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 And these walls come tumbling down (Nox)

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Circée H. Travers
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Circée H. Travers
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MessageSujet: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptySam 9 Sep - 21:21


And these walls come tumbling down
@Nox Malefoy & @Circée H. Travers
10 Novembre 1980

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Tout avait commencé par une étrange sensation.

Je n’étais pas plus douée qu’une autre dans le domaine des prédictions ou de la voyance. Il s’agissait même d’un type de magie que j’avais plutôt tendance à ignorer. En outre, je pouvais me targuer d’être plutôt une femme perspicace. Certains diraient que j’avais de l’instinct, et que c’est une forme de médiumnité. Foutaises. Il ne s’agissait de rien de plus que des conjectures faites avec tant de rapidité qu’elles donnaient la sensation d’être immédiates. Or, ce jour-là, quelque chose avait dévié de la norme.

Cela faisait plus d’une heure que j’avais fermé boutique, mais je restais présente dans la seconde partie, l’atelier, à pianoter sur le bois de la table de confection parce que je n’arrivais pas à me concentrer. Une heure… c’est peu en une journée, mais déjà bien trop lorsque l’on parle de quelqu’un en retard. Plus encore lorsque la personne est usuellement ponctuelle.
Je ne pouvais pas dire qu’on se voyait souvent, avec le cadet des Malefoy, mais régulièrement malgré tout, lorsqu’on ne se croisait pas auprès des partisans du Lord. Assez régulièrement pour que j’apprenne à l’apprécier, malgré ce qu’il pouvait représenter. D’une certaine façon, j’aimais nos échanges, plus encore lorsqu’il était question d’art, et qu’on évitait un sujet qui mettait tant mal à l’aise l’un que l’autre.
Ce sujet en particulier, me rendait malade. Plus encore depuis un mois et demi alors que ma vie avait connu un tournant supplémentaire que je ne savais toujours pas réellement comment gérer. Un tournant qui faisait cruellement écho au passé.

Songeuse, je voyais les iris sombres se dessiner devant moi, mais les chassais très vite. Ce n’était pas normal, un tel retard, outre le fait d’être plutôt impoli. Nox aurait été du genre à prévenir s’il avait eu un empêchement, non ?  Ou avait-il oublié ?  Ca non plus je ne parvenais pas à y croire… mais plus je me triturais l’esprit, plus cette hypothèse devenait la plus souhaitable…

Il y avait autre chose, un murmure, une rumeur, qui sifflait dans un coin de ma tête. Et s’il lui était arrivé quelque chose ?  D’un geste, j’essayais de dissiper cette idée, comme si elle était tangible. Mais elle était bien là, installée dans mon esprit, et à présent je me devais d’en avoir le coeur net. D’un geste de baguette, j’approchais mon manteau de laine sombre, un vert sapin, qui contrastait nettement avec la pâleur de ma peau, et le passais sur mes épaules.

Il me fallut une bonne dizaine de minutes de marche pour arriver au pied du bâtiment dans lequel se trouvait l’appartement de mon fiancé, et tout autant de temps à me torturer l’esprit. D’un côté je me faisais mille scénarios pour expliquer son absence, et de l’autre je les réfutais un à un, jusqu’à enfin fouler les pavés de sa cour. Là, j’élevais mes iris le long des murs, cherchant les fenêtres de sa demeure, que je vis éclairées dans la pénombre. Je pestais alors intérieurement, optant pour la réponse la plus simple : il avait tout simplement oublié.

D’un pas quelque peu agacé, je m’engageais dans le bâtiment, gravissant les marches grinçantes de l’escalier pour arriver à la porte, à laquelle je toquais. Je n’eus guère à attendre longtemps, pour que Doby ne m’ouvre la porte.

« Bonsoir Doby. »

Je ne m’éternisais pas davantage, poussant un peu plus la porte pour entrer dans l’appartement. S’il était largement plus grand que mon studio, il n’en restait pas moins étriqué à mes yeux, moi qui n’avait guère l’habitude de ce genre de logements. Légèrement familière des lieux, je m’avançais vers le salon que je voyais ouvert, sans avoir encore ôté mon manteau.

« Nox ?  Tu n’aurais pas oublié no-... »



Circée H. Travers
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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyDim 10 Sep - 9:37


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Ma tête ressemblait à un gros ballon dégonflé, les hématomes avaient une couleur jaune dégueulasse. Toutes les parties de mon corps me faisaient toujours autant souffrir avec une impression d’être passé sous la patte d’un dragon. Le poignard trainait toujours sur la table de mon salon, me rappelant tous les jours ce que j’avais été obligé à faire. Et dès que mon regard se posait dessus, j’avais la nausée. Je me détestais d’y être allé, je détestais mes parents de m’y avoir obligé. Mais la vie d’un innocent méritait-elle que je refuse réellement de m’y rendre ? La gamine Lestrange avait bien de chance de s’en sortir vivante que mon meilleur ami. Mon avant-bras me faisait souffrir. Le sort envoyé par nitre Seigneur bien-aimé, était toujours actif et la malédiction du poignard ne faisait qu’empirer les choses. A chaque mouvement de mon bras gauche, j’avais la désagréable impression que l’on m’arrachait le bras. Depuis cinq jours j’apprenais à me servir de ma main droite. C’était compliqué, et je crois que Dobby commençait à en avoir marre de réparer mes conneries.

Je n’étais pas sorti de chez moi depuis l’agression. Je ne voulais voir personne, et surtout pas Circée. Avec elle, c’était étrange. Je commençais réellement à apprécier nos rendez-vous. Même si le sujet qui nous unissait me rendait amer dès qu’on l’évoquait, je me sentais plutôt bien en sa présence. J’avais honte de ce que j’avais pu faire, honte de m’être fait avoir comme un débutant et surtout, une culpabilité d’avoir balancé des noms – moi qui ne l’avait jamais fait, moi qui étais langue-de-plomb. Je me détestais. Et la voir m’obligerais à avouer des choses dont que je ne voulais pas. Je n’avais toujours pas répondu à la sollicitation de mes parents. Eux, j’avais encore moins envie de les voir. La douleur au bras me transperçait la chair, jusqu’aux tempes. « Vous ne voulez pas que j’appelle la médicomage » me demandait Dobby tous les jours. Et chaque jour, je lui répondais par un non catégorique. Je n’étais pas encore prêt. Qu’aurait-il pu se passer, si je n’avais pas réussi à saboter un peu la mission, et si le chef des aurors n’avait pas été sur place. A vrai dire, je préférais ne pas y penser. J’avais retourné le problème mille fois dans ma tête, et toutes les réponses amenaient à la même conclusion, je serais mort sous les coups de Lestrange si sa fille y était restée. J’étais conscient que si j’étais toujours en vie c’était uniquement par amitié pour mon frère ainé. Etrangement, j’aurais préféré qu’il me tue ce soir-là. Je serais enfin apaisé.

J’étais en train de me rouler une cigarette, agrémentée de mandragore – cela apaisait la douleur – lorsque l’on a toqué à la porte. La seule chose dont j’étais sûr, c’est qu’il ne s’agissait pas de mon frère. Il était passé la veille, et cela me suffisait largement. Lui et moi, on était incompatibles. Deux parfaits opposés. « Laisse Dob’ » Je ne voulais voir personne. Surtout pas dans l’état dans lequel j’étais. Les feuilles de mandragore étaient dispersées sur le parchemin de mon boss que j’avais reçu quelques jours plutôt. Je n’avais rien rangé de l’appartement, pas l’envie, pas le courage et surtout trop douloureux. Dobby était un elfe libre depuis que je l’avais récupéré de chez mes parents. Personne ne le savait, sauf lui. L’avantage d’être libre, c’est qu’il n’était absolument pas obligé de m’écouter, ni de m’obéir. Et si d’ordinaire, je pouvais lui demander n’importe quoi, lorsqu’il s’agissait d’ouvrir la porte, même si je n’en avais pas envie, il le faisait. La voix, je l’ai reconnu tout de suite. La dernière personne que je souhaitais voir, c’était elle. Ma fiancée. Celle avec qui j’aimais passer du temps. J’ai soupiré intérieurement, et je me suis allumé ma cigarette.

L’expression de son visage m’a tordu l’estomac. Je n’avais pas oublié notre rendez-vous, jamais je n’aurais pu. Le contre-temps m’avait empêché de m’y rendre. J’avais bien pensé à la prévenir le lendemain, pour m’excuser mais l’idée même qu’elle puisse me proposer de reporter m’avait effrayé. J’ignorais combien de temps j’allais garder cette tête affreuse et ces douleurs intenses. Je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi. C’était mon problème, pas le sien. Elle n’avait pas à subir ça de plein fouet. Oserais-je lui dire la vraie vérité à mon absence de la dernière fois ? J’ignorais ce qu’elle savait de l’attaque chez Rodolphus Lestrange. Si elle connaissait les noms de ceux qui avaient participé, si elle s’en doutait un peu. L’attaque avait fait le tour de la communauté, elle n’avait pas pu passer à côté. « Salut » me suis-je contenté de répondre, avant de tirer sur ma cigarette. « Tu veux quelque chose à boire ? A manger ? » lui ai-je demandé, en me levant. Je l’ai observé quelques secondes, j’ignorais si c’était de la colère, de l’inquiétude, ou qu’elle était simplement déçue que je ne la prévienne pas. Pour lui dire quoi ? J’ai écrasé la cigarette dans le cendrier. « Je suis désolé, j’aurais dû te prévenir » Pourtant, je n’étais pas sûr d’avoir envie de parler de Ça.



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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyDim 10 Sep - 16:16


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C’était un agacement tout particulier qui m’agitait lorsque je me dirigeais d’un pas décidé en direction du salon de mon fiancé. La ponctualité était une qualité indéniable, inhérente au respect et à l’organisation, à la rigueur, et il m’avait semblé que le Malefoy en était pourvu. A la limite, je pouvais passer l’éponge là-dessus, malgré la perte de temps engendrée. Par contre, je ne tolérais pas que l’on puisse me poser un lapin.
Ce qui me gênait dans cette histoire, c’est que l’amitié -que j’estimai mutuelle- que l’on se portait rendait incohérente cette hypothèse-ci. Je ne lui en aurait guère tenu rigueur, s’il m’avait fait parvenir un hibou ou son elfe pour me prévenir d’une indisponibilité. Ca aurait été la moindre des choses, et compte tenu de la déférence dont il savait faire montre, ça aurait théoriquement été son genre d’agir ainsi.

Alors un bête oubli…? Bien décidée à lui rappeler ma présence, j’entrai dans son salon, pour m’y stopper net, une mine tant stupéfaite qu’horrifiée par la vue de ce qui m’y attendait.
Ce n’était pas le bazar, tant habituel que désagréable, qui régnait qui me choqua au point de porter ma main à ma bouche pour retenir un hoquet, mais bien l’état du propriétaire des lieux.

Son visage était tuméfié, arborant une teinte violacée et jaunâtre, qui attestait du fait que les hématomes avaient déjà quelques jours. Et si Nox n’était guère du genre à briller par sa prestance, là il faisait réellement peine à voir.
Passé la stupeur qui m’avait jusqu’à rendue muette, je soufflai quelques mots à son attention.

« Nox… qu’est ce qu’il t’es arrivé…?! »

Non… ce n’était pas là la bonne question. Car ce n’était pas une bête chute dans l’escalier du bâtiment qui avait pu le mettre dans un tel état. On ne se blesse pas ainsi par accident. Ce constat, il ne mit que quelques instants avant de s’imposer à mon esprit, jusqu’à me nouer la gorge. Ma mâchoire se crispa un court instant, alors que mon regard commença à se faire tempêtueux. Je reformulai alors en un seul mot :

« Qui ? »

Qui lui avait fait ça ? Qui avait eu l’audace de s’en prendre à lui et à ce point le défigurer ? Et pourquoi n’était-il pas allé se faire soigner comme il se doit ?! A cette question, la réponse était assez évidente : la Marque ornant sa peau lui fermait bien des portes.
Vives, mes iris dévièrent dans son appartement, laissant percevoir les prémices d’une colère que le Malefoy ne me connaissait pas encore. Mon attention s’attarda sur divers objets, que je n’avais pas souvenir d’avoir vu lors de mes précédentes visites, à l’instar de ce poignard qui n’avait vraisemblablement pas sa place ici, mais également les feuilles ornant la table. Et par Merlin… que ça puait la mandragore.

D’un pas décidé, je m’approchais de la fenêtre pour l’ouvrir, au moins le temps d’aérer. Hors de question de me retrouver l’esprit embrumé par ces saloperies. Par ailleurs, j’étais à peu de choses de lui arracher sa cigarette des lèvres si ça l’incitait à me répondre.




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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyMar 12 Sep - 20:10


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La réponse était si simple et si compliquée à la fois. Lestrange m’avait éclaté la gueule, sans que je ne puisse rien y faire. Et si compliquée, j’avais tant de choses en tête. Ce que j’aurais pu faire de plus ? Que se serait-il passé si j’avais refusé ? J’avais clairement mérité ce que Rodolphus m’avait fait, même si je crevais de honte de m’être fait avoir ainsi, d’avoir balancé certains noms de ceux qui étaient avec moi ce soir-là. Cela ne me ressemblait pas, c’était indigne de ce que j’étais. Et la voir ici, me vrillait encore plus l’estomac. J’aurais voulu qu’elle ne vienne pas, qu’elle ne me voit pas ainsi. Parce qu’aucune des réponses que j’avais en tête ne me convenait. J’avais attaqué un de ses amis. Je crois qu’ils se connaissaient très bien. A vrai dire, je ne m’étais jamais réellement étendu sur le sujet qui ornait mon poignet. Je la savais puriste, mais j’ignorais clairement ses intentions vis-à-vis de la communauté à laquelle j’appartenais. Et je préférais éviter le sujet, bien plus apaisant pour moi. Ma marque, je ne la montrais jamais, grâce au sort de dissimulation, mais aujourd’hui, elle brillait, d’un noir de lave presque diamantée. J’ignorais si c’était le sortilège du Seigneur Noir, ou si c’était la malédiction du poignard. Et je crois, au fond, que je préférais ne pas le savoir. Je suis resté silencieux. Sa seconde question n'était pas mieux que la première, et pourtant la réponse était si simple et si évidente. Il n’y en avait qu’un qui pouvait mettre à mal des compatriotes.

Lui, qui était parti. Et que j’enviais sacrément.  J’aurais voulu avoir le même courage que lui. Dire merde à mes parents, et à ma famille. Oublier les mangemorts. Arrêter de faire semblant d’être celui que je n’étais pas. J’y avais gagné quoi ? A part un mariage forcé ? La seule chose que j’appréciais dans ce mariage c’était la rencontre avec ma future épouse. Celle avec qui, jamais, je n’aurais cru m’entendre, était pourtant devenue bien plus importante à mes yeux. Et je culpabilisais d’être ainsi avec elle. Froid et distant. Mais que pouvais-je lui dire d’autre ? La vérité me semblait si… néfaste. Je l’ai observé ouvrir la fenêtre. Je m’étais laissé aller ces derniers jours. L’envie de rien. Juste de me complaire dans une vie qui n’était pas la mienne, à culpabiliser des actes que je venais de faire. Mais n’aurais-je pas pu tout arrêter lorsque j’en avais l’occasion ? Bien trop lâche pour ça. Je me suis assis sur le canapé, las de lutter. « Il a juste vengé sa fille », ai-je fini par murmurer lentement. Je me sentais si sale d’avoir attaqué une gamine de dix ans. Si sale d’être allé là-bas, sans broncher. Et ma culpabilité, j’allais vivre avec pendant longtemps. J’ai eu l’envie de me rallumer une cigarette, mais vu la tête de la blonde qui arpentait le salon, je doutais fortement qu’elle apprécie. « Tu ne veux vraiment pas boire quelque chose ? » ai-je redemandé, pour changer de sujet. J’admets que je n’avais pas spécialement envie de m’y étendre. Lestrange m’avait éclaté la tronche à la suite de l’attaque perpétrée chez lui. Il n’y avait rien d’autre à en dire. Même si au fond, j’entendais une toute petite voix me dire que Circée n’allait sans doute pas en rester là, elle.



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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyLun 11 Mar - 13:44


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C’était tant la colère que l’incompréhension qui m’avaient envahie à la découverte de l’état de Nox -mon fiancé de surcroît-. Et bien que j’estimai toujours qu’il aurait pu me prévenir pour l’annulation de notre rendez-vous, mon ressentiment à ce sujet s’était envolé à tir d’aile, remplacé par mille autres questions et préoccupations. Que s’était-il passé pour qu’il se retrouve dans un état pareil ? Qui en était responsable ? Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ? Est ce que ça aurait des répercussions ? Etait-ce seulement terminé…?

L’agitation me gagnant, j’étais allée ouvrir la fenêtre de l’appartement, ce dernier puant la mandragore et le renfermé. Et je ne tenais ni à finir droguée, ni intoxiquée, sans parler de ce besoin impérieux de mettre du clair dans mes idées. Avec un peu de chance, cette bouffée salvatrice aiderait également le Malefoy, mais compte tenu de ce qu’il avait entre les doigts à mon arrivée je n’y croyais pas vraiment. Mes iris courroucées se tournèrent vers le propriétaire des lieux alors que ce dernier s’affalait sur le canapé. Les mots qui quittèrent alors ses lèvres jetèrent une ombre supplémentaire dans mon regard. Cette affaire, évidemment j’en avais entendu parler. Un fiasco, disaient certains… et à bien des égards c’était le cas. Pour ma part, je ne comprenais juste pas l’intérêt de la manœuvre… Que l’opération ait été un échec ou couronnée de succès, c’était nous accorder un ennemi supplémentaire et qui en savait bien trop sur nous pour que le danger ne soit pas à considérer plus amplement.

« Rodolphus… » soufflai-je avec amertume. « C’est lui que le Lord aurait dû viser, pas sa fille. »

Ma mâchoire se crispa alors que je sentais mon sang bouillir dans mes entrailles. Si le Lestrange était quelqu’un que j’estimai beaucoup, et qui m’avait apporté plus que nul autre, je gardai une profonde rancœur quant à la route qu’il avait choisi d’emprunter. Et plus encore suite à notre dernière -et unique- discussion quelques mois plus tôt. Ses “explications” n’avaient de sens que pour lui. Il est clair que j’aurais préféré pouvoir le rayer de ma vie, ne plus entendre parler de ce traître et ne pas avoir à me sentir tiraillée, mais le sort en avait décidé autrement.

Ignorant royalement la proposition de Nox, je me mis à faire les cent pas dans le petit salon encombré. L’envie d’aller dire ses quatre vérités à cet insupportable et prétention traître aux yeux bleus me démangeait. Mes iris tombèrent alors sur le poignard trônant au milieu de tout ce fourbi.

« Et c’est quoi, ça ? » demandai-je alors de but en blanc, stoppant mes pas pour me trouver proche du dit objet.

Il n’y avait qu’à l’observer pour savoir que ce dernier n’avait rien d’anodin. D’une part, malgré son goût pour l’art, il était clair que Nox ne collectionnait pas ce genre d’objet. D’autre part, s’en dégageait quelque chose que je trouvais malsain. Un objet ensorcelé ? A n’en pas douter. Mes iris se relevèrent alors sur le pauvre Malefoy, inquisitrices. S’il pensait que j’allais passer si aisément à autre chose, c’était bien mal me connaître.




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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyVen 15 Mar - 10:21


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J’avais tellement honte de moi. Pour être aller là-bas sans rien dire. M’en être pris à une gamine de dix ans. Juste parce que j’étais un sale lâche qui n’assumait pas ce qu’il était. Je me sentais si coupable, que même la torture infligée par Rodolphus Lestrange, ne me semblait pas à la hauteur de ce que lui et sa fille avaient subi. Je me suis raidi dans mon canapé à ses propos. Il est vrai que le Seigneur Noir n’aurait jamais dû s’en prendre à la fille de Lestrange, elle n’y était pour rien dans les décisions de son paternel, mais Rodolphus méritait-il aussi cette vengeance ? Je n’en étais pas persuadé, la violence ne résolvait rien. Et même si nous avions tous subi les conséquences de notre échec, j’étais content qu’il soit toujours en vie. Lui, qui avait eu le courage de se barrer de cette mascarade. « Le Seigneur frappe toujours là où cela fait le plus mal » Tuer la fille pour atteindre le père. S’en prendre aux plus faibles étaient bien plus faciles que de s’en prendre aux plus forts. Et le Lord le prouvait à chaque fois.

La mandragore que j’avais ingurgité commençait à me monter à la tête, ou était-ce de la voir faire les cents pas dans mon salon qui me donnait mal au crâne. J’aurais tellement voulu qu’elle ne me voit pas ainsi. C’est que je commençais sincèrement à l’estimer. Je n’y aurais jamais cru, je devais le reconnaitre, nous étions si… différents. Nos idées n’étaient pas les mêmes. Elle avait toujours cette classe qui la caractérisait. Contrairement à moi, qui ne ressemblait qu’à l’ombre de moi-même, surtout aujourd’hui. Si nous avions loupé notre intrusion chez Lestrange, lui en revanche ne nous avait pas loupé. Je savais que certains d’entre nous avait été retrouvé morts – et il ne fallait pas sortir de l’ESM pour savoir qui leur avait infligé le dernier sort. Et je me détestais d’avoir donné le nom d’Harmony, la seule qui n’aurait jamais dû se retrouver dans cette mascarade. Mais, le nom de Bellatrix et celui d’Hadar ne devaient pas sortir. Mon frère ne me l’aurait jamais pardonné. Cela dit, compte-tenu de mon métier, même le nom d’Harmony n’aurait jamais dû être cité. Je faisais tellement peu honneur à ce que j’étais, j’en crevais de honte. Et pour tout dire, je ne savais même pas si j’allais avoir le cran de passer les portes du Département des Mystères et d’aller voir mon directeur. Croiser son regard, je crois que j’en avais encore plus peur que de rendre des comptes à mes vieux. Parce que Louis Selwyn je l’estimais bien plus que tous les membres de la famille, et je ne voulais pas le décevoir.

Son arrêt brutal me surpris. Mes yeux glissèrent jusqu’à la table basse. C’est avec effroi que je me suis rendu-compte de la présence du poignard. Instinctivement, je me suis frotté le poignet gauche de ma main droite, me faisant grimacer de douleur. Si je voulais lui cacher quelque chose, je ne m’y serais pas pris autrement. J’ai roulé à nouveau des yeux vers Circée, cherchant la meilleure des explications possibles à lui fournir. Et si je pouvais éluder la question avec mon grand frère, avec Circée, je ne le pouvais pas. Parce qu’elle avait cette manière de m’observer qui ne me donnait l’envie d’aucune résistance, et parce qu’étrangement, on allait se marier, et que je ne voulais rien lui cacher. Et puis, je l’estimais Circée, elle méritait mon honnêteté. Même si je reconnais, cela aurait été plus simple qu’elle ne vienne pas ici. « C’est… » J’ignorais pourquoi Rodolphus me l’avait laissé, même si je ne lui poserais jamais la question. J’ai fini par montrer mon avant-bras, avec cette marque noire de lave qui brillait tant elle était douloureuse. « C’est un poignard ensorcelé. » ai-je murmuré, en baissant les yeux, penaud. « C’est ça qui me fait souffrir… » Pour enlever la douleur, je n'avais qu’à demander à la médicomage qui m’avait soigné, Amaël Londubat. Une membre de l’ordre du phénix. Mais je n’étais pas prêt à me débarrasser de cette douleur. Au fond, je méritais ce qu’il m’arrivait. « Tu ne veux vraiment pas boire quelque chose ? » Juste pour qu’elle se détende un peu, pour que je me détende.  



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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyMer 17 Avr - 18:30

Circée H. Travers a écrit:

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Cette colère qui ne désemplissait pas, je ne la connaissais que trop bien et savait ce qu’elle voulait cacher. Des émotions que je jugeais souvent trop piteuses, des aveux de faiblesse… De la peine, du désarroi, de l’inquiétude, qu’il était aisé de reléguer au second plan et de transformer. Car ces émotions-là étaient du genre à pétrifier, à pousser à l’inaction, au repli sur soi, et que ça… ce n’était pas moi.
Moi, au contraire, j’étais de ce genre de personnes qui se dressait contre ce qui la révoltait… et en cet instant, il s’agissait bien de l’état dans lequel se trouvait Nox, et des raisons ayant mené à ceci.

C’est un rictus amer qui s’était dessiné à mes lèvres lorsque mon fiancé souligna avec justesse la tendance de notre Seigneur à frapper directement les points faibles de ses adversaires, et je dus prendre sur moi pour ne pas répliquer. Car en cet instant, les plus touchés n’étaient pas les cibles initiales, clairement en vie, mais bien les mangemorts que le Lord avait envoyés. Qu’est ce qui avait pu à ce point dérapé dans le procédé ? Pas que je souhaite la mort d’Enfys, tout au contraire, cette fillette n’avait rien demandé, mais j’avais du mal à envisager que le Seigneur des Ténèbres ait à ce point sous-estimé celui qui fut, autrefois, son bras droit.

Mon regard tomba alors sur cet objet, trônant au milieu du salon, et qui n’avait probablement rien à faire là. Stoppant mon déplacement, je questionnais illico le Malefoy sur sa nature, et la réaction ne se fit guère attendre. Nox fit montre d’une nervosité que je ne lui connaissais qu’assez peu, et je fronçais légèrement les sourcils en retour, certaine que la réponse ne serait pas pour me plaire. Or, le blond prit un certain temps, cherchant ses mots là où, en écho, ma patience s’amenuisait bien trop vite. Et lorsqu’enfin les mots franchir les lèvres de mon fiancé, j’explosais littéralement.

« Comment ça “c’est ce qui me fait souffrir” ?! » m’emportai-je.

Mais plutôt que sur lui, ce fut sur le poignard que se porta mon regard incendiaire. Je réprimais alors l’envie de m’en saisir, consciente que j’en savais encore trop peu sur le dit objet pour risquer quoique ce soit. Pourtant, l’envie de lancer cet artefact maudit par la fenêtre ou le faire fondre d’une magie incendiaire était plus que présente.

« Qui ? » demandai-je en plantant de nouveau mes iris dans celles de Nox. « Rodolphus, encore ? Et ne t’es-tu pas renseigné sur la manière de te défaire de ce sort ? »

Car dans mon esprit, le fait que le Malefoy garde vers lui cet objet en gage d’auto-mutilation m’était tout bonnement impensable. J’étais évidemment prête à l’aider, afin qu’il puisse se défaire de ce maléfice, et reprenne un semblant d’aplomb. Car, outre l’amitié que je lui portais, il n’en restait pas moins mon futur époux, et en ce sens, il nous faudrait tôt ou tard faire front commun.





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MessageSujet: Re: And these walls come tumbling down (Nox)   And these walls come tumbling down (Nox) EmptyJeu 18 Avr - 22:01


And these walls come tumbling down
@Circée H. Travers & Nox Malefoy
10 Novembre 1980

Crédits gifs : unknown & hasta siempre

Que Circée me voit souffrir, en réalité je m’en fichais. Le problème ne venait pas de cette blessure. Je l’avais mérité, en un sens. Rodolphus Lestrange ne faisait que venger sa gamine. Personne ne pouvait lui en vouloir, et certainement pas moi. J’avais mal à la tête. Les effets de la Mandragore me montait un peu trop vite au cerveau, et ce n’est pas comme si j’en avais l’habitude. Mais cela apaisait la douleur. Je savais que je ne devrais pas, mais cela faisait du bien. Juste pour apaiser un peu la douleur qui me lacérait le bras à chaque mouvement. Mais au fond, je ne voulais pas que cela s’arrête. J’avais besoin de cette pénitence pour accepter ce que j’avais pu faire. La colère éprouvée envers moi, vis-à-vis de Rodolphus pour avoir attaqué son manoir et sa fille. La honte ressentie d’avoir trahi mon métier, en livrant le nom d’Harmony. La peur qu’avait enduré Enfys lorsque l’on avait envahi son habitation. Et cette déception que je pouvais lire dans le regard de Circée. J’voulais pas qu’elle me voit ainsi. Parce que je savais pas quoi lui dire. Je ne voulais pas la décevoir, même si je l’avais sans doute déjà fait.

Je n’aurais jamais cru que l’on puisse devenir amis, parce que l’on était pas fait du même moule, que nos idées étaient radicalement opposées – peut-être qu’un jour je le lui avouerais, ou peut-être pas, ou peut-être l’avait-elle déjà compris ? Je crois que je préférais ne pas le savoir. J’avais tellement honte d’avoir trahi le métier que j’exerçais, j’ignorais comment j’allais être devant Louis Selwyn. Sans doute incapable de le regarder dans les yeux. Comme j’étais incapable de regarder Circée dans les siens. Parce que j’avais l’impression qu’elle savait ce qu’il s’était passé, ce que j’avais fait et ça m’était insupportable. J’étais nerveux, le regard fuyant, cherchant la meilleure sortie pour éviter l’affrontement. J’allais lui dire quoi ? J’arrivais déjà pas à me regarder moi, à être en accord avec mes principes… alors lui dire la vérité à elle… Je crevais de honte, pour avoir accepter d’aller attaquer Rodolphus et sa fille. Je crevais de honte d’avoir vendu Harmony Slughorn à Rodolphus. Je crevais de honte de rien lui dire à elle.

J’ai eu un sursaut me sortant un peu de la torpeur dans laquelle j’étais. Le poignard était une malédiction. J’ignorais pourquoi Rodolphus me l’avait laissé. « C’est… » J’avais le regard fixé, moi aussi, sur le poignard. « … une malédiction ». Comme si, elle ne le savait pas. J’essayais de fuir son regard, j’étais pas fait pour les confrontations. Je ne l’avais jamais été. Je n’en serais sans doute pas là, aujourd’hui si cela avait été le cas. Son regard a capté le mien. Je l’ai soutenu une demie seconde avant d’attraper un point sur le mur derrière elle. Bien sûr qu’il s’agissait de Rodolphus. Qui cela aurait-il pu être d’autre ? Il n’y avait pas tellement de mangemorts qui se servaient de la malédiction du poignard. J’ai serré mon poignet gauche un peu plus fort. C’était pourtant si simple. Il suffisait juste de le donner à Amaël Londubat. Je me suis senti encore plus honteux, vis-à-vis de ma fiancée. De lui cacher cette information. Mais je pouvais lui dire quoi ? Même si elle n’était pas une mangemort, les membres de l’Ordre du Phénix se devaient de rester secret. Et honnêtement, j’avais déjà Lestrange sur le dos, je ne voulais pas Londubat en plus. Mais je ne pouvais pas non plus lui cacher les informations. Parce que oui, je tenais à elle. Et puis nous allions nous marier, et je ne voulais juste être aussi transparent que je pouvais l’être vis-à-vis d’elle.

« Je sais comment on met fin au sort » ai-je avoué, avant de détacher mon regard du mur, pour l’observer, elle. J’ai eu une grande inspiration, p’t’ête pour me donner du courage. « Mais… » J’crois qu’elle allait le prendre mal. « … je ne suis pas prêt à… le lever… J’ai… » J’ai inspiré longuement une nouvelle fois. « J’ai besoin de ça pour accepter ce que j’ai fait. » Et je ne parlais pas que de l’attaque envers Enfys. D’avoir trahi mon métier, aussi. Mais au fond, je savais que je ne l’accepterais jamais. Bon à rien, mauvais en tout, voilà ce que j’étais.


A chacun sa croix
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