimetière moldu où étaient inhumés ses parents. Cela ne l’avait pas frappée au moment de quitter Poudlard car cela la rassurait mais à présent, elle craignait que tout ce raffut ne trouble le repos des morts pour pas grand-chose. Elle avait été obligée de demander une dérogation à Maguire pour obtenir l’autorisation de quitter l’école le temps d’une après-midi pour fleurir la tombe de ses parents. L’occasion précise était l’anniversaire de son père mais en vérité, la Gryffondor n’avait pas eu l’opportunité de s’y rendre depuis son enlèvement. La Née-Moldu avait fait un séjour prolongé à Sainte Mangouste avant de revenir à Poudlard pour la rentrée et sous une surveillance parfois étouffante. Depuis l’attaque contre l’école, des Tireurs d’élite et des Aurors circulaient parmi les élèves dans le château, plus suspicieux que jamais. Malgré les avertissements de sa jumelle dans une de ses lettres, Lysea tenait à s'y rendre. Qu'importe les dangers, ses parents méritaient mieux que son silence depuis qu'ils avaient trouvé la mort.

Compréhensif face aux épreuves que la jeune Walsh traversait, Maguire avait néanmoins refusé sa demande dans un premier temps car c'était beaucoup trop dangereux. Bien sûr, les Aurors s'en étaient mêlés, prétextant qu'une éventuelle attaque sur la jeune fille leur permettrait de démasquer les auteurs de l'attentat. La Gryffondor servirait don malgré elle d'appât et serait évacuée avant-même qu'une balle ou un sortilège soit tiré. Ainsi, la jeune fille transplané avec ses accompagnateurs et venait de franchir les portes du cimetière dans un silence pesant. Dès que ses pieds foulèrent les allées de graviers blancs, l’étudiante se sentit assaillie par ses émotions et le souvenir des derniers instants passés avec ses parents durant les vacances de Pâques. Avant qu’ils ne soient lâchement assassinés quelques mois plus tard. Lysea tenait sa jumelle pour responsable de leur mort, qu’elle y ait participé ou non. Elle était persuadée que cela ne se serait pas produit si Aelys ne l’avait pas fait enlever. Elle ne lui avait pas pardonné, elle ne lui pardonnerait jamais.

Réprimant un sanglot, Lysea tenta d’ignorer le bruit des pas des forces armées qui l’accompagnaient pour s’approcher de la tombe des Walsh et déposer une gerbe de fleurs devant la stèle de granit. Mais alors qu’elle se baissait pour installer la composition florale, ses forces l’abandonnèrent et des flots de larmes inondèrent bientôt ses joues. A genoux devant leurs noms gravés en lettres dorées, Lysea ne peut s’empêcher de leur parler. "Je suis désolée… Vous me manquez tellement." Qu’importe si les regards des Aurors sont posés sur elle, elle ne veut pas restreindre ses émotions et elle s’imagine qu’ils doivent bien comprendre à quel point elle est bouleversée. Il lui semble les entendre bouger derrière elle mais elle était loin de se douter qu’une voix familière allait s’élever pour briser le silence. Ce timbre, elle le reconnaîtrait entre mille, c’est celui de sa chair, son sang, autrefois la personne qui comptait le plus au monde pour elle. Essuyant ses larmes d’un geste rageur, la Gryffondor se relève pour faire face à sa jumelle. "Comment oses-tu…" Sa colère gronde en elle, bien plus forte qu’elle ne l’aurait imaginée. "Tu n’as rien à faire à, sors d’ici. Je n'ai pas besoin de ton aide ou de ta pitié." L’ordre claque, sans appel. Si elle ne se sentait pas si vulnérable, Lysea aurait sans doute pu l’étrangler de ses propres mains.

De leur cachette les chasseurs ont vu sur les aurors à la porte et sur leur cible. Ils attendent un peu et remarquent l’arrivé d’une autre silhouette, une traitresse à leur camps qui n’est autre qu’Aelys Walsh. Le chef du groupe déclare que les deux filles Walsh doivent mourir aujourd’hui et ils ne peuvent pas prendre le risque que des informations trop importantes arrives aux oreilles des sorciers et ils n’ont pas le luxe de découvrir ce qu’elle leur a déjà dit. Ils ne peuvent qu’espérer qu’elle vienne seulement de rentrer en contact avec sa sœur jumelle et n’ait eu le temps de rien leur dire.
Ils attendent encore un peu laissant le luxe aux deux sœurs de commencer à parler, mais c’est juste le temps de se mettre en place. Les 7 chasseurs se séparent pour passer les murs : 2 à l’est, 2 à l’ouest et 3 arrivant du sud. Soit le groupe le plus nombreux qui arrivent là où les aurors ont la vue la plus dégagé et directement sur les filles. L’un des membres du groupe de trois à tirer droit sur Aelys et Lysea alors qu’ils n’étaient pas encore en visuel, n’atteignant pas les filles, mais mettant les regards sur eux plutôt que sur leur acolyste.

Les règles
-Les chasseurs ont tous 15 points de vies.
-Vous pouvez lancer un dés 10 à chaque tours en désignant le chasseur que vous souhaitez viser, le nombre obtenu déterminera le nombre de points vie perdu par le chasseur en question enfin si vous souhaitez que votre tir ait touché ou non votre cible. Un chasseur meurt ou est k.o quand il arrive à 0 points.
-Vous avez le choix de vos blessures soit de vous même soit en lançant un dés Oui/non + Dés 10 pour en déterminer la gravité.
-Un lancé de dés par tour et personnage, laissez chacun répondre avant de relancer votre dés. Pas besoin de respecter un ordre de réponse tant que vous attendez que chacun ait fait une réponse avant de reposter.
-Pour les attaques sur les chasseurs, il y a un bonus +2 au score des tireurs d'élite, +1 au score des aurors et des malus de -1 pour Aelys et -2 pour Lysea.

Groupe Nord
-Clint (le premier tireur) : 2/15
-Dougie : 13/15
-Edward : 15/15

Groupe Est
-Tom : 15/15
-Rudolph : 15/15

Groupe Ouest
-Alfred : 15/15
-Nick : 15/15

La colère de sa sœur n’a rien de surprenant. Elle mentirait si elle disait qu’elle ne s’y était pas attendue. L’été avait terminé de briser leur lien déjà bien fragilisé par tout ça et la mort de leurs parent qui n’avaient rien demandé avait tout changé pour elles deux. Marqué au fer rouge par cette mort, Aelys a changé remettant en cause tout ce qui a été sa vie depuis son adolescence. L’amour pour Zach n’a pas réussi à la ramener sur le droit chemin pour suivre la cause qu’elle est censée défendre.

« Tu peux être en colère autant que tu veux Lysea, je me sens aussi coupable de leur mort. Néanmoins, je ne partirai pas. Je n’ai pas pu les protéger d’eux, mais je peux accomplir leur volonté la plus cher : te protéger toi ! »

Evidemment, ils auraient voulu qu’elles soient toute les deux en sécurite, mais ce n’est pas possible. Aujourd’hui Aelys finira soit morte, soit en prison. Par contre Lysea peut vivre et avoir une belle vie au nom de leur sang. Elle fera tout son nécessaire pour même si ça sœur ne veut pas de son aide, elle s’en fiche bien.

« La paix des morts va être troublé aujourd’hui, seigneur pardonnez moi pour ça. »

Murmure-t-elle avant que la première balle siffle dans l’air. Elle pousse sa sœur pour lui éviter d’être touché. Malheureusement, elle se fait toucher à son bras droit lui laissant une belle éraflure sur le bras. Elle foudroie du regard Clint qu’elle reconnaitrait entre milles et sort une lame pour le viser. Elle lance assez fort pour le toucher un peu, mais pas pour le blesser. Peu importe c’est juste un moyen pour elle d’accéder à une arme à feu qui sera plus efficace si le combat continue d’être à cette distance.

Sans en avoir l’air Nieves observe les deux jumelles ensemble et les alentours. La tension est grandissante et l’auror déteste voir une criminelle proche d’une jeune fille innocente qui en a déjà trop bavé. Et avec Smith qui est sur les nerfs, elle a du mal à ne pas avoir envie d’agir. Heureusement, elle a plus de bon sens que son coéquipier et attend patiemment. Elle peste deux fois contre Smith en lui ordonnant de ne pas bouger d’un iota alors qu’il est trop agité. A cause de lui, elle loupe le premier coup de feu et le premier tir de la rousse vers les chasseurs qui viennent du mur nord. Elle sort sa baguette commence à se diriger vers eux.

« Lacarnum Inflamarae »

Son sort n’est pas assez précis, mais il touche l’un des chasseurs. Un homme qui lève un regard vers elle empli d’une haine sans non. Il envoie quelques choses vers eux, mais Smith dévie l’objet en question et c’est bien la première fois qu’elle est contente que son collègue se trouve proche d’elle. Elle décide de changer légèrement de trajectoire pour se diriger vers les deux jeunes femmes qui semblent être les cibles prioritaire vu que l’homme blessé c’est immédiatement concentrer sur elles après les avoir attaqué.

Caché derrière la pierre tombale, j'observe silencieusement tout ce qui se passe autour de moi. Je regarde mon co-équipier et son arme moldu dont j'ignore le nom.L'utilisation d'une telle arme, alors que nous pouvons utiliser la plus précieuse d'entre-elles -une baguette- me répugne. C'est déshonoré notre supériorité, notre rang et nos ancêtres. Dans le même temps, je dois me reconnaître que face aux chasseurs, cela pourrait nous être utiles. Ils ne s'attendrons pas à ce que l'un de nous maîtrise leurs armes.  Nous les aurons par surprise. C'est probablement pour ça que le chef a choisi de faire appel à Hopkins ce soir.   Me tournant vers lui, je croise le  regard de mon chef.  Dans son regard je peux lire qu'il fera tout pour protéger ses hommes, pour nous protéger. Un grand homme mon chef.

Dans le silence, j'entends les voix des deux jeunes filles que nous devons protéger ce soir. La sang de bourbe et, pire encore, sa chasseuse de sœur. Quand on y pense c'est assez incroyable que je sois là pour protéger ce genre de créatures. Mais lorsque j'entends leur voix, un frisson me parcoure l'échine. Je ne peux m'empêcher de penser à Rodolphus et moi.  Je me souviens de notre échange sur le terrain de quidditch.  Je me souviens de ce qu'il a ressenti quand il a pensé que je l'avais trahi. Cela me motive à les protéger. En les protégeant, c'est un peu Rodolphus et moi que je protège.  

Alors qu'une détonation se fait attendre, je me redresse discrètement pour regarder au dessus de la pierre tombale, je vois la balle qui touche une des jumelles dans le bras et le couteau qu'elle lance sur son assaillant. L'auror Nieves lance un sortilège sur le groupe des trois assaillants. Je profite de cet instant pour viser l'assaillant à l'arme à feu (Clint). "Diffindo" lance en visant son thorax. Le tir est précis et le touche en pleine poitrine.  Sa peau se déchire, il hurle et s'effondre sur le sol.  Je ne suis pas tireur d'élite pour rien.
Je me recache derrière la pierre tombale. Parce que mon sort a été jeté en même temps que celui de l'auror, ils n'ont pas du voir d'où venait l'attaque mais je me prépare déjà à jeter un sortilège de confusion si besoin. Quelque chose me fait dire que ces trois chasseurs ne sont pas seuls et que d'autres vont arriver ailleurs. Le regard d'Hopkins qui observe dans tous les recoins, me fait dire qu'il pense la même chose.