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 Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo

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MJ Greene
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MessageSujet: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMer 6 Sep - 22:38


Le meurtre est puni par la loi
@Sydney Harper-Greene & @Jonathan A. Taero & MJ Greene
dimanche 2 novembre 1980

Crédits gifs : tenor, gifer & gifer

J’avais passé une semaine de merde. Littéralement. Entre mes aurors qui n’en faisaient qu’à leur tête, Alastor hospitalisé – qui m’avait clairement fait flipper quand j’avais reçu le patronus de Sainte-Mangouste – Lestrange qui se battait – encore – avec Londubat, Londubat qui m’avait ruiné un mois d’enquête, et lui. Je m’en étais pris à son capitaine, qui n’y était absolument pour rien mais qui avait eu le malheur d’être là, au mauvais endroit, au mauvais moment. J’étais en colère depuis plusieurs jours, contre tout le monde. J’avais blessé l’une de mes aurors, ce matin-même. J’ai ruminé chez moi un long moment avant de prendre le chemin pour Sainte-Mangouste. Anatole, resté à la maison, grognon de ne pas être de la partie. Malheureusement pour lui, les chiens n’étaient pas autorisés à Sainte-Mangouste. Et pour tout dire, c’était mieux ainsi. Je n’avais même pas pris le temps de me changer, j’avais encore mon vieux jean troué et mon sweat des ACDC. Mais je crois que là, j’avais autre chose en tête que mon apparat. J’y suis allé à pied, pour essayer de retrouver le calme qui m’avait toujours caractérisé. Mais je bouillonnais à l’intérieur. Comment i avait pu, déjà, fumer encore de la mandragore, et surtout… surtout – et je crois que j’avais juste envie de l’étrangler le gamin – monter sur un balai. Sur un putain de balai. Bien sûr qu’il s’était écrasé au sol. C’était évident ! Cela n’aurait pas pu se passer autrement. Je l’avais vu vendredi mais il était encore dans le brouillard que je n’étais pas resté longtemps, juste le temps de m’assurer qu’il était en vie. La peur encore un peu trop présente dans mon esprit. Mais aujourd’hui, la peur de le perdre avait laissé place à une colère insidieuse. Pendant tout le trajet, je m’étais répété que je n’allais pas l’engueuler, que non, je n’en avais pas le droit. Même si biologiquement parlant, j’étais son père, je ne l’étais pas pour le reste du monde. Cela faisait deux mois que l’on se connaissait, et que l’on apprenait à se connaitre, je n’avais aucun droit sur lui. Absolument aucun. Je n’étais pas légitime de lui faire la morale sur sa prise illégale de stupéfiant. Mais putain qu’est-ce qu’il lui était passé par la tête pour jouer au Quidditch ensuite ? Il aurait pu se tuer. Et ça, cela m’aurait été insupportable. Je les avais perdu une fois, avec sa sœur, je ne voulais pas une fois de plus. Pas comme ça. Jamais, je n’avais eu aussi peur de toute ma vie, et pourtant j’en avais fait des choses terrifiantes au cours de ma carrière mais l’idée de perdre l’un de mes enfants, elle était inconcevable.

J’ai traversé le hall de Sainte-Mangouste au pas de charge, non sans me faire accoster par une brunette à lunettes. Je crois que c’est la même que vendredi. « Monsieur ! Attendez ! Vous devez vous enregistrer avant ! » J’ai inspiré longuement pour éviter d’être désagréable. « Je vous suis » lui ai-je lancé, résigné, en essayant d’être le plus aimable possible. « J’ai besoin de votre nom, de votre métier et le nom de la personne que vous allez voir ». Appuyé sur le comptoir, j’ai soupiré une nouvelle fois. Je ne sais pas si cela m’excitait encore plus, mais en tout cas cela ne me détendait clairement pas. « Jeff Greene, directeur des aurors, Sydney Harper » La brunette a levé les yeux vers moi. « Oh… pardon monsieur, je ne vous avais pas reconnu » Elle était sans doute la seule au monde à ne pas me connaitre. « Je viens voir mon fils. Y’a rien de professionnel. Je peux y aller ? » Elle a acquiescé d’un signe de tête. Je suis entré dans le service de pathologies et sortilèges. La chambre de Sydney était l’avant dernière. Devant la porte fermée, j’ai inspiré longuement pour évacuer la colère et j’ai frappé. Le « entrez » retenti d’une voix que je ne reconnaissais pas. J’ai inspiré une nouvelle fois. Et j’ai ouvert la porte. Alors que je m’étais promis de ne pas lui hurler – tout de suite – dessus, j’ai fait les six pas qui me séparaient de lui. La gifle, elle est partie toute seule. Je sais que je n’aurais jamais dû, mais il m’avait foutu tellement la trouille qu’il fallait que cela sorte. « Il t’est passé quoi par la tête ?! » lui ai-je crié aux oreilles. Je l’avais bien vu le grand baraqué à côté, je supposais qu’il s’agisse de Jonathan. « Tu te rends compte que tu aurais pu te tuer ?! ». Je me suis tourné vers l’autre occupant de la chambre. « Et toi ?! T’étais pas sensé le surveiller ?! » lui ai-je crié sur le même ton. Et il avait de la chance de ne pas être mon fils, je pense qu’il s’en prenait une, également.



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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyJeu 7 Sep - 14:55


Le meurtre est puni par la loi
@Sydney Harper-Greene & @Jonathan A. Taero & @MJ Greene
dimanche 2 novembre 1980

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Sydney a sans doute fait la plus grosse connerie de sa vie Vendredi dernier. Il est monté sur son balai en sachant parfaitement qu’il n’aurait pas dû vu ce qu’il avait pris. Il ne se souvient pas de tout ce qui s’est passé juste qu’il était totalement stone et qu’il a dû avoir une réflexion stupide en mode : je dois faire cet entrainement sinon je vais me faire virer de l’équipe. Au final l’accident qu’il vient d’avoir est bien plus risqué pour sa carrière vu les conditions. Si son directeur apprend qu’il était drogué, il se fera viré sans sommation. Il en prend conscience surtout depuis la veille surtout -après le savon que lui a passé son amant pour sa connerie- et depuis il enchaine les crises d’angoisses dès qu’il est seul. Il ne veut pas perdre son boulot, il aime trop ce qu’il fait. Sauf qu’il n’a aucun moyen de justifier ce qui s’est passé et qui fait qu’il a des côtes cassées, des bleues et un traumatisme crânien. Il doute qu’Aaron puisse le couvrir ou même qu’il en est envie cette fois. L’homme a tellement fait pour lui et voilà comment il le remercie, avec un accident pendant un entrainement avec lui.
Il est épuisé, parce qu’il dort mal et terrifié. En plus, il s’en veut pour son père, sa sœur, Aitonui et ses amis qui se sont inquiété et qui le sont encore. Un bon mélange pour que le repos dont il a besoin ne soit pas acquis, histoire qu’il ait tout le mal du monde à guérir. Et le pire dans tout ça c’est qu’il est en manque et qu’il sait que s’il trouvait une dose, il la prendrait sans hésiter même si son compagnon lui en voudrait en mort. Comme si le fait d’avoir manqué de mourir ne lui avait pas du tout servi de leçon. Enfin ça, il ne le partage pas avec Aitonui. D’ailleurs, il ne partage pas grand-chose avec lui somnolant souvent même quand il est là ou se contentant de l’admirer en l’écoutant parler, parce que ça lui fait du bien.
D’ailleurs c’est ce qu’il faisait quand on a frappé à la porte. Sydney s’est redressé un peu au cas où se soit un médecin ou son directeur -pitié pas lui- ou n’importe qui du personnel médical. Sauf que c’est son père qui passe la porte et il semble furieux. Tellement qu’il s’approche et le gifle avec une violencce que Sydney retrouve son accent américain alors qu’il s’excuse ou baragouine des excuses incompréhensibles en se tenant la joue. Il a fait de la merde et il le sait, il comprend la colère de son père envers lui.

« Papa laisse le… c’est moi ! »

Sydney ne peut pas laisser son compagnon prendre pour lui. Aitonui fait tout pour l’arrêter, mais c’est difficile de retenir un accro qui veut sa dose. Il tente de se relever et grimace de douleur, il a mal aux côtes. Il se repose dans le lit.

« Je … je suis désolé pa… »





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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyJeu 7 Sep - 17:03

[quote="MJ Greene"]

Le meurtre est puni par la loi
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dimanche 2 novembre 1980

Crédits gifs : tenor, gifer & gifer

Je crois que je n’avais jamais hurlé aussi fort. Mais il m’avait fait peur ce crétin. Et puis, il y avait des limites à ne pas dépasser. Je sais que le sevrage était quelque chose de compliqué, que cela prenait du temps mais pousser le vice de prendre de la drogue, et de monter sur un balai. Là, je disais non. J’en avais engueulé des élèves que je choppais sur le campus de l’université, mais lui… je ne sais pas s’il m’avait poussé à bout, mais cela y ressemblait. Je m’étais promis que je l’aiderais, et que je ne l’abandonnerais pas. Parce qu’il avait besoin d’aide, qu’il ne pouvait pas faire ça tout seul, et que je tenais beaucoup de trop à lui pour le laisser sombrer encore une fois. Mais putain, là je lui en voulais. Au-delà du fait que l’idée avait été merdique, il aurait carrément pu se tuer. Et pour tout dire, il avait eu une chance folle de s’en sortir indemne. Oui, deux côtes cassées, c’était s’en sortir indemne, vu la chute qu’il avait faite. Et même si je ne lui avouerais jamais – parce que j’en serais dévasté pour lui – j’espérais que son directeur d’équipe serait mis au courant de ce qu’il venait de se produire, et qu’il se prenne une mise à pied temporaire, ou à vie. Et même si au fond, je ne le souhaitais pas, cela lui mettrait du plomb dans sa caboche. Ça lui apprendrait un peu la vie. J’étais passé vendredi mais je n’avais pas été autorisé à le voir. Seul son paternel avait eu accès à la chambre. Bon, même si cela m’avait un peu agacé – le mec qui sort de nulle part, pas là pendant presque vingt-cinq avait plus de droits que moi, aux yeux de Sainte-Mangouste – je comprenais parfaitement. La famille était prioritaire. Et même si je faisais parti intégrante de sa vie, je n’étais pas de la famille au sens strict du terme. J’étais passé le samedi après-midi, pour lui mettre une dose. J’admets que je n’avais guère retenu mes mots mais il fallait qu’il comprenne que non, il ne pouvait pas faire ça. Déjà fumer, en plein sevrage c’était non, mais monter sur un balai, ça l’était encore moins.

J’aurais pu l’étrangler à mains nues, je crois. Je ne l’avais pas fait mais il n’aurait pas fallu qu’il réplique. Je ne suis pas tendre avec lui, je le sais. Mais il a besoin de ça. On n’était pas à Disneyland. Non. Le sevrage, c’était une épreuve à passer, et il fallait résister aux tentations mais être gentils et conciliants n’étaient pas toujours de bons augures. La preuve, quand je vidais pas ses poches le soir, il montait sur un balai complètement défoncé. Autant dire que le retour à la maison, il allait le sentir passer. Je suis gentil, mais faut pas me pousser dans les orties trop souvent. J’étais arrivé en début d’après-midi, ce dimanche, beaucoup plus calme que la veille. Je n’allais pas non plus lui hurler dessus, deux jours de suite. Cela ne servait à rien, cela ne ferait pas avancer la situation et ça le braquerait plus qu’autre chose. Mais je reconnais que je n’avais pas prévu l’arrivée en furie du directeur des aurors. Sa gueule était dans tous les journaux, je n’ai pas eu de mal à le reconnaitre. Et je trouvais quand même un peu dur que le directeur de l’équipe lui envoie les aurors. Surtout leur chef… ça va il n’avait pris que de la mandragore. Jusqu’à ce que la gifle retentisse si fort que j’en ai sursauté sur ma chaise, et que le lien se fasse. Il n’était pas là en tant qu’auror mais en tant que paternel. Je crois que mon cerveau ne voulait pas imprimer cette information, le père de mon mec est le chef des aurors, et potentiellement un danger pour mon cul. J’ai essayé – je dis bien essayé – de me faire tout petit sur ma chaise, mais bon je fais presque deux mètres de haut pour plus de cent kilos, c’pas facile facile. Je me suis frotté la joue en même temps que Sydney. Vu la force que le paternel venait de mettre, il avait dû avoir mal.

J’admets du bout des lèvres qu’il l’avait carrément méritée, cette gifle, même si cela me dérangeait que cela soit son père qui le lui ait donné. Je ne le trouvais guère légitime d’être là. Il n’était dans la vie de Sydney que depuis aout, il n’avait aucun droit de se prendre pour son père. Il en avait pas le mérite. S’il l’avait été, il aurait fait en sorte de sortir ses mômes dans la merde dans laquelle, il les avait mis. Bon, j’étais peut-être un tout petit peu de mauvaise fois en ce qui concernait Mark-Jefferson Greene et peut-être que s’il n’avait pas été le directeur des aurors, je l’aurais bien plus apprécié. J’ai reculé d’un bond ma chaise quand il m’a hurlé dessus. Je ne l’avais pas vu venir celle-là, je l’admets. J’ai ouvert la bouche mais je me suis ravisé, au regard noir qu’il m’a lancé. Faire le poisson aussi c’est bien. Parce que ouais, je le sentais qu’il avait envie de m’en coller une. Le pire, c’est qu’il avait raison ce con. Oui, j’étais sensé le surveiller. J’avais lâché un peu de lest, lui faisant confiance, je n’aurais pas dû. Cela dit, même si je lui avais vidé les poches le jeudi soir, personne ne pouvait m’assurer qu’il ne serait pas aller se racheter une dose le vendredi, et monter sur son balai. Personne ne pouvait en être sûr. La seule chose dont j’étais sûr, c’est que je viderais à nouveau ses poches, et tout ce qui pouvait contenir une dose, lorsqu’il rentrerait chez lui, et que demain, j’allais retourner toute sa baraque pour trouver toutes ses planques. Une fois. Pas deux. Parce que je ne supporterais pas qu’il recommence, et qu’il se tue cette fois-ci. J’ai trouvé ça gentil de me défendre, même s’il n’avait pas d’autre option. Oui, c’était lui. Lui qui avait pris sa dose, lui qui était monté sur un balai conscient du danger, lui qui s’était éclaté en bas. Oui. C’était sa faute.

Le père Greene, je le sentais sur le point d’exploser. « Tu peux oui ! » J’ai sursauté à la vivacité de sa voix. Je crois que j’avais imaginé notre première rencontre avec toutes les situations sauf celle-ci. Et elle ne me plaisait pas. « Tu veux vraiment finir dans un centre de désintox’ ? » J’ai arqué un sourcil, et j’ai ouvert la bouche pour répliquer mais le geste de la main, sec, dans ma direction, de celui qui venait de parler m’a fait me raviser. Je suis resté silencieux. Quand le boss parle, on se tait. Je crois. J’avoue que je n’avais pas tellement envie de me faire démonter la joue par son énorme paluche, qu’était la sienne. Bon, à ce petit jeu, je le battais largement, j’fais au moins trente kilos de plus que lui, mais j’avoue, là, je n’étais pas à mon avantage. « Tu t’attendais à quoi à monter sur ton putain de balai complètement défoncé ? A un miracle ? » Je le trouvais parfaitement grossier, mais Merlin que je le comprenais tellement. Je crois que je lui ai dis la même chose hier. Faudrait qu’on se renouvelle le beau-père et moi. « Et tu auras de la chance, si tu ne te fais pas renvoyer de ton équipe ! » Je suis carrément d’accord. C’était un énorme risque, et la corde était très fragile. Le monsieur Greene, il était vraiment énervé, et je ne pouvais même pas l’en blâmer. Je me suis contenté d’écouter, sans écouter. Et peut-être que j’aurais dû, j’aurais été moins surpris quand le « Toi ! » a retenti dans la pièce. J’ai failli tomber de ma chaise tellement il a hurlé fort. « Oui ? » Je me suis choqué moi-même de la voix aiguë que j’ai eue. J’avais le cœur qui battait la chamane de la frousse qu’il venait de me mettre. Et je suis pas trouillard, d’ordinaire. « Je te jure que s’il me fait encore une connerie, je te mets Scotland Yard au cul ! » Ouais, je vais vraiment pas l’aimer. « Oui, m’sieur » Je n’ai rien pu répondre de plus. D’un côté, je le comprenais tellement, mais de l’autre je le trouvais si vicieux de s’en prendre à moi pour que Sydney arrête ses conneries. Putain d’auror à la con. « C’est clair ? Pour tous les deux ? » qu’il a repris en nous fixant Syd et moi, comme si on était de repris de justice. Oui, bon, moi, je le suis, mais quand même. « Yes, Sir ». J’ai failli faire le salut militaire, mais je crois qu’il l’aurait vraiment mal pris. Mais qu’il se rassure, je n’avais pas l’intention que Sydney recommence ses conneries.


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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyJeu 7 Sep - 20:43


Le meurtre est puni par la loi
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dimanche 2 novembre 1980

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Son père a explosé et Sydney n’en moufte pas une devant lui. Il est honteux et il sait ces réprimandes parfaitement légitimes au vu de ce qu’il avait fait. Il ne l’avait pas engueulé vendredi donc ça parait évident qu’il le fasse maintenant. Même si ça n’est en rien plaisant, il peut l’accepter. Du moins pour lui, il a plus de mal avec le fait qu’il s’en prenne à Aitonui. Son compagnon n’avait pas à le chapoter h24 et c’était injuste qu’il s’en prenne lui aussi plein la tronche à cause de ce que lui a fait. Il a plusieurs fois envie d’en placer une pour défendre son compagnon qui semble pris au dépourvu par tout ça. Sauf qu’il ne peut pas en placer une.
Et quand il pense avoir une voie d’entrée son père dire la pire chose possible pour lui : qu’il aurait de la chance s’il ne se fait pas renvoyer de l’équipe. Il a immédiatement perdu le peu de couleur qu’il avait. Il a eu l’impression qu’un froid glaciale l’envahissait et que l’air s’échappait peu à peu de ses poumons, alors qu’il se voyait perdre son travail. Tout l’amour qu’il a pour Aitonui et ses proches et qu’ils lui portent ne lui permettront pas de se remettre d’une telle perte. Pendant des années le Quidditch a été son seul échappatoire, synonyme d’une liberté dont il était privé par Poole. Il ne peut pas arrêter comme ça, pas aussi jeune. Ce serait la pire chose possible pour lui et franchement, il ne ferait plus d’effort s’il perdait ça. L’idée le fait doucement sombrer vers les limbes de son esprit, de sa peur avant que quelques choses d’autre l’en fasse sortir aussi brutalement que l’autre phrase de son père l’a fait entrer dans ce début d’état de panique. Son père venait de menacer d’envoyer Scotland yard sur son compagnon si jamais lui faisait une connerie. Là ça va trop loin et la panique disparait pour laisser place à une rage froide qui traine là depuis trop longtemps.

« Oh non tu vas rien faire putain ! De quel droit tu le menaces ? Il n’a rien fait. Je suis le seul coupable. En fait non je ne suis pas le seul coupable tes putains d’aurors et moi sommes coupables. Tu sais ces enculés que TU ES INCAPABLE DE CONTROLER ? Tu vois de qui je parle ?

Les paroles vont trop loin à n’en pas douter et il va les regretter, mais son père vient de l’énerver au plus haut point. Jamais personne ne payera pour ses conneries, il le refuse. Aitonui ne mérite pas d’aller en prison, pour le punir de ne pas avoir touché à la drogue.

«  T’as le droit d’être furieux contre moi, mais ne t’avises plus jamais de menacer Aitonui pour mes conneries ! »

Surtout que bordel ce n’est pas aussi simple qu’ils semblent le croire de ne pas faire connerie avec ce truc pourri, pas quand on est aussi accros que lui et autant dans le mal que lui. Il essaie vraiment, mais il n’y arrive pas. Et il n’arrive pas à passer la porte du centre de désintoxe pour ne serait ce que revoir son parrain d’abstinence. Il n’est pas prêt à parler, cela lui file trop d’angoisser.

« Et puis pas besoin de m’enfoncer, je n’ai pas besoin de vous pour ça. Je suis au courant que je vais sans doute me faire virer et je n’ai pas besoin de m’en souvenir. Je suis au courant que j’ai faillit crever et j’ai encore pas besoin de m’en souvenir. Ah et je sais que c’est mal ce que j’ai fais, mais j’aimerai vous y voir à ma foutue place ! »

Il tremble et ce n’est pas le manque. La colère est maitre de son corps et le font trembler de rage. Tellement qu’il sait qu’une fois tout retomber, il va avoir très mal que ce soit à la tête ou au côte et il peut remercier son père pour ça. Il évite de le regarder, parce qu'il porte trop de colère en lui pour ne pas le regarde avec une haine qu'il n'éprouve pas réellement pour lui.






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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMar 19 Sep - 22:12


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Oui, je sais. Jamais, je n’aurais dû m’emporter ainsi. Et surtout pas m’en prendre à Jonathan. Lui, il n’y était pour rien dans les conneries de mon fils. Absolument pour rien. Mais, je n’avais jamais eu aussi peur de toute ma vie. Peur de le perdre. La semaine avait été plus qu’éprouvante, et même si cela n’excusait absolument pas mon comportement, cela l’expliquait. J’avais besoin d’évacuer. Tout. La frustration que je ressentais. La colère que j’avais en moi. L’affreuse peur qui me prenait les tripes depuis vendredi. Cette culpabilité qui me rongeait depuis vingt-quatre ans. L’envie furieuse de lui en coller une, et le besoin de le serrer – peut-être – un peu trop fort dans mes bras. Lui dire combien je l’aimais. Tellement fort. Qu’il n’avait pas le droit de faire une aussi grande frayeur. Mais au fond, c’était contre moi que j’étais en colère. C’était moi qui l’avais abandonné entre les mains de Richard Poole. Je ne m’étais jamais battu pour eux. J’avais laissé faire. C’était ma faute s’il s’était retrouvé dans les rangs des anteawichs, qu’il avait essayé de s’en sortir autrement. Qu’il avait gouté à cette saloperie de drogue. C’était à moi que j’en voulais. Son professeur d’histoire ne bronchait pas. J’admets que j’aurais préféré le rencontrer dans une autre situation. Mais le destin en avait décidé autrement, et je m’en étais pris à lui, comme je m’en étais pris au Capitaine de l’équipe de mon fils. Sans raison. L’un comme l’autre n’y étaient pour rien dans les conneries de Sydney. C’était mon crétin de fils qui avait pris la mandragore. Mon crétin de fils qui avait décidé de monter sur un balai, totalement défoncé. Mon crétin de fils qui s’était ramassé au sol après une chute de plusieurs mètres.

Mais, même si je n’avais pas été là pour la première partie de sa vie, que je l’avais laissé sombrer dans des eaux bien trop troubles pour lui, aujourd’hui, j’étais là et je ne le laisserais pas se détruire ainsi. Même s’il risquait de me détester à l’arrivée, je ne l’abandonnerais pas. Même si je devais le faire admettre de force dans un centre de désintox, même si je devais supplier le directeur de l’équipe de le mettre au tapis. S’il avait besoin d’un électrochoc pour arrête cette merde, je le ferais. Tant pis s’il me haïssait. Du moment qu’il s’en sortait, il n’y avait rien d’autre qui m’importait. J’ai, pourtant, grincé des dents à l’évocation de mes aurors. Cela faisait mal. Très mal de se prendre ça en pleine face mais je ne pouvais même pas lui donner tort. Mes aurors avaient été des connards, il n’y avait rien à dire de plus. Et oui, j’avais été incapable de les contrôler, même si je trouvais la remarque injuste. Aussi injuste que la mienne envers son compagnon. « Je peux encore te les remettre dans les pattes, mes enculés d’aurors » ai-je répondu, sèchement. C’était tout aussi bas que lui. Et cela ne me ressemblait absolument pas. Je détestais que l’on me renvoie à mes incompétences, surtout celle-ci. Si j’avais été présent ce jour-là, jamais ils n’auraient agi ainsi, ils n’en auraient pas eu ni le temps, ni l’occasion. J’ai serré les poings pour apaiser un peu la tension qui me tendait plus que de raison. J’étais tellement en colère contre moi, en cet instant. Le pire, c’est que jamais je n’aurais mis ma menace à exécution. Jonathan était trop important aux yeux de mon fils pour que je le lui enlève – même si j’avoue je n’aimais pas ce qu’il trafiquait. « Mais tu as raison, je n’aurais pas dû menacer Jonathan. » Du coin de l’œil, j’ai vu le professeur d’histoire faire un geste de la main, comme si cela n’avait pas d’importance.

L’enfoncer n’avait pas été dans mes intentions. Il m’avait fait peur. Trop. Je me sentais si… vide. Totalement paumé dans ce que je pouvais faire pour qu’il s’en sorte. « Tu as raison, on n’est pas à ta place Syd’ et on ne le sera jamais… » a lancé Jonathan. Moi, je crois que j’étais incapable de parler. « …mais tu peux, au moins, admettre que tu nous as foutu la trouille ? » J’ai acquiescé d’un signe de tête. Moi, je pleurais de rage, de colère, de peur. Et d’un peu tout ce qui me passait en tête. J’ai fini par me rapprocher de son lit, pour m’asseoir sur le bord. Je n’aurais pas supporté s’il ne s’en était pas sorti. « Je sais que mes hommes ne sont pas étrangers à tout ça, je le sais. Et je ne peux rien faire pour réparer. » Et cela me peinait profondément. Si je pouvais leur éclater la tête à ces deux-là, je l’aurais déjà fait. Mais si démonter la tête d’un suspect était autorisé par la loi, démonter celle d’un auror ne l’était pas. « Je sais que c’est compliqué de se sortir d’une addiction, quelle qu’elle soit, mais ne te mets plus en danger comme tu l’as fait. Je suis prêt à tout pour toi, même foutre ma carrière en l’air, parce qu’il n’y a que toi qui compte pour moi… mais si je peux accepter que tu fumes ça, je n’accepte pas que tu te comportes comme un gamin de quatre ans ». C’était un comportement de gamin, qui ne se rend pas compte du danger qu’il court. La drogue lui détruisait suffisamment la vie, il n’avait pas besoin d’en rajouter plus. Surtout à cent mètres au-dessus du sol. « Je t’ai cru mort, chéri. » ai-je fini par lancer. J’avais tellement de choses à lui dire, et pas assez de temps pour le faire. « Je suis tellement navré pour toi, et j’aimerais retourner dans le passé, faire autrement. Je ne veux que ton bonheur, il n’y a que ça qui m’importe, mais si te priver de Quidditch pendant ton sevrage me permet de ne plus m’inquiéter, alors oui, je n’hésiterais pas une seule seconde à pousser ton directeur d’équipe à te mettre au tapis » Et tant pis s’il me haïssait. « Je m’en fiche de ta carrière, de tes exploits sur un balai… j’en ai rien à foutre que tu sois connu, que tu possèdes un casier chez les aurors, je me fiche éperdument de ce que tu as pu faire chez les anteawichs, la seule chose qui compte c’est que tu restes en vie. Pour le reste, ça se reconstruit »



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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMer 20 Sep - 10:52


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La phrase sur le fait de lui envoyer les aurors cons lui fait relever la tête vers son père. Il le toise d’un regard noir et s’abstient de tout mot pour le moment, parce qu’il serait encore plus venimeux que ses paroles précédentes et que ça ne servirait à rien. Surtout qu’au fond il sait que son père à répondu du tac au tac à une attaque dont Sydney sait qu’il se sentira coupable en y repensant plus tard. Son père ne pouvait rien faire contre ses aurors, au vu des lois sorties récemment visant à contrer les mangemort et maintenant les anteawitch. Néanmoins, il aimerait que son père n’oublie pas trop vite que c’est cet évènement qui l’a conduit à replonger et que dans tout ça c’est Aitonui sa lumière, le premier à lui avoir promis de l’aider à arrêter et d’être là pour lui peu importe les difficultés.

« Je sais que je vous ai fait peur. Je suis désolé vraiment… »

Sydney regarde son compagnon avec un regard empreint de regret et tristesse. Il tend la main pour attraper celle de son homme. Il la sert doucement en souriant tristement puis il se tourne vers son père qui vient de s’asseoir sur le bord de son lit. Il se rend bien compte que son père a eut vraiment peur et il s’en veut tellement. Jamais, il n’a voulu ça et pourtant il ne peut pas leur promettre de ne pas recommencer. L’envie de prendre de la mandragore est irrésistible et les conneries qu’elle fait faire sont digne de celle d’un enfant inconscient. Il lui faudrait un traitement de choc qu’il ne se sent pas de faire pour le moment, pas alors que la peur de perdre son emploi est si grande. Il aimerait voir son capitaine et le supplier de le couvrir encore, mais ce sera sans doute trop pour Aaron qui les protège toujours en risquant sa propre carrière.

« Envoie-les sur l’ile des Hébrides croiser un dragon leur fera les pieds à ces connards. »

Quoi que pauvres dragons subir la présence de Stanley et Smith ça risquerait de les rendre malade. Et puis rien ne dit que ça leur fera rentrer quoi que ce soit dans le crâne. En fait Sydney se demande même s’ils en ont un. Vu qu’ils sont auror normalement oui, mais peut être qu’ils l’ont perdu durant une mission vu leur comportement aujourd’hui.

« Non tu… vous ne savez pas. Vous vous en doutez, mais vous ne pouvez pas savoir et heureusement, parce que ça veut dire que jamais vous n’avez vécu ça. »

Lance Sydney à sa phrase, parce que oui ils le voient souffrir et galérer, mais jamais ils ne seront à sa place. Et Sydney préfère ça, à la situation d’avoir devant lui d’ancien drogué. Les drogués s’influent autant dans le positif et le négatif pour ça qu’il évite Tamsin et il se doute que la réciproque est tout aussi vrai pour elle. Ils ont été dans le même centre.

« Je sais que vous voulez mon bien, mais si je suis viré de mon équipe je ne retrouverai plus d’autre équipe. Les joueurs virés ne retrouvent que rarement du travail et … et si … si j’ai plus le quidditch, j’ai plus grand-chose. »

Sydney baisse les yeux. Il aura toujours ses proches. Il ne leur dira pas, mais s’il perd le quidditch il ne luttera sans doute plus. Ce sport c’est son univers, sa vie, son moyen de détente. Aitonui le sait, mais il n’a sans doute pas conscience de ce qu’il risque aujourd’hui si son directeur le vire. Véritablement, il ne pourra pas retrouver de place et jamais il ne se lancera dans une cure de désintoxication sans cette raison de poursuivre. Même pour Aitonui, il n’est pas certain de le faire.

« Pas une carrière dans le quidditch… mais je ne peux pas demander à Aaron de remettre en péril sa carrière pour moi. »

Sydney a les larmes qui roulent sur son visage en disant ça, parce qu’il sait qu’il a besoin du quidditch. Il sait aussi qu’il doit les blesser en disant ça, vu qu’il est clairement en train de dire qu’il ne ferait rien pour eux. Même si en réalité pour le moment il se battait contre ses démons pour eux, il vient de dire que pour continuer ses efforts il faudrait que le quidditch soit dans l’équation et tant pis si ça fait mal à entendre.

« Je réfléchirai à la cure quand j’en saurai plus sur mon avenir dans l’équipe et mon sport. De toute façon quoi qu’il arrive j’en ai pour au moins deux mois sans balai… et je suis certain que le médecin va faire en sorte que je ne monte pas sur un balai pendant 2 mois de plus. »

Le médecin qui s’occupe de lui est un peu flippant, mais il peut comprendre. Et puis sincèrement vu ses douleurs il ne s’imposerait pas la douleur d’être juché sur un balai pendant des heures. Déjà il va guérir, prier qu’Aaron lui vient encore en aide et surtout se remettre peu à peu. Hors de question qu’il ne reprenne pas son poste en étant au meilleur de sa forme. Si son équipe le garde, il veut leur prouver qu’il vaut vraiment le coup qu’ils attendent et lui donnent d’autre chance de faire ses preuves à leur côté.

« Je vous aime, je suis vraiment désolé de vous avoir fait peur à ce point-là. »

Sydney vient serrer leur main et grimace de douleur, car dans le mouvement il a un peu trop bougé. Ses côtes lui font mal, la potion ne faisant plus vraiment effet. Après ça ne lui fait pas de mal d’avoir quelques douleurs histoires de se rappeler qu’il a vraiment faillit y rester. Il se replace dans son lit, lâchant leur main en se faisant la réflexion que c’était peut être l’une des pire rencontre possible pour ces deux là, mais mieux que de se rencontrer au département de la justice magique.





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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMer 20 Sep - 19:32


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Je ne sais pas lequel des deux, je trouvais le plus dur envers l’autre. Ils avaient chacun leurs rancœurs – même si l’impression que j’avais étais plus forte pour le paternel – et leurs raisons d’agir ainsi. D’un côté, je le comprenais le directeur des aurors – ça me glace le sang rien que d’y penser – il avait eu peur pour sa progéniture. Comme moi, il m’avait fait flipper. Jamais, je n’aurais pu penser qu’il puisse faire le con avec de la mandragore dans les veines. Si je trouvais les paroles de Sydney très injustes et peu sympathiques, celles de son père n’étaient pas du meilleur niveau. La réponse aussi rapide que brutale, avait été clairement dite en réaction aux propos méchants de son fils. Même s’il y avait sans doute une part de vrai, il n’avait pas le droit d’être ainsi avec son père. Certes, son père n’était pas le père de l’année, loin de là. Je ne cautionnais clairement pas ce qu’il avait fait, ou pas fait. Il aurait dû faire bien plus et bien plutôt. J’appréciais la défense de Sydney envers ma personne. Même si au fond, j’étais persuadé que Mark-Jefferson Greene n’avait jamais eu l’intention de parler de moi à Scotland Yard. Même si je n’aimais pas spécialement ce qu’il était, il n’avait pas l’air d’un mauvais bougre, le paternel. Et étrangement, je savais qu’il ne ferait rien qui nuirait ou peinerait son fils, ça j’en étais absolument persuadé.

J’ai serré doucement sa main. Si son père avait eu peur, moi aussi. Et je crois, que j’étais même prêt à avoir Scotland Yard aux fesses, si cela permettait à Sydney ne plus recommencer ses conneries, je l’accepterais. Vraiment. Le chef des aurors a eu un rire un peu jaune à la remarque de son fils. Les lois n’avaient pas toujours été ainsi, et malheureusement certains en profitait. Mais je doutais que leur directeur puisse y faire quelque chose, même avec toute la volonté du monde. « Même les dragons n’en voudraient pas » a répondu Greene. Cela me faisait étrange de le rencontrer. Surtout dans ces circonstances, j’admets que j’aurais voulu le connaitre dans un autre contexte. Pas dans une chambre d’hôpital, à l’entendre hurler contre sa progéniture. Cela ne me donnait pas envie de le revoir. Son sourire s’est transformé quand son regard s’est posé sur nos doigts enlacés. J’étais persuadé que pour lui je n’étais guère l’homme idéal pour son fils. Même si j’arrêtais mes conneries – et Merlin savait que cela n’allait pas être pour tout de suite - je resterais toujours un voleur à ses yeux. Bien sûr qu’on n'était pas à sa place, et que l’on ne le serait jamais. Je ne voulais pas imaginer ce qu’il pouvait vivre, et je ne prétendrais jamais comprendre ce que c’était. Il n’empêche qu’agir comme un gamin de quatre ans – pour reprendre les mots du géniteur – c’était totalement idiot de sa part. Même si la drogue abolissait notre raison, nous transformait en pantin incompétent, jamais je n’aurais pu croire qu’il allait monter sur un balai et se foutre en danger comme il l’avait fait. Je savais que le centre de désintox, il n’y retournerait pas comme ça. Je savais aussi, que la moindre parcelle de ses vêtements, j’allais la fouiller en rentrant le soir. La maison, j’allais la passer au crible pour trouver toutes ses cachettes et foutre en l’air toutes ses doses. Tant pis, s’il y perdait du fric, sa dignité mais il était clair qu’à partir d’aujourd’hui, s’il voulait consommer sa merde, il irait dehors. Rien d’autre.

J’avais le cœur qui battait un peu fort, parce que je redoutais les paroles qu’il disait. Et je ne voulais pas les entendre. La tête du paternel indiquait qu’il n’était pas plus à l’aise que moi. J’entendais que le Quidditch était toute sa vie, je ne pouvais que le comprendre. Il était quelqu’un d’autre lorsqu’il était dans les airs, il avait ce sport dans la peau, mais n’avait-il pas tout fait pour mettre sa carrière en péril ? Si le directeur le virait, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Certes, les aurors avaient été des connards finis avec lui, et ça l’avait fait replonger, mais prendre un balai totalement shooté, c’était de son fait. Simplement de son fait. Aucune personne ne lui avait mis une baguette sous la gorge pour le faire, même si la mandragore altérait notre conscience. « Quand on veut on peut » Je le trouvais un peu dur dans ses propos le père Greene. Même si je ne doutais pas qu’il comprenait parfaitement les paroles de son fils, et peut-être même qu’il agissait ainsi, parce qu’il ne voulait pas les entendre. Ils faisaient mal, ces mots énoncés. C’était douloureux de l’écouter. De l’entendre dire qu’il était prêt à recommencer à monter sur un balai même shooter. J’avais du mal à écouter. Et j’avais envie de le secouer fortement, même si je savais que cela ne servirait à rien. Il était difficile de faire entendre raison à un drogué. Au fond, j’espérais que son avenir soit assuré au sein de l’équipe, parce que même si cela me terrifiait, je le savais qu’il ne ferait plus aucun effort pour s’en sortir s’il n’avait plus le Quidditch, et j’étais persuadé que son père l’avait parfaitement compris.

Et c’était justement, parce qu’on l’aimait que cela nous faisait si mal d’entendre ses paroles. Je suis resté silencieux, m’enfonçant dans le fauteuil alors que Greene avait fini par se lever du lit, pour faire les cent pas au milieu de la chambre. J’ai sursauté quand il s’est arrêté brusquement pour s’appuyer sur le montant du lit. « Va au moins voir un psychomage… » a-t-il lancé, avec toute l’inquiétude qui pesait sur ses épaules en cet instant. La prestance de l’auror, il ne l’avait plus. Il semblait fatigué et anxieux, coincé entre le désir de ne plus voir son fils sur un balai – j’admets que j’avais la même envie – et l’envie qu’il s’en sorte, comprenant que l’un n’allait pas sans l’autre. Et cela semblait dur à gérer dans son esprit. « Je sais que j’ai été un mauvais père » Oui, ça c’était une vérité absolue « … que je vous ai abandonnés toi et ta sœur… » et comme un connard, si je puis m’exprimer. « … je sais que j’aurais dû me battre pour vous… » et même plus « … et je n’ai aucune excuse à ça… » au moins, il le reconnait. « … et même si je ne l’ai pas montré pendant ces vingt-quatre dernières années, vous êtes ce que j’ai de plus cher au monde… » l’amour paternel, ça ne se commande pas. « … je ne supporterais pas qu’il t’arrive encore quelque chose… » et moi donc… « … je comprends ton ressenti, et tes paroles, elles… » elles font un mal de chien, ouais « … elles me terrifient… que tu ne te battes pas pour moi, je m’en fiche… » c’est que je commencerais à l’apprécier. « … mais fais-le pour Aitonui… » j’ai été choqué qu’il m’appelle par mon prénom tahitien « … et pour ta sœur… je ne peux pas croire qu’ils sont bien moins important qu’un jeu de balles. » J’étais carrément d’accord avec lui, même si je ne l’avouerais sans doute jamais. Les joueurs de Quidditch ne vivaient que pour le Quidditch. Et j’en connaissais suffisamment pour en être sûr. « Et tu comptes lui dire à Ana ? » Le regard que Mark-Jefferson Greene m’a envoyé m’a fait déglutir bruyamment. Ok, elle n’allait sans doute pas être au courant, donc.  



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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMar 26 Sep - 0:11


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En même temps qui voudrait de ces types dans leur environnement. Rien que les relents de pourritures qu’ils dégagent pourrait d’étruire une superbe forêt en quelques heures. Et Sydney pense sincèrement que cette image est loin d’être exagéré. Stanley et Smith ne valent pas mieux que les ordures qu’ils sont censés combattre. Il ne comprend pas comment ils ont fait pour devenir auror sans que personne ne s’inquiète de leur violence, quoi qu’il est tout à fait possible qu’ils l’aient bien caché jusqu’à ce jour. Sydney secoue la tête ne voulant pas trop penser à tout ça et surtout pas à eux. Il est déjà assez mal aujourd’hui.

« Non c’est faux. Quand on veut, on échoue encore et encore jusqu’au jours où on réussi. Enfin si on a survécu aux échecs avant et continué à avancer. C’est simple à dire ce genre de phrase… bien plus dur à accomplir… »


Si Sydney a commencé ses paroles en grognant presque sur la fin il est juste las de tout ça. Il sait que son père ne peut pas comprendre, que son mec ne peut pas comprendre, mais s’ils pouvaient au moins faire l’effort de ne pas lui rabacher que c’est simple et que la volonté suffit parce que c’est faux. Il en a marre d’entendre ça.

« Je verrai… »

Il irait sans doute, mais là tout suite il ne peut pas dire oui. Prendre la décision de parler c’est tout aussi difficile que d’envisager une cure. Accepter son échec et parler à des inconnus, confier sa vie et ses échecs à des inconnus c’est quelques choses d’affreusement difficile. Et pourtant il sait que c’est la seule chose à faire, aucun proche ne pourrait entendre le fond de ce qu’il pense. Il le sait et pire il le voit là avec eux deux qui sont déjà horrifié, alors qu’il ne montre que le haut de l’iceberg.

« Vous ne comprenez pas… ce n’est pas vous. Enfin je vous aime, mais ce n’est pas autours de vous que ça tourne. Déjà ce n’est pas vous qui êtes à l’origine de ma prise de drogue, je ne vous connaissais ni l’un, ni l’autre et … c’est compliqué. Mais ça n’a rien à voir avec ton absence, ni à l’amour que je vous porte… »

Sydney a toutes les peines du monde à expliquer le fond de sa pensée. Il sait qu’il va blesser, mais en soit il ne fait que dire des faits. Il a commencé à quinze ans et Aitonui autant que son père ne faisait pas partir de sa vie. Avant qu’Ana ne revienne dans sa vie l’année dernière et lui apprenne pour leur père, il ne savait même pas qu’il avait en père quelqu’un d’autre que Richard Poole. Ses mains tremblent.

« Et ce n’est pas une question du fait que je vous aime assez ou non pour vous lever, c’est une question de représentation et d’occupation que représente le quidditch. Aucun de vous ne pourra jamais m’occuper comme le quidditch le fait et un drogué qui s’ennuie est un drogué qui sombre dans le seul travers qu’il connait … et me parle pas de routine pour m’en sortir c’est du bullshit. »

Le nombre de fois où des gens lui ont parlé d’une routine pour routine pour s’en sortir, il en rit maintenant. C’est plus que ça qu’il faut pour s’en sortir et la première chose vient du fait d’occuper un travail suffisamment épanouissant et prenant pour limiter les moments d’accès à la fdrogue. Le second est d’avoir un entourage solide pour supporter vos rechutes et il commence à se demander s’ils sont vraiment prêt à le supporter et si ce n’est pas trop leur demander. Surtout à Aitonui qui pourrait faire sa vie avec quelqu’un de moins toxique que lui. Li’dée lui fait mal. Il frotte sa poitrine de stress à l’idée se faisant mal. Il grimace de douleur, mais ne se plaint pas de la douleur qui vient de le traverser plus que ça.

« J’aimerai qu’Ana sache, mais je lui dirai moi-même. »

Sa sœur méritait de savoir et de toute façon, elle n’est pas aussi stupide que les gens le pensent. Loin d’être naïve, il ne serait guère surpris qu’elle ait déjà compris. Sa sœur sait être discrèt, mais elle a le visage d’un sage qui sait parfaitement ce qui se trame quand elle l’observe. Et Sydney pense qu’elle sait plus qu’elle n’en dit. Comme elle en a sans doute vécue plus qu’elle ne veut bien partager avec lui. Femme forte à sa manière sa douce sœur ne peut être tenue à l’écart de tout ça. Il n’a pas le droit de lui faire ça, même pour la protéger de ce qu’elle a vécu en septembre.

« Ana est plus forte qu’on ne le croit papa. Et elle nous en voudrait de rester silencieux… elle a été celle qui m’a protégé toute ma vie comme elle pouvait. Elle doit savoir. »

Et ça promet une discussion dure à supporter, mais auquel il ne pourra échapper. Il a trop longtemps évité le sujet avec sa sœur pour la protéger ou plutôt se protéger. Il ne voulait pas voir chez elle la déception qu’il a si souvent vu dans le regard de leur mère, mais quelques choses lui dit qu’il ne verra pas ça chez sa sœur. Et s’il le voit peut-être que ce sera l’électrochoc dont il a besoin pour se reprendre dans tout ça. Il n’en sait rien. Son avenir entier lui semble si opaque et c’est flippant. Tout est flippant. Il regarde encore Aitonui et prie intérieurement pour qu’il tienne parole et reste avec lui. Sa main vient encore frotter sa poitrine dans un geste d’anxiété qu’il ne contrôle pas vraiment. La douleur peut faire du bien quand il n’y a pas d’autre chose pour le calmer. Il ignore si ça fait du bien, mais au moins il se sent moins oppresser par les pensées sombres concernant l’abandon probable de son compagnon ou son père. Même s’il grimace de douleur et qu’il ne devrait pas faire ça devant eux, il ne devrait pas le faire tout court. Il va empirer la douleur à ses côtes.










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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMar 26 Sep - 18:35


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Entendre les mots de mon fils me faisait mal au bide. Pour tout dire, je me sentais totalement démuni. J’ignorais quoi faire pour l’aider lui, et ça me bouffait. Je l’avais lâché pendant vingt-quatre ans, et lorsqu’il avait besoin de moi j’étais incapable de réellement l’aider. J’étais auror, pas psychomage, mais je savais que je n’étais pas la personne en qui il avait le plus confiance. Loin de moi l’idée de penser cela. Cela ne faisait qu’à peine trois mois que l’on se « connaissait », il ne pouvait pas écouter et absorber mes paroles sans rien dire. C’était évident. Mais j’aurais tout donné pour pouvoir trouver la solution miracle qui l’aiderait. Lui faire arrêter le Quidditch – même si pour le coup, cela m’aurait parfaitement arrangé – j’avais conscience que c’était impossible. Comme moi, si l’on me demandait d’arrêter mon métier d’auror. J’aurais sombré bien plus que lui, je crois, si j’avais dû stopper mon métier. La preuve, j’avais choisi ma carrière plutôt que mes enfants. Je ne m’étais pas battu pour eux. Parce que je ne voulais pas perdre mon boulot. Alors, oui, je le comprenais même si j’avais du mal à accepter qu’il puisse remonter sur un balai, avec de la mandragore dans les veines. Moi, ça m’effrayait. Parce qu’il n’aurait peut-être pas autant de chance qu’aujourd’hui, la prochaine fois. J’avais sans doute répondu un peu abruptement, sans vraiment le penser. Ou peut-être que si. La volonté, elle jouait beaucoup. Quoique l’on en dise. Certes, il y avait beaucoup de critères qui entraient en jeu, et la remontée n’était jamais simple mais si la volonté était là, cela restait tout de même bien plus facile. Je n’ai rien répondu, je n’étais pas sûr qu’il écoute réellement ce que j’avais à dire.

Jonathan, il était tout autant silencieux. Je me demandais à quoi il pouvait penser. S’il était d’accord avec son petit-ami ou avec moi. J’aurais bien voulu le rencontrer autrement que dans une chambre d’hôpital. J’espérais juste que Sydney ait suffisamment confiance en lui pour écouter ce qu’il pouvait dire. Et peut-être qu’au fond de moi, cela me rendait un peu jaloux de ne pas avoir une vraie relation avec mon fils. J’espérais qu’il y aille, qu’il aille voir un psychomage ou n’importe qui d’autre, du moment qu’il parlait de ce qu’il avait sur le cœur, s’il ne pouvait pas le faire ni avec Jonathan, ni avec sa sœur – encore moins avec moi – mais il en avait besoin, ça j’en étais persuadé. Garder les choses pour soi, cela ne résolvait absolument rien. Je ne sais pas si j’étais soulagé par ses paroles ou non. Mais même si, effectivement, ni son petit-ami ni moi n’étions à l’origine réelle de sa première prise de drogue, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que si j’avais été là, mon gamin il n’aurait pas fini chez les Anteawichs, et tout ce qui avait suivi ensuite.

Je ne sais pas s’il savait à quel point je pouvais l’aimer. Lui et sa sœur, c’était les êtres qui m’étaient les plus chers. Et le voir comme ça, ça me démontait. Je me sentais impuissant face à ce qu’il vivait. J’ai observé la main de Jonathan se poser sur celles de Sydney pour lui calmer – ou pas – les tremblements qu’il avait. Je détestais le voir ainsi. Mais ce qui me rassurait, c’est qu’il n’était pas seul dans ce qu’il vivait. Même si notre première rencontre n’avait pas été la meilleure du monde, même si je n’étais pas capable de m’enlever de l’esprit qu’il était un délinquant notoire – et que ce n’était pas peut-être pas la meilleure situation pour mon fils, ex-anteawich, avec un dossier au ministère de la Magie anglais ET américain – j’étais content qu’il soit auprès de mon fils. Il semblait réellement se soucier du bien-être de mon fils, et au fond, je ne lui en demandais pas plus. « La seule chose que j'aimerais c’est que tu ne te mettes plus en danger comme tu l’as fait. » ai-je repris, lentement. J’en avais encore le cœur dans l’œsophage, rien que de penser à ce qui aurait pu lui arriver. « Je comprends ce que représente le Quidditch pour toi… et ne me dis pas non. Je sais. » Je n’aurais jamais supporté arrêter mon métier, comme ça. « Mais tu ne peux pas m’empêcher d’avoir peur pour toi. » Quoiqu’il en dise. Et le savoir sur son balai, avec l’éventualité d’être sous l’emprise de drogue, moi, ça me terrifiait. Plus que je ne voulais bien l’admettre.

Je reconnais que j’avais eu un regard peu agréable envers Jonathan. Même si je savais que ma fille devrait être au courant mais je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir la protéger. Même si, clairement, elle savait le faire toute seule. Elle l’avait toujours fait. Et je sais aussi, qu’elle nous en voudrait si on lui cachait l’état de son petit frère. J’ai hoché la tête silencieusement. Peut-être que le dire à sa sœur, ça allait lui donner un coup de pied au cul pour qu’il consente enfin à prendre réellement soin de lui. Je me suis frotté le menton. « Je sais » me suis-je contenté de répondre. « J’ai besoin d’un café, vous voulez quelque chose tous les deux ? » ai-je repris. J’avais besoin de sortir, un peu. Je me sentais oppressé, à ne pas pouvoir l’aider comme je voudrais, à couver cette culpabilité qui me rongeait – parce que quoi qu’il en dise, si je ne les avais pas abandonnés il n’en serait pas là. « Je veux bien aussi un café, merci » a répondu Jonathan. Je suis sorti de la chambre pour rejoindre la machine à café, avant de m’assoir sur une chaise derrière moi. J’avais juste besoin de pleurer un tout petit peu.



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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyJeu 5 Oct - 16:03


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Sydney a bien du mal à ne pas se faire du mal à lui-même alors qu’il a peur de perdre ses proches. Aitonui lui a dit qu’il resterait et sa main dans la sienne semble le prouver, mais il ignore encore ce qu’il risque de devoir affronter jusqu’à sa potentielle fin d’adiction. Sydney a peur que son compagnon ne tienne pas, que son père ne tienne pas ou pire que sa sœur ne tienne pas. Il ne s’en remettrait pas et il en tremble à cette idée, alors qu’il sait que cette hospitalisation n’est que le début du chemin vers une potentielle guérison.

« J’essaierai Papa, je te le promets… »

Il ne pouvait promettre de ne plus le faire, parce qu’un rien pourrait faire qu’il recommencera ce genre de connerie. Après il ferait en sorte de se contrôler, en espérant qu’il soit gardé dans l’équipe. Il ne sait pas ce qu’il fera si on le vire des Pies de montmorose. Il ne veut pas y penser. Il s’accroche fermement à la main de son compagnon anxieux à l’idée de tout perdre et ayant besoin de se raccrocher à celui qui a pris une place si grande dans son cœur.

« Je… je suis désolé de t’a… de vous avoir fait peur. »

Et c’est toujours aussi vrai, il s’en veut de leur avoir fait la peur de leur vie comme ça. Il arrête de se frotter le torse et se contente de juste serrer la main de son compagnon. Parfois un peu trop fort quand il s’y met, mais Aitonui n’est pas un oiseau fragile loin de là. Il saura l’arrêter s’il lui fait mal, enfin s’il en est capable parce qu’avec ses blessures il sent bien que sa force est limité par ses propres blessures et ce n’est pas plus mal.

« Je veux bien du chocolat s’il te plait. »

Dit il alors que son père se sert de l’excuse du café pour sans doute fuir cette conversation qui est bien trop dur à supporter. Sydney aurait voulu le retenir, mais finalement laisser son père prendre l’air n’est pas une mauvaise chose. Il se tourne vers Aitonui et vient porter la main de son amant à ses lèvres pour l’embrasser. Il a toujours ce regard contrit, parce qu’il sait qu’il leur a fait peur et qu’il s’en veut autant qu’il a peur que ce soit déjà trop pour lui.

« Je suis désolé… tellement… ne me lache pas s’il te plait… Je ne veux pas te perdre Aitonui. »

Sydney a les larmes aux yeux en disant ça, parce qu’il a vraiment peur. Son cœur en bat la chamade alors qu’il sert de nouveau sa main comme pour le garder proche de lui. Il vient de nouveau frotter sa poitrine de son autre poing se faisant encore mal, mais il s’en fiche au moins ça il a un minimum de contrôle dessus alors que le risque de perdre ses proches il n’y peut rien. Il doit faire avec s’ils décident de partir et c’est douloureux d’une autre façon.







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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyDim 3 Déc - 10:23


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C’était bizarre de le rencontrer comme ça, le père Greene. J’ignorais si je l’appréciais ou non. Je comprenais ses paroles, j’avais les mêmes en tête. Je n’aimais pas l’attitude de Sydney. Cette addiction qui lui bouffait le cerveau et le corps. Je sais ce qu’il avait vécu, et je ne pouvais que comprendre son mal-être mais le voir se flinguer comme ça, ça me bouffait de l’intérieur. Je savais aussi que le forcer à faire quelque chose ne l’aiderait pas mais parfois, j’avais envie de lui filer des baffes. Comme aujourd’hui. Pour qu’il comprenne que non, ce n’était pas la solution que de se complaire dans la drogue, et oui, j’admets que si son Directeur d’équipe le mettait à pied, cela lui ferait le plus grand bien. Même s’il disait le contraire. Ça me faisait mal d’entendre qu’il n’avait que le Quidditch pour s’en sortir. Et nous alors ? Même si son père était dur dans ses paroles, il était là. Moi aussi, j’étais là. Et même si cela me tuait de le voir ainsi, je n’avais pas l’intention de l’abandonner. Mais putain, le savoir sur un balai avec les veines pleines de drogue, ça m’angoissait.

Je restais silencieux, pour ne pas dire de connerie que je regretterais. Le père Greene, je le sentais fébrile et pour tout dire, je ne pouvais que le comprendre. Il était loin de l’image que l’on voyait de lui dans les journaux. En même temps… Cela pouvait se comprendre. Un fils drogué pour un chef des aurors, c’était un comble. Et si la situation avait été différente, j’en aurais peut-être ri. Quant à le dire à Ana, je n’étais pas sûr que cela lui fasse du bien mais au fond, je crois que Sydney avait raison. Elle avait le droit de savoir ce qui arrivait à son petit frère. Ils avaient toujours tout fait l’un pour l’autre, et Ana n’aimerait pas être évincée de l’histoire. Ça j’en étais persuadé. La fuite du paternel n’était pas des plus fines, mais compréhensible. Et pour tout dire, je n’aimerais pas être à sa place. Je préférais la mienne, même si j’avais envie d’étrangler le joueur de Quidditch toutes les deux minutes. J’étais en colère contre lui, pour s’être mis en danger comme ça, mais au fond, je savais que je ne le lâcherais pas.

J’ai hoché la tête de gauche à droite. Bien sûr qu’il ne me perdrait pas. Cela le serait déjà si c’était le cas. Ma main libre lui a frôlé la joue. « Non, tu ne me perdras pas mais entends que moi non plus je ne veux pas te perdre » Pas comme ça, pas en faisant le connard sur un balai. « Et ton père non plus ». Je crois que le père Greene, il ne s’en remettrait pas si Sydney venait à avoir moins de chance s’il recommençait ses conneries en balai. Une chose était sûre c’est que ses poches j’allais les fouiller bien plus que de raison, et sa baraque aussi. S’il voulait se détruire, il ne le ferait plus de chez lui. Et j’en avais rien à faire qu’il claque tout son fric de joueur célèbre pour se racheter la dose que je venais de lui jeter. Qu’il en soit persuadé. Le père Greene, il est revenu, deux gobelets à la main qu’ils a tendu aux propriétaires concernés. Et je le trouvais encore en moins bon état qu’avant d’être sorti de la chambre. Mais je n’allais pas lui faire la remarque, je doute qu’il l’apprécie. Et puis bon, on ne se connaissait pas suffisamment. Mais j’admets que cela me faisait de la peine de le voir comme ça, le père Greene. Je me sentais un peu mal à l’aise de comprendre qu’il avait pu, peut-être pleuré.

« Merci M’sieur » lui ai-je dit en attrapant mon gobelet de café. Marc Greene s’est assis sur la chaise à côté de moi. Je me suis senti un peu acculé, j’avoue. Je n’aime pas de trop avoir des agents de la force publique trop prêt. Cela me donne des palpitants. Même si en soi, ce n’était pas pour moi qu’il venait, j’avais peur qu’il dégaine mon dossier, qu’il m’arrête ou je ne sais quoi. « Je suis ravi de vous rencontrer, monsieur Greene ». A vrai dire, je savais pas trop quoi lui dire. Il a émis un petit rire – je ne sais pas si je devais le prendre bien ou mal. « Moi aussi Aitonui » Alors, là, j’admets qu’il m’a fait plaisir avec le prénom employé. « Tu ne veux pas l’initier à l’art, ça occuperait ses journées ? » m’a-t-il demandé, subitement. Ouais, j’crois qu’il serait vraiment content que le directeur de Sydney le mette à pied. J’admets, moi aussi.



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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyJeu 14 Déc - 12:26


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Les larmes brûlent le coin de ses yeux et il tremble ayant trop d’émotions. Dans sa main il tient fermement la main de son amant et heureusement qu’il est si grand et fort, parce que sinon il aurait eut mal. Il lui sourit faiblement à sa caresse sur sa joue. Il a tenté besoin de ce genre d’attention et de douceur. Il le remercie dans un murmure ému autant par la douceur de son amant que ses paroles déchirante. Il caresse le dos de sa main après avoir desserré sa prise sur la main de son compagnon.

« Je t’aime Aitonui. »

Il ne peut lui faire des promesses profondes, pas alors que la drogue est un serpent plus tentateur que celui de la bible. Il avait cru en être sortie, mais une nuit cauchemardesque a suffit a ce qu’il replonge. Il n’en est pas fier, mais il est plus impuissant que jamais. Le combat qu’il mène est difficile et il ne peut promettre une victoire absolue juste parce qu’il le dit. Cela n’a jamais été aussi simple. Même s’il aimerait les rassurer ainsi, il ne peut pas. Le seul truc qu’il peut faire pour les rassurer c’est suivre le conseil des médecins – et il obéira – en ne jouant pas pendant les deux ou trois mois à venir.

« Merci papa. »

Murmure Sydney alors que son père revient en lui tendant un gobelet de chocolat chaud. Il l’a pris dans ses mains lâchant enfin les mains de son compagnon qui doivent souffrir d’avoir été tant serré par lui. Il vient enserré le gobelet de ses deux mains comme quand il était enfant et que Ana lui faisait du chocolat chaud. Il sourit à se souvenir et observe les deux hommes de sa vie parler, son père usant du seul prénom que Sydney utilise pour son amant : Aitonui.

« Je sais pas dessiner et je veux pas. Je suis fait pour regarder, pas pour faire. »

Sydney grimace. Il a aucune patience en dessin ou autre. Il avait été fasciné par Aitonui peignant, mais sait que pour lui ce genre d’activité ne lui ferait aucun bienfait. Il n’y a que pour le quidditch et les échec qu’il peut être patient et calme. Même si beaucoup ne voyait pas en quoi il devait être calme pour le quidditch, c’est surtout qu’il n’avait aucune conscience de ce qu’il fallait faire dans ce jeu pour réussir ses coups et il n’avait guère envie de leur expliquer la technique. Aaron avait plus la patience pour apprendre que lui.
Sydney boit une gorgée du chocolat si chaude qu’elle vient brûler un peu sa langue. Il fait fit de la douleur, parce que la boisson lui apporte un certain réconfort. Il ferme les yeux un instant en se disant qu’il n’est pas loin du chocolat de son enfance. Pas le meilleur qui existe, mais avec un goût de nostalgie appréciable. Il termine la boisson un peu trop vite et hésite à en demander un nouveau à son père.




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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyJeu 4 Jan - 21:53


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Je ne sais pas depuis combien de temps j’étais resté assis sur cette chaise, devant cette machine à café. J’étais fatigué de cette semaine de merde, fatigué de lutter. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pleuré, et je me sentais comme un gamin. Incapable de savoir ce que je devais faire. Je le savais, au fond, que mon crétin de fils n’arrêterait pas ses conneries. Mais le pire, c’est que j’avais cru le perdre. Et ça, c’était inimaginable. Je venais à peine de le retrouver après vingt-quatre longues années d’absence, et le perdre ainsi… je ne l’aurais absolument pas supporté. Mes enfants, même si je les avais abandonnés comme un sale con, c’était toute ma vie. Il n’y avait rien de plus important que Sydney et Anastasia. J’avais un gobelet de café qui tournait entre mes doigts. Je n’en avais pas pris une seule gorgée, la gorge trop nouée pour avaler quoique ce soit. Y’avait des larmes qui tombaient lentement dedans sans que je ne les arrête. A quoi bon. Fallait faire redescendre la pression que je subissais depuis une semaine.

J’ai senti une présence à mes côtés. Un parent, un ami de quelqu’un présent à l’hôpital, sûrement. Le mouchoir qui a atterri devant moi m’a ait sursauter. J’ai tourné la tête vers la personne qui venait de s’asseoir. Non, ce n’était pas une visiteuse. Sa blouse verte pomme indiquait qu’elle faisait parti de l’établissement. « J’sais pas si j’pourrais vous aider m’sieur, mais vous savez vous pouvez vider vot’ sac ». Sous ses airs de délinquantes, elle me fit sourire. Elle avait des tatouages partout, un chewing-gum à la bouche qu’elle mâchait sans aucune délicatesse. Et un langage de chartier. « Je crois que vous n’auriez pas assez de toute une vie pour entendre mes états d’âmes » « Bow.. savez, m’sieur, j’ai le temps, chuis là pour faire le ménage mais y’a trop de monde, j’r’passerais plus tard, parce que là ils vont tout me saloper ». Je doutais fortement que ses employeurs apprécient qu’elle discute avec quelqu’un pendant ses heures de travail. « J’vous connais non ? » J’ai arqué un sourcil. Il était fort peu probable qu’elle me connaisse. J’étais assez physionomiste et il était clair que cette gamine-là, je ne l’avais jamais vu de ma vie. « Je ne pense pas ». Elle a levé la main dans les airs. « Mais si ! J’vous ai vu dans la Gazette ! A la page du jardinage ! Z’êtes le patron de Jardiplus, le magasin qui jardin pour vous-même quand vous êtes pas là ?! J'ai bon, hein, m'sieur ?» J’ai éclaté de rire. Celle-là, on ne me l’avait jamais faite. « Vous m’avez probablement vu dans la Gazette, oui. Mais non, je ne suis pas le patron de Jardiplus. » J’pense qu’elle devait être la seule personne du pays à ne pas connaitre ma tronche. « Ah c’pas vous… vous faites quoi là ? Z’avez perdu un proche ? » Autant dire que le tact et elle, c’était pas son fort. J’ai secoué la tête. « Je n’ai perdu personne. » « Miss Snow ! Veuillez retourner au travail et arrêter d’importuner les visiteurs ! » L’hôtesse d’accueil n’avait pas l’air commode. « J’vous importune m’sieur ? » Elle avait eu le mérite de me faire arrêter de chialer comme un con. « Non. » « Elle est pas méchante mais un peu envahissante » J’ai haussé les épaules avant de me concentrer sur le gobelet rempli de café. J’aimerais tellement être partout sauf ici. La semaine me paraissait interminable. Je m’étais engueulé avec pratiquement tous les gens que j’avais croisé. L’accident de Sydney avait été le coup de grâce de ma semaine. Et je n’osais pas imaginer ce que j’aurais fait si on m’avait annoncé le pire le concernant. Et je ne voulais pas que cela se reproduise. Oui, je souhaitais du plus profond de mon cœur que son directeur lui interdise de remonter sur un balai. J’ai jeté le café qui était froid dans le gobelet, alors que les larmes menaçaient de couler à nouveau. La Miss Snow, elle est repassée devant moi. « Vous êtes pas le gagnant du championnat du monde de bavboules ? » « Miss Snow ! Déguerpissez tout de suite ! » s’est insurgée l’hôtesse d’accueil, alors que je rigolais stupidement. La gamine qui s’éloignait fut accostée par un grand type qui lui murmura quelque chose à l’oreille. La gamine, elle me fixa un peu trop intensément. Et revint vers moi. « Le mec, là-bas, y dit que vous êtes le directeur des aurors, c’est vrai ? » Elle a pas lâché mon regard, comme si le fait de me quitter des yeux allait me faire disparaitre. J’ai hoché la tête. « Oui, c’est vrai. » « C’pour ça que j’vous avais déjà vu » « Probablement » « Miss Snow retournez travailler ! » « Bah désolé de ce qui vous arrive, m’sieur l'dirlo » qu’elle a lancé, sans se préoccuper de l’hôtesse d’accueil. Elle m’a envoyé une patacitrouille. « T’nez. Mon père y dit que ça guéri tous les maux. ». Elle s’est enfuie en sens inverse me laissant un peu perplexe avec le bonbon dans la main. « Excusez-là » J’ai haussé les épaules. J’ai repris un café que j’ai bu d’une traite, pour m’éviter de replonger.

J’avais eu une putain de trouille. Et j’étais pas prêt à revivre ça. J’ai pris deux autres cafés et un chocolat chaud. Fallait que je retourne dans sa chambre, être le plus clame possible et ne plus lui sauter dessus. Ce n’était pas en lui hurlant dessus que ça allait faire avancer le problème. J’ai séché les larmes qui m’envahissait et je suis reparti dans la chambre. J’ignorais quoi faire pour qu’il aille mieux. J’étais tellement navré de ce qui lui était arrivé. Mes aurors n’auraient jamais dû agir de la sorte. Je me sentais tellement coupable de n’avoir rien pu faire pour empêcher ça. Je détestais mon métier, lorsqu’on l’exerçait de cette manière. C’était indigne du métier d’auror. Arrivé devant la porte de la chambre, je ne suis pas entré. Je ne m’y sentais pas à ma place. J’étais qui pour m’immiscer ainsi dans sa vie. Il ignorait tout de moi. On ne se connaissait pas. Et c’était ma faute. J’étais coupable de les avoir abandonnés. Je les avais laissés aux mains de ce connard de Poole, je ne méritais pas de me retrouver ici. Avec lui. Je me suis senti glisser le long du mur. J’ai posé les gobelets à côté de moi, avant de laisser une nouvelle fois les larmes couler. Je crois que j’évacuais toute ce que j’avais vécu au cours de cette semaine. « Vous devriez manger votre patacitrouile, ça fait du bien aux peines de coeur » Le jeune médicomage s’était accroupi face à moi. Jérémy était inscrit sur sa blouse verte. Il y avait un animal sous son prénom, animal dont j’ignorais le nom. « J’ai peur de ce qui pourrait lui arriver » Il s’est assis à côté de moi. « Avoir peur, c’est normal. C’est la laisser nous envahir qui ne l’est pas. » « Il n’aura peut-être pas autant de chance la prochaine fois » Il a commencé à plier le parchemin qu’il avait dans les mains. « Mais êtes-vous absolument sûr qu’il recommencera ? » « Non, mais… » « … laissez-lui le temps d’aller mieux. Ce que vous avez vécu, c’est terrible. Mais pour lui, ça doit l’être sûrement bien plus… » Pendant qu’il parlait, je me suis demandé si c’était de mon fils qu’il parlait. « Je ne prétends pas avoir la certitude que vous ne serez pas à cette même place dans un mois, deux mois, trois ans… mais oubliez ce qu’il pourrait arriver, vivez juste l’instant présent avec lui. C’est de ça dont il a besoin, pas qu’on lui dise ce qui pourrait se passer dans un avenir plus ou moins proche » « Mais s’il meurt, je… » Il m’a coupé la parole. « Personne n’est préparé pour la perte d’un proche, absolument personne, moi le premier. Il est en vie, non ? » J’ai acquiescé d’un signe de tête. « Alors, profitez de cette chance. Aidez-le, soyez juste présent pour lui. Et vous verrez que ça s’arrangera. » Il s’est relevé et m’a donné la grue en papier qu’il venait de terminer. « Je dis toujours à mes gamins que c’est une grue magique et qu’elle exhausse tous les souhaits, du moment que l’on y croit » J’ai levé les yeux vers lui « Et c’est vraiment vrai ? » Il m’a fiat un sourire. « Monsieur Greene… vous êtes auror non… » Lui, il m’avait reconnu du premier coup. « … j’pense que vous savez répondre tout seul à cette question. Mais tout est possible, tant qu’on y croit. » Je me suis relevé. « Soyez seulement présent pour lui. Ni plus, ni moins. C’est la seule façon que vous avez pour l’aider à se sortir de sa dépendance ». J’ignorais comment il connaissait le dossier de mon fils, ce n’était pas lui le médicomage de Sydney. Je l’ai salué avant qu’il ne s’éloigne.

J’ai récupéré les deux gobelets, fourré la grue et la patacitrouille dans la poche de mon jean, et je suis rentré dans la chambre. Ils étaient mignons les deux, même si cela me faisait grincer des dents que mon fils puisse être avec un délinquant. Je me sentais épuisé, et totalement paumé. Je ne savais pas quoi faire pour l’aider. Mais y’avait-il réellement quelque chose à faire ? Je me suis assis sur la chaise à côté du tahitien. Même si j’aurais nettement préféré le rencontrer ailleurs qu’ici, cela me faisait plaisir de le voir. Certes, c’était un voleur d’œuvre d’art, mais Sydney y était attaché. Et je n’étais personne pour lui interdire de le voir. Du moment qu’il ne lui faisait pas de mal, je n’avais pas mon mot à dire sur les relations de mon fils. Sa réponse ne m’étonna guère même si j’aurais bien aimé qu’il accepte. Secrètement, je voulais que Sainte-Mangouste lui interdise de faire du Quidditch, et je voulais que son directeur le vire de son équipe. Juste pour que je ne ressente plus cette peur que j’avais ressenti lorsque l’on m’avait averti de son accident. Je ne voulais plus revivre ça. C’était au-dessus de mes forces. Et même si le médicomage avait raison, qu’il fallait vivre l’instant présent, je ne pouvais pas m’empêcher de pense à l’avenir. Et si cela recommençait ?! J’ai penché la tête en arrière, pour éviter de montrer les larmes qui menaçaient encore de couler. « Sydney m’a dit que tu enseignais à Oxford, tu n’as jamais voulu enseigner dans le monde sorcier ? Je suis persuadé que cela plairait à beaucoup de sorciers d’apprendre l’art »

Fallait que je cause d’autre chose pour éviter de penser à ce qui pourrait éventuellement arriver si Sydney remontait sur un balai, après avoir ingurgité de la mandragore.



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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyMar 19 Mar - 12:54


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Sydney observe les deux hommes en gardant le silence. Depuis qu’ils se sont mis ensemble Sydney sait que Aitonui devra rencontrer son père et pourtant il n’aurait pas cru qu’ils se rencontreraient comme ça. Ce n’est sans doute pas plus mal finalement, vu que ni l’un ni l’autre n’avaient eu envie d’y mettre de la bonne volonté dans leur rencontre, au moins ici ils n’avaient pas le choix. Et surtout ici, ils ont moins de risque de se prendre le bec à cause de ce qu’il représente l’un pour l’autre. Aitonui le voleur et son père la justice, leur rencontre a toujours promis d’être épique à cause de ça et au final c’est dans le calme d’un hopital qu’ils se rencontrent. La seule personne contre qui ils peuvent un peu s’énerver c’est lui et personne d’autre.
Il se redresse a la question de son père. Il est curieux et pourtant, il a l’impression qu’il a déjà la réponse à cette question. Il ne sait pas vraiment où et quand il lui a dit, mais Aitonui lui a sans doute déjà dit. Pour autant, il a envie de savoir de nouveau pourquoi il a choisi juste Oxford et pas le monde magique pour y faire cours. Pourtant il est passionnant. Sydney n’a vu que quelques cours de Aitonui dont la plupart où son compagnon n’avait même pas conscience de sa présence, mais il les a tous trouvé fascinant. Il sourit en y repensant.

« Tu devrais le voir quand il donne cours. Il est passionnant et même moi qui n’aime pas le dessin, je pourrai m’y mettre alors que je sais que je n’aurai pas la patience et encore moins le talent pour. Mais il a toujours tellement d’anecdotes sur le moindre artiste ou la moindre œuvre d’art que c’est vraiment agréable de l’écouter. »

Sydney doit avouer que c’est encore plus fascinant de le regarder peindre, reproduire des œuvres ou même en parler en privé. Sauf qu’il ne va pas s’étendre là-dessus, car ça un côté très sexuel quand ils en parlent. Il n’a aucune envie de trop en partager avec son père. C’est ses moments intimes, sensuelles avec son amant, son compagnon. Il regarde Aitonui en pensant à tout ça et il sent que ses joues ont un peu rougit trahissant quelques peu le genre de pensée qui a pu lui traverser l’esprit. Il doit penser à autre chose.

« Je n’y ai jamais pensée, mais Anastasia adorerait tes cours en auditeur libre. Son amie Elena aussi… Si je me souviens bien elle peint énormément, Elena. »

Sydney envoie son gobelet pile dans la poubelle dans un geste très bien effectué, mais qui fini par le faire grimacer un peu de douleur. Il est clair qu’il ne pourra pas faire de quidditch avant un bon moment. Il a trop de truc qui ne vont pas bien, mais il espère ne pas être viré de son équipe. Et puis pendant sa convalescence il ira sans doute faire une cure dans la clinique qu’il a déjà vu. Puis il s’entrainera avec des mouvements léger, ça fait longtemps ça aussi.





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MessageSujet: Re: Le meurtre est puni par la loi... | Syd & Jo   Le meurtre est puni par la loi...  | Syd & Jo EmptyLun 25 Mar - 9:38


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On était les deux stricts opposés. MJ Greene était un représentant de l’ordre. Et moi, un représentant du désordre. Je n’imaginais pas le père Greene s’en prendre à moi, ici, et surtout devant son gamin. Je le sentais stressé, et fatigué. Sydney semblait aussi fatigué, ce qui en soit n’avait rien de surprenant, vu ce qu’il vivait. Ça me stressait d’imaginer qu’il puisse encore monter sur un balai. Mais ce n’était pas à moi d’en décider, les médicomages le feraient. Et son directeur d’équipe. Au fond de moi, mais ça je ne le lui avouerais jamais, cela lui ferait trop de mal, j’espérais que son directeur le renvoie, même de façon temporaire. Qu’il comprenne la connerie qu’il avait fait. Ou peut-être l’avait-il déjà compris ? Je n’en avais aucune idée à vrai dire.

Je me suis enfoncé dans mon fauteuil, le regard un peu fuyant. La question était bonne, ou presque. Mais honnêtement, j’aurais préféré qu’il ne la pose jamais. Parce que la vraie réponse… je ne doutais absolument pas que Greene connaisse mon dossier judiciaire. Il restait un auror, et je ne pouvais pas croire qu’il n’avait pas voulu voir le pedigree de l’ami de son fils. Mais Sydney, lui, n’en savait rien. Enfin si… il savait que j’étais un voleur d’œuvre d’art, mais il ignorait que j’avais fait de la prison. Peu de personne le savaient, à part Nath, le seul en qui j’avais une confiance absolue. Mais présentement, je n’étais pas sûr de vouloir expliquer la raison de Oxford et pas l’université magique. Il était plus simple de cacher aux moldus, mon passé de délinquant – par un petit sort d’oubliette, j’en suis pas fier je l’admets – qu’aux sorciers. Le sortilège d’oubliettes, les sorciers, ils auraient fini par s’en rendre compte.

J’ai fait un grand sourire au père Greene. « Je trouve les moldus bien plus attentifs et sensibles à ce que je raconte, et puis j’ai toujours vécu dans le monde moldu, j’y suis bien plus à l’aise » Et sans ciller. Cela dit, c’était vrai, j’étais plus à l’aise chez les moldus. Mes pouvoirs, ils s’étaient déclarés alors que je venais d’intégrer Hamelin. Autant dire que j’avais vécu en moldu jusque-là, je maitrisais bien mieux ce monde ? Et puis, j’avoue, les moldus étaient tellement plus facile à berner, question vol à la tire et gros coup dans un musée. « Je ne te contredirais pas sur ce plan-là » a admis Greene. L’auror, il observait son fils, avec énormément d’intensité, un pied posé sur son genou, enfoncé dans le fauteuil, avec une étrange légèreté. C’était bizarre cette dualité, et pendant un instant j’étais reconnaissant de ne pas me retrouver en face-à-face avec lui. J’ai secoué la tête pour chasser cette idée, et me reconcentrer sur la conversation.

Cela me faisait sourire cette façon de me décrire. J’aimais l’art, je l’avais toujours aimé, et j’avais eu le temps de l’étudier pendant mes deux ans d’incarcération. Certes, je m’y étais intéressé, passé mon huitième anniversaire. J’avais été subjugué par les sculptures polynésiennes exposées là-bas. C’est vrai que je m’étais cultivé pour être incollable, juste parce que j’avais envie de savoir. « Le talent, c’est subjectif tu sais » ai-je répondu. Mais il est vrai qu’il n’aurait sans doute pas la patience.

Je me souvenais d’avoir eu Anastasia pendant certains de mes cours. Une fille aux cheveux roses, cela ne s’oublie pas. Et effectivement, elle était accompagnée d’une de ses amies. C’est vrai que j’avais vu les œuvres d’Elena qu’elle m’avait montré et je pouvais affirmer qu’elle avait du talent. « Elle a du talent, Elena » ai-je simplement admis. J’avais vu Greene lever la tête en entendant le prénom d’Elena. « Personnellement, je préfère regarder l’art, pas le faire » a-t-il lancé. Je l’imaginais entrain de peindre, avant de secouer la tête pour chasser ces pensées. Je ne sais pas si ça le rendait plus sympathique. Bien que je ne le trouvasse pas antipathique. Il était presque agréable, quand il gueulait pas.

On a eu tous les deux le même mouvement de tête, en suivant le gobelet qui atterri dans la poubelle. En un coup. Greene s’est levé d’un bond me faisant sursauter. « On va te laisser te reposer, Sydney. Je pense que t’en as besoin » Il m’a lancé un regard perçant qui m’a fait me lever. « Oui, ton père a raison. On devrait te laisser » Je sais pas si j’avais une grande envie de me retrouver seul avec son paternel, même si c’était juste pour sortir de l’établissement.


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