Thomas Winchester ~ Run boy, run

Que pensez-vous de la situation et du climat actuel qui règne sur le Royaume-Uni ? Ca le dégoûte. Tantôt rejeté des non-mages à cause de sa nature sorcière, mais aussi pointé du doigt par certains sorciers pour ses origines moldues, Thomas a l'impression de ne jamais être à sa place. Les uns et les autres ont manqué à chaque fois de peu de prendre sa vie. Au final, c'est comme si le monde s'embrasait.

Quels sont vos idéaux ? Votre vision de ce que le monde devrait être ? Jeune et idéaliste, Thomas aimerait juste pouvoir vivre sans avoir à craindre pour sa vie à chaque instant. Difficile pour lui de voir plus loin que ça actuellement, mais si les chasseurs pouvaient ne plus exister ça lui retirerait une sacrée épine du pied. Malgré son naturel positif, il souffre actuellement d'une profonde désillusion.

Caractère Si sa famille avait eu à le décrire, ils auraient sans doute évoqué un garçon malicieux au grand cœur. Toujours prompt à plaisanter, Tommy était un rayon de soleil pour ses proches. Un enfant dynamique, qui savait s’enthousiasmer de peu et rêver, mais aussi curieux de ce qui l’entourait. Mutin mais sociable, il avait ce côté charmeur et avait de la facilité à se faire des amis. Mais gare à ceux qui le décevaient, car l’enfant était rancunier !

Sa famille d’accueil aurait sans doute été moins élogieuse, le caractérisant d’enfant difficile et caractériel ne respectant pas l’autorité. Fugueur, menteur, et irrespectueux par-dessus le marché. Mais qui se laissait corriger par une bonne paire de claques. Au moins il n’était pas violent. Têtu par ailleurs, ça ne l’empêchait pas de recommencer, et jamais il n’a cédé quelque soit la façon de lui faire rentrer dans la tête qu’il devait prendre la suite de ses parents.

En résulte un garçon méfiant, bien qu’étant en mesure de s’adapter à la plupart de ses interlocuteurs. Charmeur, il donne l’illusion d’être en confiance mais ne l’accorde que difficilement, si ce n’est jamais. Caméléon, il leur donne en général la réponse qui lui semble la plus adaptée aux attentes d’autrui, même s’il s’agit d’un mensonge. Tout prétexte est bon pour assurer sa propre survie. Plutôt dans l’esquive des problèmes après les avoir trop longtemps cotoyés, il ne manque cependant pas du tout de courage lorsqu’il s’agit de les affronter.

Beauty lays behind the hills
Il était une fois, car c’est ainsi que commencent la plupart des contes de fées, un petit garçon comme les autres. Né de parents aimants dans une petite ville d’Ecosse, il fut baptisé Thomas à la demande de sa mère. L’enfant aux boucles blondes était le descendant d’une puissante famille vivant Outre-Atlantique dont il ne savait pas grand-chose : les Winchester. un nom qui s’écrivait dans la poudre à canon et le sang. Marchands de mort, ces créateurs d'armes à feu s’illustraient à présent également dans une discipline tout aussi macabre : la chasse aux sorcières. Fort heureusement, les parents de l’enfançon décidèrent de le préserver de cette violence malgré les principes familiaux, et pendant longtemps Thomas n’entendit jamais parler du monde magique. Jusqu’à ses 7 ans.

La bombe avait pris la forme d’un des “oncles” de la famille, le dénommé Jerry, qui était venu toquer à la porte de la maison alors que les parents de Thomas n’y étaient pas. Et l’enfant lui avait ouvert, puisqu’il s’agissait d’un membre de la famille, quand bien même il le connaisse assez peu. Après quelques banalités, Jerry s’était alors mis à lui parler de choses étranges, dérangeantes, du travail d’Ethan, le père de Thomas, qui n’était pas que “armurier”, d’un monde caché et dangereux, de sorciers, de magie, d’un ordre appelé le Talion… Et si une part du garçon voulait croire à une blague stupide pour l’empêcher de dormir (auquel cas Jerry se mettait ledoigt dans l’oeil car il lui en fallait plus que ça), l’autre avait la désagréable impression qu’il y avait un fond de vérité dans tout ça. Et la réaction de son père lorsque celui-ci rentra et comprit ce qu’il se passait sous son toit lui confirma que les événements étaient bien plus sérieux que ce qu’il avait bien voulu croire. Ethan entra dans une colère noire et se disputa avec l’oncle dans son bureau avant de le chasser de chez lui. S’il commença à démentir les propos de l’intru auprès de son fils, Ethan finit par révéler une part de la vérité à l’enfant trop insistant. Ainsi, la magie existait, avec son lot de rêveries et de monstres.


Et qu’y a-t-il de pire que de savoir que son père chasse des sorciers ?  Après tout, il le fait pour la bonne cause. Peut-être de commencer à avoir des doutes sur le fait d’en être un ?
C’est quelques mois après le passage de Jerry que le doute s’installa. Et quand on a connaissance de l'existence de la magie, il est bien plus difficile de fermer les yeux sur les signes. A cette période, Thomas se mit à moins bien dormir, à être inattentif à l’école et perdre l’appétit, mais malin qu’il était, il faisait en sorte de donner le change et de trouver des excuses relativement crédible pour justifier sa fatigue ou ses notes en baisse. Mais quelque chose le taraudait : s’il se transformait en sorcier, est ce que son père le chasserait ?  Et qu’avait-il fait de mal pour que ça arrive ?  Lorsqu’il se décida à parler de ses doutes à ses parents, son père balaya assez rapidement la question : Thomas avait trop d’imagination, il devait se faire des films. Mais il lui certifia malgré tout qu’il ne lui ferait jamais de mal, et c’était surtout ça que l’enfant avait besoin d’entendre. Ensemble, ils trouveraient bien une façon de régler ce problème.

Ils n’en eurent jamais le temps.

L’été était enfin là, et Tommy venait de fêter ses huit ans. Si ses soucis n’étaient toujours pas résolus, l’enfant gardait néanmoins l’espoir qu’il ne s’agissait que d’une passade. Un peu comme l’adolescence. Et puis il avait bien mieux à faire que de se préoccuper de ça, comme par exemple essayer le pistolet à billes reçu à son anniversaire. Un seau sur le muret faisait une cible idéale, et la journée n’aurait pu être plus belle. Et elle ne le resta pas.
L’ordre vint de son père, qui lui demanda de rentrer, armé d’un fusil. Et l’instant d’après, les pierres du muret explosèrent. Mais ce n’était pas une balle qui les avait frappés : c’était une lumière rouge. Tommy n’eut que le temps d’apercevoir plusieurs silhouettes drappées de noir avant que la porte ne se referme derrière lui. L’instant d’après, elle vola en éclats. Coups de feu et sorts fusèrent alors que l’enfant courait se mettre à l’abri. Entre la peur et la culpabilité d’être si inutile dans une telle situation, c’est dans la cuisine qu’il alla pour s’emparer d’un couteau. A peine l’eut-il en main que la fenêtre à proximité fut brisée, laissant le champ libre à de nouveaux intrus.
Comme vous vous en doutez, cette histoire ne pouvait pas bien se terminer.
Thomas entendit son père l’appeler alors qu’il était toujours aux prises avec les assaillants dans l’entrée, mais il était d’ores et déjà pris au piège. Pour ses adversaires, il ne fut qu’un jouet, une poupée de chiffon qu’ils pouvaient fracasser contre le mur et déchirer comme bon leur semblait. Il eut beau en blesser un, l’enfant qu’il était ne faisait absolument pas le poids. Il puisa dans ce qu’il lui restait de force et de courage pour ramper jusqu’à son père lorsque ce dernier réussit à rejoindre la cuisine. Ethan aussi était salement blessé, et qu’était-il advenu de sa mère ?  Thomas le savait, il n’y avait plus la moindre chance qu’il s’en sorte. A présent dans les bras de son père, il sentait comme une étreinte glacée et sombre se refermer sur lui alors qu’ils subissaient sans cesse de nouveaux sorts ouvrant des plaies béantes dans leurs chairs. Trop pour un corps si jeune.
C’était ça, le destin de ceux qui côtoient les chasseurs ?  Mourir… dans un monde rongé par la haine. Il aurait préféré attendre quelques années de plus, mais d’autres en avaient décidé autrement. C’était si injuste… il ne voulait pas partir. Pas comme ça !  Pas sans avoir revu ses parents une dernière fois.

Qu’il s’agisse de Dieu, d’une quelconque force cosmique, ou d’une sacrée force de caractère, quelqu’un semblait avoir entendu sa prière. C’est au rythme d’un moniteur que l’enfant se réveilla au bout de plusieurs jours, après de biens longs cauchemars. Pour finalement comprendre qu’ils étaient réels. Son corps, trop douloureux, était couvert de bandages. Mais c’était bien peu de maux comparés à la suite. Privé de tous repères, on lui annonça qu’il était à Londres, dans une des maisons de soins de l’ordre du Talion, et que ses parents n’avaient pas survécu à l’attaque. Ce fut un déchirement pour Thomas, qui à peine sorti d’un cauchemar, replongeait dans un autre. Il aurait préféré ne jamais s’être réveillé. On lui fit savoir que ses oncles ne voulaient pas de lui compte tenu de sa nature de monstre, et qu’il irait dans une famille d’accueil dès qu’il serait remis de ses blessures. Quant à ses parents, il n’en reçut que quelques affaires, ces derniers ayant déjà été incinérés.

Les mois qui suivirent ne firent que parfaire la descente aux Enfers du jeune Winchester. Sa famille d’accueil, les Winston, n’avait rien d’agréable. D’accointance avec l’ordre du Talion, elle lui rappelait aussi régulièrement que possible qu’il n’était qu’un sale gosse et qu’il devait s’estimer heureux et reconnaissant d’être sous leur toit malgré sa nature sorcière. A force d’être dénigré et rabroué, l’enfant finit par y croire à son tour, et sans le sourire réconfortant de sa maîtresse d’école sans doute aurait-il fini par baisser les bras. Ces même bras étaient quant à eux souvent couverts de bleus : toujours sous la coupe du Talion, il écopait chaque semaine d'entraînements. Et refusant de se plier aux idées de l’ordre, comme quoi il devait prendre la suite de son père malgré sa nature, l’enfant prenait régulièrement des coups ou subissait des entraînements trop durs pour le faire craquer psychologiquement. Si les chasseurs lui arrachèrent de nombreux cris et bien des larmes, ils lui forgèrent aussi le caractère. Pour ne pas s’abandonner jusqu’à y laisser sa vie, Thomas se forgea une carapace, se réfugiant derrière l’insolence et le cynisme plutôt que leur donner la satisfaction de le voir se briser peu à peu. Cette attitude manqua de lui coûter la vie à l’un des entraînements, si un des chasseurs, Wayne, n’était pas intervenu. S’il signa ainsi la fin de ses cours avec l’ordre, Thomas ne se doutait pas qu’il venait lui-même d’élever le couperet au-dessus de sa nuque.

Peut-être grâce à sa nature de sorcier, Thomas avait un système immunitaire plutôt solide. Et au regard des conditions dans lesquelles il vivait chez les Winston, il tombait rarement malade. Mais en ce mois de novembre 78, il se sentait plus fatigué que d’habitude, pris d’étourdissement et de nausées de plus en plus importantes. Et malgré tout, sa fichue famille d’accueil le forçait à venir à tous les repas, même s’il avait le coeur au bord des lèvres. L’ambiance était de plus en plus tendue avec eux. Le garçon se faisait revêche, traînait de plus en plus tard dehors, et accusait les coups en représailles à son retour jusqu’à le faire capituler. Et ces derniers jours ça ne faisait qu’empirer.
Les jours passant, son état de santé ne faisait que se dégrader. Chaque prise alimentaire était un calvaire et lui occasionnait des crampes d’estomac à s’en tordre de douleur, jusqu’à finalement vomir nourriture, bile et sang. C’est lors d’un jour d’école qu’il perdit connaissance, et c’est sans doute ce qui le sauva une fois de plus car il fut emmené au Royal Hospital où il resta plusieurs jours sous l’oeil avisé des médecins. Malgré les questions très ciblées, Thomas resta flou sur ce qui avait pu causer son état et n’accusa pas les Winston. Sans doute craignait-il les représailles sans savoir qu’il payait déjà le prix de son refus d’obtempérer auprès du Talion. A partir de là, l’enfant n’osa plus rien manger de ce que proposait sa famille d’accueil, allant jusqu’à ramener des bouts de pain de l’école ou faire les poubelles pour tenir jusqu’au lendemain. Il passait de plus en plus de temps dehors, retardant toujours plus le moment de rentrer, même s’il prenait le risque de déchaîner la colère de Mr Winston. C’est à cette période qu’il fit la connaissance de Cliff et John, les gardiens du Pisces, chez qui il se rendit régulièrement les dimanches.

Personne ne lui avait souhaité son anniversaire ces deux dernières années. Sans doute la maitresse ou ses camarades de classe s’en seraient-ils chargé s’il était tombé durant une journée d’école, mais Thomas était du début juillet. Alors le jour de son onzième anniversaire, le garçon n’attendait rien de particulier. Lorsqu’il vit une lettre où son nom était inscrit d’une belle écriture en allant chercher le courrier, il resta coi, mais s’empressa de l’ouvrir avant que les Winston ne le voient. Peut-être s’agissait-il d’un de ses amis dont il n’avait aucune nouvelle depuis qu’il était arrivé à Londres ?  Mais le contenu de la lettre le désarma davantage. Poudlard, école de sorcellerie, rentrée… Qu’était-il censé faire ?  Ce monde qui s’ouvrait à lui l’effrayait terriblement, mais il savait qu’il n’aurait pas la force de rester encore des années dans le giron du Talion et qu’ils auraient tôt ou tard raison de lui.

Ce n’est pas sans mal qu’il eut à convaincre les Winston, mais ces derniers finirent par lâcher prise et lui cédèrent même 50 livres pour qu’il aille s’acheter des fournitures. On lui donna une adresse, un code, et il n’avait plus qu’à se débrouiller seul. Acheter ce qu’il fallait au Chemin de Traverse fut une nouvelle épreuve pour Thomas, qui se retrouva totalement dépourvu lorsqu’un vendeur lui ria au nez quand il présenta son argent. Qu’était-il censé faire s’il n’avait même pas l’argent pour acheter tout ce qu’il y avait sur la liste ?  Les larmes aux yeux de fatigue, de dépit et de dégoût, il était prêt à baisser les bras, jusqu’à ce qu’une âme charitable ait pitié de cet enfant égaré et l’aide dans ses démarches. Au moins put-il s’acheter des fournitures de seconde main.

A Poudlard, la vie semblait plus paisible. Bien que méfiant, Thomas finit peu à peu par se laisser respirer. Il avait été envoyé par un étrange chapeau qui parle à la maison Gryffondor, ceux qui sont braves et hardis. L’enfant n’avait pas particulièrement l’impression de correspondre à cette description, mais il n’avait pas grand chose à y redire de toute façon. Discret de prime abord sur ses origines, il parlait peu de sa vie et restait évasif lorsqu’il ne se mettait pas à mentir. Très rapidement, il comprit que plusieurs sorciers voyaient d’un sale œil les parvenus comme lui, ceux qui n’étaient pas issus d’une famille de sorciers. Alors il n’hésitait pas à prétendre le contraire, car qui parmi ses camarades irait vérifier après tout ? Et aux rares à qui il finissait par révéler sa nature de né-moldus, il évitait bien de mentionner que ses parents étaient chasseurs.
Finalement, Thomas finit par lâcher prise et se remettre à sourire. La plupart n’étaient que de façade, une façon comme une autre d’attirer la sympathie, mais au fil du temps certains devinrent sincères, et de plus en plus nombreux.

La vie était belle, mais les vacances d’été approchaient à grand pas, instillant une certaine nervosité dans le coeur de Thomas. Il n’avait pas envie de retourner chez les Winston et de revivre le calvaire après avoir enfin réussi à sortir un peu la tête de l’eau. Il ne lui restait plus qu’un mois au château, un mois à vivre au rythme des cours et de la magie. Un mois qui fut amputé lors d’une explosion. C’était comme si le château menaçait de s’effondrer au rythme des détonations. La panique s'empara des élèves et tout le monde se rua à l’extérieur pour vivre un nouveau cauchemar. Des coups de feu, des cris… les chasseurs étaient là pour les accueillir. Thomas avait la sensation de revivre le massacre de sa famille, mais en inversant les rôles, et cette impression se confirma lorsqu’il tomba nez à nez avec deux visages familiers, ceux de chasseurs du Talion, qui délaissèrent leurs cibles pour se ruer vers lui.
Le jeune sorcier prit ses jambes à son cou, et alors qu’il espérait les avoir semés, il tomba nez à nez avec Terry, celui qui avait manqué de le tuer en le rouant de coup à l'entraînement. Le chasseur leva son fusil vers lui, et la détonation résonna dans l’esprit de Thomas alors qu’il sentit une douleur foudroyante à son abdomen. La main portée à son ventre fut bien vite nimbée d’un liquide chaud et poisseux, et l’enfant s’effondra, haletant, quelques pas plus loin. Il entendit chacun des lourds pas de son agresseur qui se rapprochait en rechargeant, dans l’optique de terminer le travail, et les larmes s’accrochèrent à ses paupières lorsqu’il vit le canon de l’arme juste au-dessus de son visage. L’instant d’après, le chasseur était frappé d’un éclair qui le projeta plusieurs mètres plus loin.
Thomas n’est pas certain de la suite des évènements, n’en gardant qu’un souvenir flou. Il se souvient de voix, d’avoir été soulevé… et s’est réveillé aux urgences de Ste Mangouste.

Sa convalescence prit quelques semaines, et il était peu dire que Tommy fit traîner les choses. Si auparavant il était nerveux à l’idée de rentrer chez les Winston, à présent il était tout bonnement terrifié. Le Talion en voulait à sa vie, c’était une certitude, alors il ne serait en aucun cas en sécurité chez leurs alliés. A partir de cet instant, il passa le moins de temps possible là-bas, préférant dormir dans les rues que prendre le risque d’être assassiné dans son sommeil. Il eut la chance d’être pris sous l’aile de quelques bonnes âmes, comme les patrons du Pisces ou celui du Chelsea qui lui laissait même l’accès à une chambre -que Thomas n’aimait cependant pas trop squatter. Devenu un vrai chat sauvage, il se crispait au moindre bruit suspect, et n’osait que trop peu accorder sa confiance, malgré le fait que son état de santé en pâtisse grandement. L’annonce du report de la rentrée fut comme un couperet, un nouveau coup au moral de l’enfant. Si la météo restait favorable, il n’était pas certain de tenir encore longtemps ainsi si la rentrée se reportait de nouveau. Il ne lui restait plus qu’à espérer.

Moh le pauvre bibou, on a envie de le caliner.

Ethan va être tout        quand il va le retrouver

Bon Terry et Les Winston vont crever, mais ça c'est un détail.

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