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 Sur son vaillant destrier (Sirius)

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Alma Black Travers
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MessageSujet: Sur son vaillant destrier (Sirius)   Sur son vaillant destrier (Sirius) EmptyDim 16 Oct - 22:07


Sur son vaillant destrier


C’est le jour J. Le jour qu’elle redoutait tant, espérant même qu’on allait l’oublier et la laisser en paix. Son regard sonde l’horloge pour constater que l’heure décisive est passée. Peut-être qu’elle pourra avancer l’argument de “quand c’est plus l’heure, c’est plus l’heure”, non ? Par Merlin quelle idée d’avoir dit oui… Elle regrette à présent car tous ses sens sont en alerte et les voyants au rouge. Le trouillomètre à zéro. Bref, la totale. Tout près d’elle, des enfants joue mais elle les entend à peine, incapable de reconnaître l’air qu’ils chantonnent. Ça rend sourd, la peur ? C’est une énorme connerie qu’elle va faire, elle le sent. Bon peut-être pas aussi grosse que celle qui l’a poussée à tromper Charles de manière récurrente et de tomber amoureuse, mais on est sur un bon niveau. Celle-ci, au moins, à défaut de l’assumer, elle est certaine de ne pas la regretter. Ce qui va arriver, en revanche…

Avec dix bonnes minutes de retard, la cloche de Syndrigasti retentit enfin, annonçant le visiteur tant redouté. "J’y vais, miss Travers." Alma réagit à peine. Est-ce Elias ou un de ses adolescents qui vient de parler ? Impossible à déterminer. Il faut pourtant relever la tête pour accueillir son cher cousin, un sourire crispé aux lèvres. D’habitude, ça lui fait plaisir de recevoir Sirius. C’est son cousin préféré même s’il faut dire qu’en vérité c’est le seul à tenir la route chez les Black. Son frère et leurs cousines n’ont jamais correspondu à l’idée de la famille idéale dont rêvait Alma. Andromeda et elle auraient pu être proches mais cette dernière ayant complètement coupé les ponts avec leur famille, il aurait été difficile de la retrouver. A son inverse, Sirius avait continué à côtoyer Alma et Victoria, ne souhaitant pas leur reprocher l’héritage des idéaux extrémistes qu’elles n’avaient pas choisis. C’est tout de même transie de peur que l’ancienne Serdaigle enlace son petit cousin car aujourd’hui est un jour à marquer d’une pierre blanche tant on défie les lois de la logique. Par tous les dieux, pourquoi a-t-elle accepté cette sortie à moto derrière lui ? Elle qui n’en n’a jamais fait, qui a peur de la vitesse et surtout de la folie de son cousin qui est plus casse-cou que casse-couille. Quoi que…

Le jeune Black débarque avec son air de toujours se foutre de tout, cheveux au vent et sourire charmeur. Malgré ses airs de sale gosse, elle l’aime, ce couillon. Pendant sa cavale, elle l’a hébergé à Syndrigasti le temps qu’il trouve un logement digne de ce nom et l’a soutenu dans ses démarches révolutionnaires. Avec énormément d’admiration. Il faut dire que même si son cœur balance plus pour les idéaux de Sirius, Alma n’aura jamais le courage de l’affirmer ouvertement et de claquer définitivement la porte à la famille Black. Elle tient beaucoup trop à ses sœurs pour cela. Pour tout ce qu’a accompli Sirius, en revanche, elle applaudit bien fort. Un jour, peut-être, elle aura le courage de protester contre sa condition… En attendant, elle va faire un premier pas vers la rébellion en montant sur la moto de son cousin. Ca fera bien rire Victoria, tiens… "Sirius on est pas obligés de faire ça aujourd’hui, le ciel est couvert. Ultime excuse bidon pour se défiler alors qu’elle embrasse son cousin. Il sait qu’elle est morte de trouille et qu’elle n’a accepté cette virée en moto que pour lui faire plaisir.

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MessageSujet: Re: Sur son vaillant destrier (Sirius)   Sur son vaillant destrier (Sirius) EmptyMar 18 Oct - 11:10


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C’était aujourd’hui. Et, le pire dans tout ça, c’était que j’attendais ce jour avec une certaine impatience. À contrario de celle avec qui j’allais partager ces instants. Ça, j’en mettrais ma main à couper. C’était lors d’une discussion ‘purement anodine’, que j’avais réussi à convaincre l’une de mes cousines de me rejoindre sur ma moto ensorcelée pour entrevoir une Londres dans les hauteurs. Alma, avait cédé. Et, je crois que j’avais jamais eu un aussi grand sourire d’intense satisfaction. Bon, la première position, elle revenait à ce jour où on avait réussi avec James et Peter, à devenir Animagi pour supporter Remus. Ça, c’était l’essence même des Maraudeurs.

Et, l’essence … j’allais en consommer pas mal justement. J’allais montrer à ma cousine ce point de vue que j’adorais. Où je me sentais libre et sans attaches. Où, ça me faisait du bien d’être dans les airs pour surplomber la capitale anglaise. À des miles du sol. À des miles de la merde et de ce qu’elle pouvait engendrer dans cette société qui était tout doucement en train d’imploser. Et que nous, avec l’Ordre, on mettait tout en œuvre pour sauver. Là, où je saluais l’abnégation de la Travers, c’était dans cette envie de s’occuper de tous ces enfants perdus. Dans son Orphelinat, à leur donner tout son amour. Moi, je sais que je pourrais pas. Étant donné ma vie et ce qu’elle pouvait représenter. Et surtout, je la remercierais toujours de m’avoir hébergé. De m’avoir donné un endroit où résider, alors que j’avais fui. La famille Black et tout ces idéaux que je détestais.

Je l’aimais cette cousine. J’aimais sa douceur et cette façon d’être. Elle était à la fois si différente de Victoria et de Mordrana. La dernière, je la comptais pas. Elle, si elle pouvait me dézinguer la tête : elle le ferait sans ciller. Note, qu’elle était totalement flinguée comme Bellatrix. Comme quoi, la consanguinité, ça avait pas toujours du bon. Loin de là. À cette pensée, je rejetais un peu de fumée dans l’air grisâtre de Londres, alors que je chérissais ma moto. Celle qui avait le plus d’importance. Celle que chevaucherait Alma, dans peu de temps. Une dernière taffe et je chopais mon casque et mes lunettes. Une deuxième paire. Et, mon blouson en cuir. Jusqu’à atterrir devant la porte du pensionnat Syndrigasti. Il était ‘magique’ ce nom. Autant à le prononcer verbalement qu’à l’écrire.

Avec un sourire, forgé par des années de je m’en foutisme et de rébellion acharnée, je pénétrais dans l’établissement. Le carillon au-dessus de la porte signifiait ma venue. Et, alors que je posais un pied sur le parquet rutilant, je vis toute une cohorte de demoiselles accourir vers moi. Ça me faisait m’esclaffer d’un rire qui ressemblait à un putain d’aboiement de chien.

- Oh là ! Tout doux, mesdemoiselles ! Y’en aura pour tout le monde ! À peine le dernier mot prononcé, je voyais déjà ma future interlocutrice rouler des yeux. Me foutre un taquet dans la nuque et soupirer ensuite. C’était le schéma habituel. Déso’, pas déso’ … je vais voir la meilleure des meilleures. Et de saluer tout ce petit groupe profondément déçu, auquel j’offrais pourtant des clins d’œil et des haussements d’épaules en guise d’excuse.

Je pouvais pas satisfaire toute la terre entière.
Même si j’en crevais d’envie.

Un claquement de doigts pour Emma et un large sourire, je l’aimais bien cette fille. Avant de me concentrer sur celle que j’étais venue voir et qui, vu son charmant visage, n’en menait décidément pas large. Je lui retournais son étreinte à l’ancienne Serdaigle, embrassant le haut de ses mèches foncées. Heureux d’être là et qu’elle ait accepté ma venue. Je me laissais embrasser sur la joue en guise de salutation et je faisais de même. Conscient qu’elle sortirait toutes les excuses possibles et imaginables pour se défiler. Bah tiens.

- T-t-t-t-, cousine. Je lui montrais mon casque, qui allait être le sien aujourd’hui et sa paire de lunettes. T’as dit oui. Et les Black, n’ont qu’une parole. Je souriais, parce que putain : ça m’avait écorché la bouche de dire ça.  Tu diras pas ça, quand tu te trouveras dans les airs. À contempler Londres de haut. À avoir un autre sentiment de liberté que celui que j’ai dû créer sur la terre ferme. Un silence, alors que je m’adossais contre le mur le plus proche. Crois-moi, y’a pas plus beau qu’être là-haut. Si les Moldus sont arrivés à aller sur la Lune sans aucune magie, on devrait pouvoir les concurrencer, nous … les Sorciers.

Je lui adressais un autre sourire, toujours les bras croisés sur mon torse.

- Je te file mon casque, parce que j’aime me sentir libre. Et, que si je crève, je me sentirais pas entravé. Pas comme ça. Bon. C’était pas rassurant, ça. Mais c’était ce que je pensais. Je le sais … que t’as accepté cette virée en moto, juste pour me faire plaisir. Et, je t’en remercie. Mais … tu me fais confiance ?

J’étais on ne peut plus sérieux, là. Mon regard sombre s’accrochant à ses prunelles claires. Parce qu’elle ‘savait’. Elle l’avait toujours su.




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MessageSujet: Re: Sur son vaillant destrier (Sirius)   Sur son vaillant destrier (Sirius) EmptySam 22 Avr - 12:47


Sur son vaillant destrier


Elle s’en rappelle comme si c’était hier. Une conversation complètement détendue sur le canapé de son bureau, le feu de la cheminée crépitant doucement, quelques rires et quelques verres, certainement. Et les récits chevaleresques de Sirius, ses périples à moto… Alma s’était émerveillée d’entendre de telles aventures et avait lâché un commentaire du style “Qu’est-ce qu’on doit être bien, tout là-haut, ivres de liberté et sans aucune attache au monde d’en dessous”. Et bien sûr, le Gryffondor s’était engouffré dans la brèche comme le sale gosse qu’il était, lui proposant de lui faire goûter à cette sensation de dominer le monde et de se délester du cruel fardeau de leur quotidien. Il l’avait prise au mot et piégée par des ruses dont lui seul à le secret pour lui faire promettre qu’un jour, elle l’accompagnerait sur sa moto pour tutoyer les nuages. Le pacte avait été scellé avant même qu’elle ne réalise la galère dans laquelle elle s’était embarquée. A l’inverse de son cousin, Alma n’était pas une tête brûlée. Elle n’appréciait ni les montées d’adrénaline, ni le goût du risque. Le plancher des vaches lui convenait parfaitement et elle n’avait jamais souhaité s’embarquer dans de telles aventures. Sa réflexion était plus admirative qu’envieuse, à vrai dire, mais Sirius l’avait prise au mot, considérant que son murmure d’admiration reflétait des rêves secrets.
Voilà comment elle s’était embourbée dans cette panade. Et bien sûr, le grand brun n’avait pas lâché l’affaire.

Et le voilà qui débarque à Syndrigasti, tout fringant et paré de cette arrogance touchante qui lui est propre. Il pavane devant les adolescentes du foyer, ce qui a le don d’exaspérer Alma même si elle sait qu’à leur âge, n’importe quelle jeune fille serait tombée sous le charme de ce Gryffondor impertinent. Sirius est la définition-même du mot rebelle et quand il débarque au pensionnat, il a carte blanche puisqu’il n’est pas soumis à son règlement. Il n’est guère utile d’aller chercher plus loin pour comprendre ce qui leur plaît tant chez lui. En revanche, l’instinct protecteur d’Alma lui fait grincer des dents lorsqu’elle le voit adresser un petit signe charmeur à Emma. Ce qui vaut au beau brun une petite tape à l’arrière de son crâne. Pas touche à Emma. Même si la jeune Poufsouffle n’est pas de son sang, elle la considère comme telle et elle est bientôt amenée à devenir officiellement sa fille. Alma a du mal à accepter que des jeunes hommes promènent leur regard sur elle, surtout quand il s’agit de coureurs de jupons tels que son cousin. Et encore moins son cousin. Par Merlin, ce serait glauque s’il venait à la courtiser… D’autant plus que la jeune femme sait que sa protégée fait chavirer le coeur de Liam et qu’il serait bien jaloux de voir Sirius tourner autour d’Emma.

Ainsi, par cette petite tape à l’arrière de sa nuque, Alma détourne l’attention de son cousin pour la ramener à elle et faire diversion. Même si cela signifie lui rappeler les raisons pour lesquelles il s’est présenté aujourd’hui au pensionnat. Elle accueille son baiser, un sourire crispé aux lèvres en imaginant ce qui l’attend. Ce rictus se mue en rire jaune lorsqu’il affirme que les Black n’ont qu’une parole. "Hm… Quand ça t’arrange seulement !" Et le voilà qui fanfaronne, à prédire qu’il lui laissera son casque pour laisser ses boucles brunes voler au gré des bourrasques de vent et mourir à son aise s’il venait à tomber de son fidèle destrier.
Deuxième claque à l’arrière de la tête. Un peu plus ferme que la première.
"Ne plaisante pas avec ça, Sirius ! Ce n’est pas comme ça que tu arriveras à me rassurer !" Maddy aussi arbore ce genre d’humour douteux qui n’amuse que les trompe-la-Mort et ce n’est jamais au goût d’Alma qui voit davantage les risques encourus que le sentiment d’invincibilité qu’il s’en dégage.

Sentant l’anxiété de sa cousine reprendre le dessus, Sirius reprend son air sérieux. Sans doute a-t-il compris que ce n’est pas en faisant l’imbécile qu’il la convaincra de monter derrière lui. Il lui demande tout bas si elle lui fait assez confiance pour partager cette virée improbable. L’air grave, Alma prend le temps de réfléchir avant de donner sa réponse car même si elle a peur, elle ne souhaite pas blesser son cadet. Elle le sait, qu’il est suffisamment responsable pour manier cet engin trafiqué, sinon il ne serait plus de ce monde, n’est-ce pas ? Cependant, elle ne peut ignorer ses propres craintes. "Je sais que tu es un habile conducteur mais tout ça est nouveau pour moi et je ne te cache pas que ce que je ne maîtrise pas me fait peur. En plus de la vitesse et de la hauteur." Une poule mouillée, dites-vous ? Sans doute mais dernièrement, la jeune femme n’a cessé de repousser ses limites et se sent de plus en plus courageuse de franchir certains caps. "Même si cette balade va te sembler ennuyeuse, j’aimerais que tu fasses attention. J’imagine bien que tu es capable de faire de sacrées prouesses sur cette moto mais je ne veux pas que tu en fasses aujourd’hui, je n’ai pas besoin que tu m’impressionnes. Ou alors tu me les montreras une fois que j’aurai regagné la terre ferme." Elle arque un sourcil comme pour lui demander s’il consent à cet accord. Parce que s’il commence à faire le zouave une fois qu’ils seront en plein vol, elle ne lui fera plus jamais confiance et refusera qu’il traîne plus longtemps autour des jolies filles de Syndrigasti.


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MessageSujet: Re: Sur son vaillant destrier (Sirius)   Sur son vaillant destrier (Sirius) EmptyMer 6 Sep - 15:15


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Ç'aurait pu tomber dans l'oreille d'un sourd. Sauf que sourd, je l'étais pas vraiment. Ou quand ça m'arrangeait, évidemment. Parce qu'avec un ingénieux tour de passe-passe digne des plus grands charlatans que l'histoire de l'Angleterre aie jamais porté en son sein, j'avais décidé ma cousine. J'avais insufflé l'idée dans sa jolie tête brune de Black de me suivre dans mes péripéties qu'elle qualifiait pourtant de mortelles. Évidemment, j'avais soufflé sur ses doutes comme on soufflait sur des braises pour les éteindre, et voilà pourquoi, j'étais présent ici. Dans son orphelinat.

Orphelinat, dont j'étais un peu le Roi dans un un Royaume qui m'appartenait pas. Les demoiselles, elles rougissaient sur mon passage. Et moi, j'y pouvais rien, ça flattait réellement mon égo. Certaines gloussaient en me voyant débarquer et d'autres tentaient de me parler, pour sûrement m'inviter dans des rendez-vous secrets, dont elles seules avaient le secret. Mais ... étant donné les œillades bleutées et meurtrières d'Alma, j'y répondais par la négative. Surtout que je venais de me prendre deux taquets derrière la nuque. Et ce, coup sur coup.

- Ouais quand ça m'arrange. Et ouille, gente dame ! Je m'exclamais en riant, parce que la seconde tape, elle venait du fait que j'aimais être à quelques centimètres du précipice. Que j'adorais cette sensation qui me cramait littéralement les veines, quand je sautais dans le vide. Littéralement. Ceux, qui y goûtaient n'en ressortaient généralement pas indemnes. Et malgré tout, j'avais envie que ma chère cousine en vienne à sortir de sa zone de confort.

Une trop grosse zone de confort, impossiblement étendue. Moi, c'était pas pour rien que j'étais le casse-cou(illes) de la famille Black. Celui, qui allait toujours à l'encontre des règles établies. Parce que les règles, c'était chiant et qu'il fallait s'en affranchir. Posant l'une de mes fesses sur son bureau, je me penchais vers elle. Mon casque de moto, toujours à la main, qui serait sa protection bienvenue aujourd'hui, mais pas la mienne.

- Okay, j'arrête de plaisanter avec ça. J'ai pas envie que tu me tombes dans les pommes. Un sourire tendre, alors qu'elle me déballait ses angoisses, et que je les comprenais, même si j'étais à des lieues de les vivre. Je vais être tout doux et sage. Une vraie promenade de santé. Je te promets. Ça me coûtait de promettre ce genre de choses, mais j'étais pas tout seul sur mon engin de l'enfer. J'avais une vie avec moi, et c'était une vie importante. Est-ce que j'allais être véritablement sage pour une fois ?

Que nenni.

- Elle sera pas ennuyeuse. Je la penserais pas comme ça. Si tu veux, je te laisserais apprivoiser la bête, avant que j'en prenne les rênes. Comme ça, tu te familiariseras avec la mécanique. Qu'est-ce que t'en penses ? Un rire que je pouvais pas contenir plus longuement, s'échappa d'entre mes lèvres. Et ... vu la menace de l'une de mes cousines préférées, j'avais tout intérêt à montrer ce dont j'étais capable, sur le plancher des vaches et non dans les airs. Promis. Je te montrerais mes acrobaties de gros casse-cou quand tu seras sur un sol ferme. Deal ? J'avais un petit sourire diabolique, celui pour lequel, on me refusait (généralement) rien. Insupportable.




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MessageSujet: Re: Sur son vaillant destrier (Sirius)   Sur son vaillant destrier (Sirius) EmptyDim 1 Oct - 23:27


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L’obstination était un trait de caractère très répandu dans la famille Black et visiblement, les fées n’avaient pas loupé le berceau de Sirius au moment de le survoler. Depuis qu’elle avait accepté du bout des lèvres cette balade à moto, ce sale gosse ne l’avait plus lâchée jusqu’à ce jour fatidique où elle enfilerait son casque et grimperait derrière lui sur sa bécane. Pour Sirius, c’était un jour de fête mais Alma avait l’impression de monter à l'échafaud, accompagnée par une fanfare. Alors certes elle redoutait moins ce moment que le jour où elle devrait annoncer à Charles qu’elle le quitte mais c’était pas la joie non plus.

Sentant que sa cousine est vraiment angoissée quant à cette balade aérienne, le grand brun s’efforce de redevenir sérieux. Après deux petites tapes derrière la tête, peut-être que ça lui rentrera dans le crâne, cette notion de sérieux lorsqu’on conduit un véhicule. Un véhicule volant, qui plus est. Comme ce n’est pas son tempérament, Alma ne comprend pas ce plaisir à jouer avec le destin en défiant les lois de la gravité. Que lui est-il passé par la tête pour qu’elle accepte ce rodéo avec les nuages ? Ce qui est certain, c’est que Sirius est prêt à tout pour l’embarquer sur son engin et par conséquent, qu’il lui dira tout ce qu’elle a envie d’entendre pour éviter qu’elle ne fasse marche arrière. Le genre de promesse en l’air comme “mais oui je serai prudent” ou “on n’ira pas vite”. Mais qui sur Terre serait dupe de son sourire goguenard et de l’effronterie qui fait briller son regard ? Sûrement les petites minettes qui lui tournent autour, et encore… Quand il lui propose de se familiariser d’abord avec sa moto, la jeune femme acquiesce d’un air peu convaincu. "Très bien, commence donc par me montrer ton vaillant destrier et ensuite, nous verrons."

Avant de quitter le pensionnat, la brune s’approche d’Elias pour l’informer qu’elle va s’absenter un moment. Une heure, tout au plus… Du moins, elle l’espère. Elle lui donne quelques directives avant de prendre congé. Et Sirius traîne donc sa vieille cousine ringarde dans les couloirs de Syndrigasti pour trouver la sortie pendant que cette dernière l’écoute déblatérer avec un petit rire narquois. Décidément, le sérieux n’aura duré que quelques secondes… C’est bien ça, le problème, avec Sirius : on ne peut jamais discuter normalement. Alma attend donc d’avoir mis un pied dehors et d’être à l’abri des oreilles indiscrètes pour attraper le bras de son cousin. "Sirius, au-delà de ma peur de voler derrière un casse-cou de ton genre, ce n’est vraiment pas le moment de réaliser des exploits. La plupart de ces enfants ont perdu leur parents et les autres ont des géniteurs qui ne sont pas dignes de porter ce nom. J’en suis responsable et je suis la dernière personne qui peut se rapprocher d’une mère pour eux jusqu’à ce qu’ils trouvent une famille. Je n’ai absolument pas le droit de mourir sur cet engin, tu m’entends ?" Son petit sourire en coin, il pouvait se le ranger. Jusque-là, quand elle dépassait les bornes (ce qu’elle faisait tout de même rarement), cela ne remettait jamais en question son travail auprès des enfants.

Une fois parvenue devant la moto de son cousin, Alma perd un peu de l’assurance qu’elle avait retrouvée quelques secondes auparavant. Les mains posées sur ses hanches, elle jauge la moto du regard avant de se tourner vers son cadet. "Tu comptes vraiment me faire monter sur ça ?" demande-t-elle d’un air scandalisé. Non vraiment, ce truc rafistolé et trafiqué par son cousin allait vraiment s’envoler ET assurer leur sécurité ?


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MessageSujet: Re: Sur son vaillant destrier (Sirius)   Sur son vaillant destrier (Sirius) EmptyMar 17 Oct - 11:40


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Depuis que j’étais tout gosse, dès que j’avais généralement une idée, je l’avais pas ailleurs. C’était peut-être aussi pour ça que j’avais été envoyé chez les Gryffondor plutôt que chez les Serpentard. Parce que les Serpents, ils avaient jamais eu l’habitude de braver les interdits ou alors en les louvoyant avec adresse. Et surtout, tous les Black avaient été envoyés dans la Maison des Verts et Argent, sauf Alma. Qui était différente, tout comme moi. Elle, c’était la sagesse incarnée. Alors que moi, c’était bien tout l’inverse. Y’avait peut-être eu un peu de surprise chez moi, quand elle m’avait avoué (à demi-mots certes ; mais c’était pareil pour moi), qu’elle voulait faire un tour sur ma moto ensorcelée.

Moi, bien évidemment que j’avais sauté sur l’occasion. Pour dérider ma cousine, un brin trop coincée. Mais … que j’aimais profondément. À la différence des autres cinglées, qui elles, méritaient un sacré coup de pied au cul. Et pas qu’au cul, hein. Alors, avec un large sourire présent sur mes lèvres, j’attendais que mon interlocutrice daigne enfin me suivre pour que j’en vienne à lui montrer la Bête. Peu de personnes avaient eu le loisir de poser leur séant sur cette beauté. Je choisissais ceux et celles, qui avaient le droit. Et … y’en avait pas des masses. Alma en ferait clairement partie, si elle mettait ses craintes de côté et qu’elle viendrait poser ses fesses sur la selle.

- Mon vaillant destrier est une beauté faite de chrome et de puissance, bichonné à la perfection. Tu pourras que succomber, face à cette splendeur. Évidemment, que j’étais sincère quand j’en venais à expliquer cette « relation » complexe que j’avais établi avec cette machine. Cette même machine, elle avait été le théâtre de bon nombre d’évasions dans le ciel nuageux de la capitale anglaise. De nombreuses fois, j’avais été conquis par cette liberté que j’allais offrir à ma vis-à-vis.

… jusqu’à ce qu’elle me rappelle à l’ordre en me prenant par le bras. Alors que moi, j’étais prêt à lui faire TOUT l’historique des modifications que j’avais apporté à cet engin de vitesse. Fronçant lentement mes sourcils, j’écoutais pourtant son laïus. Seul, je pourrais paraître inconscient mais avec quelqu’un, -surtout pas elle-, il était hors de question que je la mette en danger. C’était pas le but de la manœuvre, surtout si un jour prochain, elle voulait remonter dessus. Cependant, je devais reconnaître que ses arguments étaient fondés et louables. Mon regard sombre était redevenu sérieux et j’avais perdu ce sourire arrogant (momentanément ; fallait pas exagérer), pour m’adresser à ma cousine. Avec le plus de sincérité possible :

- Tout doux. Tout comme toi, j’ai pas envie de rencontrer nos ancêtres Alma. Un silence. Je sais que t’es comme une mère pour tous ces gamins qui se sont perdus. Que t’es une femme exceptionnelle qui leur montre la voie, le chemin qu’ils doivent emprunter. Qu’ils peuvent être aimés et soutenus. Alors, tu vas pas mourir sur cet engin, comme tu dis. Je te le promets. Je lui octroyais un sourire rempli d’honnêteté et de tendresse. Je t’ai dit, c’est pas encore notre heure. Puis … je crois pas que Charles adorerait que j’ai tué sa femme, hein.

Les choses remises dans leur contexte initial : j’allais pas tuer ma cousine et moi non plus, de toute façon ; je la laissais contempler ma bécane. Et … comme je m’y attendais et SURTOUT parce que je la connaissais par cœur, ce fut un cri effaré et scandalisé qui s’échappa des lèvres de l’ancienne disciple de Rowena. Hum. Voilà, ce que je redoutais tant : je devais louvoyer à la Serpentard, là.

- Bah ouais. Je vais pas te prendre sur mon dos. Mais … Je levais mon index pour le poser sur son nez. … ça fait des années que je monte dessus et il m’est genre rien arrivé. C’est safe et c’est confort. Je passais évidemment sous silence, la première fois que je l’avais mise en service. Où je m’étais pété le nez et démis une épaule.

À ce stade, c’était juste un mensonge par omission. Non ?




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